
Gabi Hartmann Parents – On pourrait continuer encore et encore sur où la voix de Gabi Hartmann nous emmène, mais ce n’est pas toujours clair : un club de jazz en sous-sol, une plage tropicale au coucher du soleil, un bar sur le toit de Lisbonne ou l’arrière-salle d’une brasserie parisienne par une froide nuit d’hiver.
On ferme les yeux et on chemine dans l’ombre enlacée d’une légende du jazz, diva de la bossa nova, grande dame noire de la chanson française ou portugaise, quelque part à la croisée d’un style exquis et d’une mélancolie vertigineuse, d’une douceur apaisante et d’une rage mutuelle.
Le premier album de Gabi Hartmann, coproduit par Jesse Harris et sorti quinze mois après l’introduction d’un EP, est enfin sorti. En 2018, ils se croisent lors d’une session d’enregistrement à New York. On y retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de son travail avec Norah Jones, Madeleine Peyroux et Melody Gardot.
Gabi Hartmann ajoute son propre bagage musical encore en développement au mélange, mais c’est déjà assez banal. Les enfants parisiens et leurs familles écoutaient de la pop, du rock et de la musique du monde. Elle a joué du piano classique jusqu’à l’âge de 14 ans, date à laquelle elle est passée à la guitare de son frère et a commencé à écrire des chansons. Un regain d’intérêt pour le jazz remonte à la découverte d’Amy Winehouse et de ses reprises de chansons interprétées à l’origine par Ella Fitzgerald, Frank Sinatra et Nat King Cole.
J’ai suivi des cours de jazz à la Schola Cantorum et au Conservatoire, j’ai été attiré par la musique brésilienne en vivant à Rio de Janeiro pendant deux ans, j’ai étudié l’ethnomusicologie à Londres pendant un an et je suis maintenant de retour à Paris jonglant avec dix genres musicaux différents et trois langues.
Elle voit dans la proposition de Jesse Harris de produire son album l’occasion de « rassembler tout ce que je suis » (son amour pour Billie Holiday et Lhassa de Sela, son amitié avec le flûtiste soudanais Ghandi Adam et le guitariste guinéen Abdoulaye Kouyaté, son admiration pour l’énorme crooner Henri Salvador, ses souvenirs de voyage en Afrique, son équipement flambant neuf et les splendeurs vénérables qu’elle a écrites avant la naissance de ses parents
Après s’être rencontrés, les deux musiciens partagent leur temps entre New York et Paris, où ils écrivent et enregistrent leur musique. Peu à peu, les chansons de Gabi révèlent l’unité entre son amour des grands standards du jazz et les confessions d’une jeune française du tournant du siècle, entre sa fascination pour la musique des tropiques et sa sensibilité instinctive poétique parisienne.
Tout en travaillant sur cet album, elle assiste aux premiers concerts de Jamie Cullum et Melody Gardot, est une habituée du célèbre club de jazz Duc des Lombards, et entend de plus en plus parler de son nom. Les cinq chansons de son EP annoncent l’arrivée d’une nouvelle voix puissante et accessible à temps pour la rentrée 2021.
Et voici ce que l’album prouve : un ton chaud et précis avec une pointe de désengagement élégant ; un charme qui fonctionne aussi bien en français, en anglais et en portugais (et pour quelques couplets en arabe) ; une esthétique qui transcende le temps et l’espace ; un regard candide sur son époque (sur le sort tragique des migrants en Méditerranée dans “La Mer”); et une pléthore de compositions originales.
On a là l’évocation de mondes et de vies multiples, où s’entremêlent rêverie et douce mélancolie, sur le premier album de l’enchanteur Gabi Hartmann. On peut continuer longtemps, mais on ne sait pas toujours où la voix de Gabi Hartmann nous mènera : un club de jazz au sous-sol, une plage tropicale au crépuscule, une terrasse sur un talus à Lisbonne, le fond d’une brasserie parisienne un hiver nuit.
Entre chic exquis et mélancolie vertigineuse, douceur consolante et spleen partagé, on ferme les yeux et passe enlacé l’ombre d’une légende du jazz, diva de la bossa nova, grande dame en noir de la chanson française ou portugaise.
Après avoir taquiné les fans avec un EP pendant 15 mois, le premier album de Gabi Hartmann, coproduit par Jesse Harris, est arrivé. En 2018, ils ont travaillé ensemble dans un studio d’enregistrement à New York et sont finalement devenus amis. Tout ce qui rend son travail avec Norah Jones, Madeleine Peyroux et Melody Gardot si spectaculaire est ici.
De plus, Gabi Hartmann apporte son propre passé musical encore en développement mais déjà riche. Ayant grandi dans une famille parisienne, j’ai été exposé à une grande variété de styles musicaux. Elle a joué du piano classique jusqu’à l’âge de quatorze ans, date à laquelle elle est passée à la guitare de son frère et a commencé à composer des chansons rock.
Après avoir entendu les interprétations d’Amy Winehouse des standards de jazz par Ella Fitzgerald, Frank Sinatra et Nat King Cole, elle a été inspirée pour explorer le jazz d’un point de vue rétro. Après des études à la Schola Cantorum et au Conservatoire, un détour par la musique brésilienne pendant deux ans à Rio de Janeiro, des études d’ethnomusicologie à l’University College de Londres pendant un an, et enfin un retour à Paris, où il tisse des projets couvrant dix genres et trois langues, le tout dans une vie.
Quand Jesse Harris lui demande de faire un album, elle y voit une invitation à “réunir tout ce que je suis”, dit-elle – l’amour de Billie Holiday et de Lhasa de Sela, ses amitiés pour le flûtiste soudanais Ghandi Adam et pour les La guitariste guinéenne Abdoulaye Kouyaté, son admiration pour le grand crooner Henri Salvador et ses souvenirs de voyages en Afrique, et de vénérables chansons écrites avant la naissance de ses parents.
