Dominique Baudis Cause Décès – VIDÉO – Nicolas Sarkozy l’a nommé au poste de “Défenseur des droits” en juin 2011. Il avait auparavant été maire de centre-gauche de Toulouse, ainsi que journaliste pour la radio et la télévision, ainsi que le chef du CSA , la rédaction du Figaro et l’Institut du monde arabe.
Défenseur des droits et ancien maire centriste de Toulouse, Dominique Baudis, âgé de près de 67 ans, est décédé jeudi matin. Il a été admis à l’hôpital du Val-de-Grâce ce week-end après avoir subi une attaque due au cancer de la prostate qui lui a été diagnostiqué l’été dernier.
Un ami a dit : « Il est parti paisiblement », et c’était un ancien journaliste de radio et de télévision qui était, entre autres, correspondant au Liban et animateur de l’émission télévisée. Ses funérailles auront lieu aux Invalides à Paris mardi à 15 heures.
Nicolas Sarkozy a nommé Dominique Baudis nouveau Défenseur des droits du pays en juin 2011. Il a été le premier à occuper ce poste et, en seulement trois ans, il a créé une institution totalement inédite. Son équipe de la rue Saint Florentin a été très impressionnée par son travail et l’a dit jeudi.
En 2003, lors de l’enquête sur le tueur en série Patrice Alègre, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il était impliqué dans des crimes violents, du proxénétisme et des meurtres alors qu’il était respectivement président du Conseil des affaires audiovisuelles et de l’Institut pour le Moyen-Orient.
Il avait auparavant été président de la rédaction du Figaro. Le maire, qui est un combattant de la boue de formation, a néanmoins réussi à “lutter contre le poison de la rumeur”, selon ses propres termes. L’histoire de la façon dont il est devenu complètement blanc en 2005 est racontée dans son livre Face à la calomnie.
discriminations et de promotion de l’égalité, le Défenseur des droits des enfants et la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNCDS), Dominique Baudis entendait « se mettre au service des gens les plus en difficulté ».
Le peuple français se souviendra toujours comment son premier Défenseur des droits, Georges Fenech, “a surmonté avec force et dignité un lynchage médiatico-judiciaire dans l’affaire Alègre, et a ainsi donné l’exemple du courage, de l’abnégation et de l’honnêteté”, comme l’a salué Georges Fenech, député au parlement du Rhône.
Quatre jours avant son 67e anniversaire, le jeudi 10 avril, à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, le défenseur des droits de l’homme et ancien maire centriste de Toulouse Dominique Baudis est décédé d’une forme généralisée de cancer. Un ami proche a précisé qu’il avait subi une opération du cervelet il y a quelques mois.
En juin 2011, Nicolas Sarkozy a nommé Dominique Baudis premier défenseur des droits. Il a également été président de la Fédération française de radiodiffusion et de l’Institut du monde arabe. Dans le sillage de François Bayrou, qui a exprimé son « chagrin » face à la perte de « son ami », « défenseur infatigable de l’intérêt général », toute la classe politique lui a rapidement rendu hommage.
C’est une énorme source de regret. Il a déclaré: “J’ai rencontré M. Baudis au tout début des années 1970, alors qu’il était président des Jeunes centristes, et nous sommes amis depuis.” C’était il y a quarante ans.
Dominique Baudis, dont le nom est toujours associé à la terrible rumeur dont il a été victime en 2003 dans l’affaire Alègre, a présidé le comité de rédaction du Figaro, le CSA, le régulateur français de l’audiovisuel, et l’Institut du monde arabe (IMA ).
M. Baudis a débuté sa carrière de journaliste au Liban en 1971, peu après sa sortie de Sciences Po. Il a couvert le conflit au Liban pour les chaînes françaises ORTF et TF1 au Proche et au Moyen-Orient. De retour à Paris en 1978, il anime un journal télévisé pour FR3 de 1980 à 1982. En 1983, il est élu maire de Toulouse, succédant à son père Pierre Baudis, en poste depuis 1971. Il abandonne alors son carrière de journaliste pour se concentrer sur la politique.
Il est élu au Parlement européen en 1984. Membre de l’UDF (Union pour la démocratie française) depuis 1986, il a été président du conseil régional de Midi-Pyrénées et a été réélu trois fois au parlement français (1988, 1993 et 1997).
En 1989, il utilise ses talents médiatiques pour soutenir le mouvement des “rénovateurs”, qui réunit des membres de l’UDF et du RPR en opposition à Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing. Avec sa nomination par le président Jacques Chirac à la tête du CSA en janvier 2001, il a été contraint de démissionner de l’ensemble de ses fonctions et mandats antérieurs.
Des prostituées de la région toulousaine l’ont entraîné dans l’affaire du tueur en série Patrice Alègre en 2003. Bien qu’il soit accusé de proxénétisme, de violences, de meurtre et d’actes de barbarie, il rend publique cette affaire bizarre dans un magazine de TF1. Avant d’être finalement disculpé par la justice en 2005, il racontera ses faux pas dans un livre intitulé Face à la calomnie.
Il a été élu président de l’Institut du monde arabe en février 2007. (IMA). Après avoir mené l’UMP à la victoire aux élections régionales de 2009 dans le Sud et l’Ouest de la France, il a été réélu député européen dans cette instance.