Guillaume Debré Famille – François Hollande a inauguré le Centre d’art contemporain Olivier Debré à Tours en 2017 à l’occasion du 100e anniversaire d’Olivier Debré, frère de Michel et peintre de renommée mondiale, né en France en 1910.
Olivier Debré, le peintre ligérien qui utilisait d’énormes balais pour peindre sur les plages de sable où il garait son break Lada jaune, aura 100 ans en 2020. A Vernou-sur-Brenne, terre de son fils Patrice, cousin des jumeaux Bernard et Jean-Louis, il fait construire son château de Madère.
De nombreuses expositions sont prévues cette année en Touraine afin d’honorer la famille de l’artiste, avec un focus particulier sur Tours et Amboise, mais aussi Saint-Pierre-des-Corps, Chinon, et Amboise.
Un des fils de Michel Debré, François (né en 1942), a gardé sa maison au hameau de L’Épine Fleurie à Montlouis, de l’autre côté de la Loire à Montlouis, il y a 10 ans. D’autres générations de la famille ont également des liens forts avec la Touraine et vivent même encore aujourd’hui dans la région.
Claire Debré-Chaffaud, la fille aînée de Bernard et Véronique Debré, est gérante d’un club équestre, le centre équestre de Noyer, dans la commune de Noyer. Elle a une cousine romancière connue, Constance Debré, 48 ans, fille de François Debré, brillant journaliste et écrivain (Prix Albert Londres 1977), qui vient de sortir son deuxième blockbuster Play Boy Love Me Tender.
Durant son enfance, Constance partage son temps entre Paris et la propriété de son père à Montlouis-sur-Loire. Au Monde et à France 24, sa sœur Ondine travaille comme correspondante.
Guillaume Debré, l’un des fils de Jean-Louis Debré, a défrayé la chronique récemment avec son livre Je tweet donc je suis ou l’art de gouverner selon Donald Trump. Les romans du fils et du père étaient populaires dans les librairies en même temps.
Ancien journaliste de CNN et correspondant de TF1 à Washington pendant 16 ans, Guillaume, qui y a accédé au poste de chef du service « News », s’est fait connaître il y a quelques années avec deux ouvrages de référence consacrés à Barack Obama.
Pourtant, même si la jeune génération semble avoir abandonné ses ambitions politiques, la famille Debré continue de s’exprimer sur le sujet. TF1, et non la création d’une chaîne publique, a été à l’origine de la fièvre qui a éclaté ce jour-là.
La nomination de Guillaume Debré au poste de reporter de TF1 à Washington a déclenché ce petit remue-ménage. “Le bureau de TF1 à Washington à la rentrée suivante”, c’est ce que dit Robert Namias, directeur général adjoint de TF1 en charge de l’information, à propos du gamin de Jean-Louis Debré.
Un petit groupe de journalistes et de techniciens de la rédaction de La Une s’est réuni en secret mardi 3 mai à La Boule, un café proche de la chaîne privée, en réaction à cette embauche.
Il n’y a pas eu d’autres manifestations de ce genre à TF1. Les préoccupations éditoriales ont été générées par deux facteurs. La “collusion” de TF1 avec l’establishment politique peut inquiéter certains en raison des liens familiaux de Guillaume Debré avec la chaîne.
“S’appeler Debré ne doit pas vous empêcher de travailler”, rétorque avec fermeté la direction de la chaîne. Un certain nombre d’autres journalistes ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la rédaction pour avoir gardé cette nomination secrète.
Marcel Caron, rédacteur technique et consultant de Robert Namias, mais surtout représentant de la CFTC, le syndicat majoritaire de l’entreprise, tient à expliquer qu'”il n’y a que six bureaux de TF1 à l’étranger”.
Plusieurs autres journalistes ont exprimé leur inquiétude que « cela signifie autant de places en moins pour la rédaction ». La nomination de Guillaume Debré par TF1 est « une chance de valoriser son bureau de Washington », selon la direction de la chaîne.
Le nouvel employé est qualifié de “professionnel incroyable” par la chaîne. CNN, la chaîne d’information américaine, utilise ce dernier depuis maintenant six ans. Le bureau de CNN New York l’a nommé assistant producteur, un poste qui cumule les fonctions d’assistant et de journaliste.
Il n’y a pas d’équivalent en français pour ce poste. Prenant l’exemple de CNN, Guillaume Debré a écrit un article pour Le Monde du 13 avril plaidant pour une chaîne d’information internationale (CII).
Malheureusement, Chris Cramer, patron de CNN International, a répondu quelques jours plus tard par un commentaire sec pour “dissiper certaines idées reçues” (Le Monde, 3 mai). Guillaume Debré ne travaillera pas pour TF1 à Washington D.C., en tant que “grand reporter”, selon M Namias.
