Famille Astor Loctudy – Ils étaient les sergents héréditaires des forts barons de Pont-l’Abbé à Loctudy, qui tenaient en arrière-fief les anciens seigneurs de Kérazan. L’église de Loctudy abrite une charmante architecture du XIIe siècle. Kerfloux, Kerlaez et al., et Riou de Kernuz sont toujours bien en vue.
Un Drouallen, seigneur de Kérazan, a servi magnifiquement sous D guay-Trouin comme l’un des marins. Kérazan a été donné aux Le Gentil de Rósmordruc par leur sœur, une famille encore bien représentée en Bretagne aujourd’hui.
Dans le cadre de la guerre d’Indépendance, le comte Louis-Ange-Aimé Le Gentil de Rosmordruc quitte la France pour l’Angleterre et n’y revient que pour jouer un rôle dans la Révolution française.
Les procès-verbaux d’enchères et de ventes du 1er Thermidor an II montrent que les objets ont été pris et vendus au profil de la nation. M. avait acheté le château et ses dépendances “au Cinquième feu” à l’ancien propriétaire du domaine. Kérazan est devenu membre de la famille Astor par le mariage de Mlle Arnoult avec M. Astor.
Les Astors sont originaires du Languedoc, une région du sud de la France. Le colonel Astor, né à Figeac, est représenté dans une illustration au crayon noir. Après avoir servi dans les guerres de la Révolution et de l’Empire, ainsi que sous la Restauration, il devient membre de la Chambre des Bourgeois.
Lorsque son fils, capitaine dans l’infanterie légère, est revenu de la campagne de Crimée, il a reçu deux décorations : la Légion d’honneur et la Croix de Victoria de l’Ordre du Bain .
Après la chute de l’Empire, il épouse Mlle Arnoult et entame une carrière dans la politique républicaine libérale. Il fut maire de Quimper et sénateur du Finistère, et il mourut respecté et vénéré par ses concitoyens après avoir largement contribué à leur prospérité grandissante.
Le donateur de l’Institut, Joseph Astor, était destiné à une vie plus calme. Il n’a pu suivre aucune voie professionnelle en raison de sa perte auditive survenue à l’âge de sept ans.
Il a passé la majeure partie de sa vie dans son domaine, épris de son amour de l’art et de la culture, préférant l’isolement au monde dont il était isolé par son incapacité.
Il avait aussi des arbres et des œuvres d’art de ses proches. Il alla même jusqu’à essayer de les améliorer, et il eut d’abord des pensées agréables.
Ces beaux Cottet, parmi lesquels Maurice Denis, Simon, Desvallières, Steinlen et Désiré Lucas sont ainsi visibles au musée. Il a été séduit par l’idée.
Lorsqu’il s’agit de ses décisions en fin de vie, la baisse de sa vue et les influences néfastes qui attendent l’amateur fatigué et désorienté sont à blâmer, ainsi que sa vision déclinante.
La collection Astor, telle qu’elle est, aurait dû être cataloguée et mise à la disposition du public. Elle a encore pour lui l’allure d’une surprise : c’est la découverte d’un peintre connu de quelques privilégiés.
Les Quimpérois comme Auguste-Denis Goy, qui fut jeté à Bret et conquis par les hasards de la vie, devinrent l’un des peintres les plus émouvants et les plus vrais. Il est sorti de sa cachette.
Depuis lors, il est libre de ne traduire que ce qu’il a vu, pas ce qu’on lui a enseigné. feutre. «B reton Interior», l’œuvre d’art incluse dans cette collection, capture l’esprit de la nature dynamique et délicate de cet artiste talentueux.
Hauts plafonds, immenses lucarnes à fleurons et grosses appliques sont autant d’éléments que l’on retrouve dans les demeures bretonnes de cette époque, comme le château de Kérazan.