
Gisele Halimi Petite Fille – L’avocate Gisèle Halimi écrit “Histoire d’une passion”, un livre sur son amour pour sa petite fille. L’avocate, qui n’avait auparavant eu que des enfants, se confie sur la folle histoire d’amour qui a complètement changé son regard de militante féministe et de femme.
C’est l’histoire d’une amour dévorante et même totalitaire entre deux êtres soudés, et cuando l’un disparaît, l’autre dépérit. C’est l’histoire d’une love entre une grand-mère et sa petite fille. La grand-mère est toujours avocate, c’est une figure majeure du féminisme, elle a eu trois garçons, cette femme c’est Gisèle Halimi.
Avec son nouveau livre, “Histoire d’une passion”, aux éditions Plon, elle donne la parole à de nombreux aspects de son identité et de son féminisme, dont son combat pour les droits des femmes et sa défense inébranlable des droits humains.Une appréhension absolue de devenir grand-mère, pero sobre todo de tener an una nia a mi alrededor, alrededor de mi affectividad y mi inteligencia, lo que siempre me ha gustado.
Ma propre histoire – à propos d’une fille qui adorait sa mère mais dont la mère ne l’aimait pas – a immédiatement résonné avec cela. Bien sûr, les connexions et les histoires n’ont pas été cimentées sur-le-champ, mais elles l’ont été peu de temps après. Et puis il y a la femme qui s’est toujours vue avec une fille mais s’est retrouvée avec trois fils. Et finalement, je pensais que c’était la fin.
Une mère aussi traitée comme une fille doit l’être en Tunisie, et lorsque les interdits qui consistent à ne pas étudier, de devoir se marier à 15 ans, ce que je suis rejeté et en disant pourquoi et cette réponse à cada fois : Mais parce que tu es une fille, c’est comme ça.
Petite déception au départ. Parce que personne ne savait à l’avance quel serait le sexe de son enfant quand j’aurais mes fiches. Jusqu’au moment de l’accouchement, l’espoir ne meurt jamais. Mes deux premiers étaient des garçons, mon troisième était un garçon, et j’ai finalement eu la fille que j’espérais après une longue attente (environ dix à douze ans depuis que j’avais changé de mari).
“Franchement, non. Je l’ai vécu dans un état de vide bienheureux, à l’écart des autres et du monde extérieur. J’éprouvais une joie authentique et cela ne me dérangeait pas le moins du monde d’avoir l’air distant et seul.
Pour la petite dame, c’était une expérience complètement mutuelle. Une mauvaise humeur de la part de l’autorité parentale en était même en partie causée. A chaque fois, elle souhaitait que ce soit sa mère à la place. À un moment donné, sa mère a voulu lui donner des boucles d’oreille ; elle me tenait la main en le faisant ; la nôtre était une relation extraordinaire.
Non, je ne dirais pas cela puisque vous savez que lorsque les gens vivent avec des émotions aussi intenses, c’est parce qu’ils attendent ou ont désespérément besoin de ces sentiments. Et peut-être que c’était vrai dans sa situation et dans la mienne aussi.
C’était quelque chose de mieux vécu dans son ensemble. Je voulais dire merci pour la belle histoire que nous venons d’entendre. Il y a eu un début et une fin car, naturellement, comme pour toute émotion, il y a eu une période fulgurante, incandescente, suivie de l’inévitable retour à la monotonie de la vie quotidienne. Mais il reste toujours avec moi puisque ma fille de 18 ans et moi sommes très proches. Quant aux lumières, elles sont toujours allumées.
Mes trois fils me rendent fou. Mais avoir une fille était quelque chose que j’avais toujours voulu faire, surtout en tant que féministe qui croit que chaque fille mérite la chance de devenir la femme forte et indépendante qu’elle est capable d’être mais qu’un garçon ne peut pas.
Je voulais tester les limites de mes croyances féministes, car il est facile d’être moralement élevé quand il s’agit d’envoyer d’autres personnes à la guerre, mais qu’aurais-je fait exactement si j’avais été envoyée me battre moi-même ? Je ne sais toujours pas comment répondre à l’une de ces préoccupations.
Je crois qu’il y a un fondement idéologique, et qu’à chaque fois que les femmes font des progrès, la société ou les puissants réagissent en les traitant comme si c’était anormal ou contre nature. On recule parce que des choses qui étaient autrefois vues comme des libertés à conquérir et qui nous faisaient croire qu’on les avait toutes gagnées sont maintenant vues comme des libertés avec lesquelles on peut vivre.
Et la différence est évidente dans la façon dont la vie des femmes a changé au cours des dernières décennies. Il semble que tout succès célébré par les femmes soit maudit d’une manière ou d’une autre. Ce que les femmes ont gagné et acquis est considéré par l’ennemi comme quelque chose qu’ils doivent reprendre immédiatement. C’est pourquoi vous ne devriez jamais supposer que leur situation actuelle est gravée dans le marbre.
Ces moments étaient remplis d’émotion et de fierté pour moi. Des sentiments forts car peu importe ce qui est arrivé à la Tunisie, je n’ai jamais rompu avec mon pays et j’y suis toujours revenu. J’ai été très émue d’apprendre que le pays arabe de Tunisie est depuis longtemps un chef de file dans la promotion des droits des femmes. A 21 ans, j’étais l’avocat de Bourguiba. Et il est juste de dire qu’après cela, en 1987, Ben Ali a fait beaucoup pour cimenter les acquis des femmes.
Puis il y a eu cette éradication complète des libertés individuelles. Et les femmes ont récemment été à l’avant-garde de cette révolution ; Je regrette que leurs rôles de leadership n’aient pas été davantage mis en évidence. Ils le font parce qu’ils le considèrent comme une reconnexion avec leurs racines. Cela reste à un niveau personnel, celui de la foi, mais n’a pourtant aucun effet sur leur indépendance ou leur productivité au travail. C’est une justification de la culture, de l’identité et du patriotisme.
