
Ex Femme Boateng – Le mannequin polonais et ex-petite amie de Jérôme Boateng, Katarzyna Lenhardt, s’est suicidée, et une enquête des médias allemands (Correctiv et Süddeutsche Zeitung) a soulevé de nouvelles questions sur les circonstances de sa mort. Les preuves présentées jusqu’à présent laissent penser que le footballeur de l’Olympique Lyonnais a pu se montrer violent à son égard à un moment où il fait également l’objet d’une enquête pour violences conjugales dans une autre affaire.
Pourquoi Katarzyna Lenhardt a-t-elle choisi la mort ? Le média d’investigation allemand Correctiv et le journal national Süddeutsche Zeitung ont publié les résultats d’une enquête massive (plus de 48 000 mots) sur les “violences physiques, psychologiques et économiques” subies par plusieurs footballeurs professionnels et leurs équipes.
Parmi les cas évoqués figure le suicide d’un mannequin polonais suite à la rupture très médiatisée de sa relation avec Jérôme Boateng. Même un an et demi après le drame, des interrogations subsistent sur ce qui a poussé cette jeune maman de 25 ans à commettre l’acte qu’elle a commis le 9 février 2021.
Des nouvelles inquiétantes sur le défenseur allemand de l’OL ont fait surface grâce à des reportages dans deux médias différents. Des révélations faites avant le début du procès en appel du joueur pour violences conjugales contre son autre ex-petite amie, Sherin Senler.
L’enquête journalistique sur “Kasia” Lenhardt s’articule autour de plusieurs axes, dont la signature d’un accord de confidentialité, le témoignage de la mère de la jeune femme, des conversations entre le mannequin et des amis proches, et l’existence d’une photographie montrant une blessure à l’oreille.
Adrianna Lenhardt, la mère de Kasia, aurait révélé tout ce qu’elle aurait dit au suspect de suicide de sa fille dans les semaines qui ont précédé sa mort, dans un document confirmé comme authentique par l’avocat de la famille. La jeune femme lui a confié le 25 janvier 2021 qu’elle avait signé un accord de confidentialité après avoir subi des pressions de la part de Jérôme Boateng.
Ce contrat l’aurait obligée non seulement à garder un silence complet sur sa relation avec le footballeur, mais aussi à détruire, “immédiatement” et “irrémédiablement”, toute preuve physique ou numérique de leurs interactions passées. L’ancienne avocate de Jérôme Boateng affirme avoir insisté pour que le contrat soit signé.
Dans la même nuit, une violente dispute éclate. Selon la mère, sa fille n’a pas voulu signer le contrat au début, alors Jérôme Boateng l’a giflée et l’a blessée en lui accrochant sa baguette à l’oreille.
Elle dit avoir été frappée à plusieurs reprises”. Selon Correctiv et le Süddeutsche Zeitung, l’entourage de Katarzyna Lenhardt affirme qu’elle s’est sentie menacée peu avant sa mort mais qu’elle n’a pu en dire quoi que ce soit à cause d’un accord de confidentialité.
Dès lors, elle n’aurait eu aucun moyen de se défendre suite à l’entretien de Jérôme Boateng avec Bild publié le 2 février 2021 (exactement une semaine avant son suicide), dans lequel il “règle ses comptes” avec elle et l’accuse de chantage et d’alcoolisme ( l’accord de confidentialité n’aurait été contraignant que pour elle).
L’avocat des Lenhardt a qualifié certains détails de fabrications. L’article a fait l’objet de cyber-harcèlement et d’une campagne vigoureuse de la part de la presse avant d’être retiré et la publication a publié des excuses.
Le tapis de Munich a déclenché une enquête. Selon Correctiv et le Süddeutsche Zeitung, les avocats de Jérôme Boateng ont refusé de commenter “d’éventuelles spéculations médiatiques”.L’ex-petit ami d’une Lyonnaise a été reconnu coupable jeudi de violences conjugales à l’issue d’un procès de huit heures à Munich.
Un tribunal de Munich a condamné jeudi Jérôme Boateng à payer 1,8 million d’euros de dédommagement pour avoir agressé son ex-petite amie et la mère de ses deux enfants en 2018.
Après un procès d’une journée entière, les juges l’ont reconnu coupable de coups et blessures. Sa victime a raconté les événements qu’elle a trouvés offensants à travers le menu, mais il a nié les avoir commis. Le nouvel avocat de la défense de l’OL risque jusqu’à cinq ans de prison s’il est reconnu coupable.
Elle a déclaré que lors d’une dispute tendue pendant ses vacances dans les Caraïbes, l’ancien vainqueur de la Coupe du monde 2014 du Bayern Munich, âgé de 33 ans, lui avait d’abord lancé une lanterne. Il l’a laissé tomber, puis l’a regardé, et finalement l’a touché avec une boîte isotherme, ce qui a entraîné une coupure sur son attelle droite.
Elle a poursuivi en expliquant: “Il m’a piqué dans l’œil, il m’a mordu la tête et il m’a traînée sur le sol par les cheveux.”L’événement s’est produit dans la soirée de juillet 2018, dans un hôtel cinq étoiles, peu après l’élimination déchirante de l’Allemagne de la Coupe du monde de football 2018, étape 1 en Russie.
Boateng affirme que son ancien coéquipier était l’agresseur et que c’est elle qui a causé sa blessure à la lèvre. Bien qu’il ait tenté de convaincre les juges, il a été reconnu coupable d’avoir agressé la victime malgré ses protestations selon lesquelles il n’était pas violent.
À l’époque, le joueur était en négociation pour rejoindre le Paris SG, et il affirme que le désaccord porte sur les exigences que sa petite amie lui a imposées pour la suivre en France. Finalement, le transfert a échoué et Boateng est resté à Munich.
L’ancien couple est actuellement en cour pour se battre pour la garde de leurs deux filles de 10 ans, qui vivent avec lui. Cette question a également été au centre du procès de Munich.
