
Fils De Philippe De Dieuleveult – Ce jeudi 18 mai prochain à 21h10, France 2 diffusera Dieuleveult, le Noyé du fleuve. Un documentaire revisitant la mort de l’animateur de renom qui n’est pas, pour le dire crûment, du goût de son fils. Le présentateur vedette Philippe de Dieuleveult et cinq autres ont disparu le 6 août 1985, dans des circonstances mystérieuses.
Il s’était lancé dans une expédition extrême pour faire flotter les 300 kilomètres (186 miles) jusqu’à l’océan Atlantique, mais était mort dans les cascades d’Inga. La noyade est l’histoire officielle qui a été brisée au fil du temps alors que des détails sur les événements clés ont été révélés.
Aujourd’hui, 37 ans plus tard, le cinéaste Yannick Saillet et la journaliste Anna Miquel ont décidé de consacrer leur temps à l’affaire en réalisant un documentaire à son sujet. Tugdual Dieuleveult, le fils de l’intrépide dessinateur, trouve cela de mauvais goût.
En colère contre le documentaire sur son père, Tugdual Dieuleveult
Tugdual Dieuleveult était invité sur Sud Radio pour évoquer son opposition au film. Dieuleveult, le fondateur des River Dwellers, pense que tout est simple : « Rien n’est faux, pourtant tout est très orienté. À toutes fins pratiques, personne ne peut prouver quoi qu’il en soit ce qui s’est passé le 6 août 1985.
A mon avis, la thèse de la noyade est démystifiée très rapidement après avoir entendu cette publicité. Quand les gens se font passer pour des journalistes, je ne les prends pas au sérieux. Une théorie rapidement démentie qui est loin d’être la seule source de malaise dans la vie de Tugdual.
En effet, il reproche à France Télévisions et Gaumont d’avoir confié le projet à la journaliste Anna Miquel, qui a précédemment couvert l’affaire Dieuleveult. Selon le fils de l’explorateur, elle a écrit une enquête pour le magazine XXI basée sur un faux.
La carrière journalistique du fils de Philippe de Dieuleveult
Plus tard dans la même interview à la radio, il met en doute le documentaire en affirmant qu’il n’y a pas de contradiction entre les nombreuses affirmations faites. Parce que les parties nommées ne sont souvent plus en vie pour se défendre, c’est le cas.
L’un des témoins a mentionné que ma mère croyait à la théorie de la noyade pour obtenir l’argent de l’assurance. Ma mère n’est plus là pour se défendre. Encore une fois, je dirai que je ne pense pas que ce soit journalistique de permettre que des commentaires comme celui-là soient faits.
Le mystère entourant la disparition de Philippe de Dieuleveult dans une Zare dirigée par le dictateur Mobutu et son double rôle d’animateur et d’agent de la DGSE ne fait que s’approfondir. Il semble que le sort de Tugdual sera similaire à celui de l’animateur de La Chasse au trésor. C’est un journaliste qui travaille actuellement dans les médias, souvent associé à Christophe Hondelatte.
À partir du 15 mars 1981, il co-anime le jeu télévisé La Chasse aux trésors sur Antenne 2 aux côtés de Philippe Gildas. Le jeu captivera la francophonie pendant au moins quatre ans. Il attire les téléspectateurs par sa sympathie, son humour et sa volonté de prendre des risques (sauter d’un hélicoptère, faire de la plongée sous-marine, sauter d’un avion, etc.) car l’émission est enregistrée dans un nouveau pays chaque semaine.
L’émission, diffusée le dimanche soir, attirera fréquemment les plus grandes foules. Il chevauche fréquemment une Yamaha Ténéré dans ses aventures. Le jeudi 18 mai, un nouveau documentaire sur la disparition mystérieuse de Philippe de Dieuleveult en 1985 est diffusé sur France 2.
Un long métrage qui a mis en colère les enfants de l’ancien animateur de La carte au trésor. La thèse développée par la co-directrice Anna Miquel n’est pas remise en cause par ces dernières découvertes, comme le révèle Tugdual de Dieuleveult dans les pages du Parisien.
Le documentaire sur tous les combats. Le jeudi 18 mai, France 2 diffusera Dieuleveult : Les disparus du fleuve. La mort de l’animateur du jeu télévisé des années 1980 “La chasse au trésor” est revisitée dans ce format allongé. Le 6 août 1985, Philippe de Dieuleveult et six autres personnes ont disparu alors qu’ils descendaient en rafting la dangereuse rivière Zare. Après ce drame, de nombreuses rumeurs se sont répandues, de l’accident à la bavure en passant par l’assassinat.
Après cela, France 2 a tenté de tirer le rideau sur l’ensemble. Pourtant, Tugdual de Dieuleveult, fils d’explorateur, ne fait pas l’unanimité dans son appréciation du documentaire. Cet individu, ainsi que son frère et sa sœur, ont refusé de participer à l’étude. Une décision qu’il a défendue dans les pages du Parisien le 17 mai.
Puisque notre père est un personnage public, n’importe qui peut parler de lui. Il l’a dit sans ambages : “On a un vrai problème avec la fonction publique et Gaumont (les finances) de faire confiance à une femme qui a déjà rien écrit sur cette affaire.”
Tugdual de Dieuleveult ne s’est pas privé de critiquer l’autre co-réalisatrice du documentaire, Anna Miquel, dans ses discours. L’enquête de 2008 de ce journaliste, “Les Crocodiles du Zambèze”, est parue dans le magazine français XXI. Le journal national a rappelé son affirmation selon laquelle “les aventuriers français avaient été assassinés par les services secrets de Mobutu” dans cet article. Tugdual de Dieuleveult avait toujours douté de l’authenticité des preuves fournies, peu importe le nombre de documents produits.
Il a assuré à tout le monde qu’elle avait menti, acheté des documents et diffusé de fausses informations. Avant de poursuivre très lentement, “Elle n’est pas légitime pour faire un documentaire sur notre papa.” Si Anna Miquel se pense “légitime à 200%”, alors son collègue Yannick Saillet peut en dire autant. Les circonstances de la disparition de Philippe de Dieuleveult sont encore entourées de mystère.
Mort de Philippe de Dieuleveut : l’enquête sera bientôt relancée
Depuis ce drame, les amis et la famille de Philippe de Dieuleveut en sont venus à croire que l’armée zaïroise a tué l’animateur de l’émission d’Antenne 2 La carte au trésor et que le gouvernement français l’a couvert. Son neveu Alexis, le fils de Jean, a récemment relancé l’intérêt pour l’affaire. Le 23 février de cette année, il a demandé la réouverture du dossier afin de découvrir ce qu’il pense être la vérité sur la mort de son oncle.
Fils De Philippe De Dieuleveult : Tugdual de Dieuleveult , Erwann de Dieuleveult
Ce chef de cabine d’Air France avait déclaré dans une interview au Parisien quelques jours auparavant : “Je souhaite que la thèse de la noyade soit abandonnée et que le gouvernement français admette qu’il y a eu un coup d’État militaire.” En ce samedi 13 mai dernier, justice a été rendue.
Vous avez le Zare de Mobutu et ses forces brutales, la guerre chaude en Angola et ses mercenaires cubains, la cellule de l’élysée franco-africaine, le service et la Grande Muette aux gueules plus tranchées que jamais en toile de fond.
Presque trop pour un roman, mais c’est une histoire vraie qui n’a pas encore trouvé sa fin heureuse. Près d’un demi-siècle après la disparition de Philippe de Dieuleveult et de son équipage dans les fougueux rapides d’Inga sur le fleuve Zare (aujourd’hui le Congo), le drame continue de défrayer la chronique. Philippe était l’animateur vedette de La Carte au Trésor d’Antenne 2, rebaptisée plus tard France 2.
Les rives en voie de disparition de la rivière
Ce jeudi 18 mai prochain, à 21h10 GMT, Dieuleveult, la chaîne de l’animateur disparu, diffusera un documentaire de Dieuleveult, Anna Miquel et Yannick Saillet, intitulé “Les disparus du fleuve”, qui proposera des entretiens avec des témoins oculaires, des membres de la famille des victimes, et d’éminents Français et Zaïrois comme le commandant Christian Prouteau, chef de la cellule antiterroriste de l’Élysée, et And
Le documentaire assume quasiment la thèse avancée pour la première fois quelques semaines après le drame du grand reporter de France 2 Philippe Alliot-Filion selon laquelle la vedette et son équipe auraient été assassinés par des éléments des forces de sécurité zaïroises le 6 août 1985. La théorie pointe des zones d’ombre, des comportements suspects de la part des autorités françaises en tant que Zaïrois, et interroge le passé avéré de l’agent de la DGSE Dieuleveult.
Le potentiel d’une éruption
Bien que la possibilité d’un retournement de situation ait été évoquée, les cinéastes vont plus loin en pariant leur projecteur sur l’hypothèse que l’assassinat était prémédité en se basant sur le témoignage d’anciens membres des services mobutistes. Si l’on en croit les informations, Dieuleveult et son équipe travaillaient pour la DGSE lorsqu’ils ont été capturés par des agents de la DSP et brutalement interrogés avant d’être exécutés sur les services du champ de bataille en France et au Zaïre.
Cette thèse est confortée par la publication, en 1994, de J’ai vu mourir Philippe de Dieuleveult de l’ex-agent des services secrets zaïrois Okito Bene Bene, dont les révélations entraînent l’ouverture d’une information judiciaire finalement close par un non-lieu. L’ex-DSP avait expliqué que des soldats zaïrois alertés par un signal d’un commando mercenaire sur le fleuve avaient attaqué les radeaux.
Deux des détenus auraient été tués lors de l’attaque initiale, et un troisième aurait succombé à ses blessures pendant sa garde à vue. Après avoir été interrogés par la DSP, les quatre autres, dont Dieuleveult, auraient été exécutés par un commando, une tâche à laquelle Bene Bene affirme avoir participé.
Obstacles d’autorité constants
Prenez son livre avec un grain de sel. Alexis de Dieuleveult, fils et héritier du présentateur, a déclaré : “Il y a des éléments qui sont exagérés, voire inventés, mais il y a aussi beaucoup de vérités qu’il n’a pas pu inventer.” Son père avait publié Noyade d’État, une enquête approfondie sur la disparition, fin 2022.
Une nouvelle édition qui intègre de nouvelles informations et des découvertes d’archives – dont le témoignage du ministre français des Affaires étrangères Roland Dumas – jette un doute sur la version que Dumas lui-même défendait sans relâche à l’époque : que les aventuriers ne pouvaient pas être morts d’autre chose qu’un accident.
Les archives de l’ambassade de France à Kinshasa, qui n’étaient pas référencées dans l’enquête ouverte à la fin des années 1990 mais que Dieuleveult a pu consulter, évoquent à plusieurs reprises la possibilité d’un attentat tout en soulignant les dangers présents dans la zone.
