
Comment Est Mort Daniel Balavoine – Le chagrin frappe le Paris-Dakar le 14 janvier 1986. Un tragique accident d’hélicoptère coûte la vie au créateur de la compétition, Thierry Sabine, au chanteur Daniel Balavoine, pilote de l’hélicoptère, et à deux passagers dont un journaliste.
Le 14e segment de la compétition sportive débute à 4h00 du matin. La célébration longue de 843 kilomètres couvre la distance entre les villes maliennes de Niamey, Gorma et Rharous. Le temps est capricieux et une tempête de sable se profile à l’horizon. Cette fois-ci, Daniel Balavoine, qui avait déjà participé au rallye en tant que pilote en 1983 et 1985, n’était pas en course mais était là pour des raisons caritatives.
Tôt le matin, Thierry Sabine et l’interprète de L’Aziza se retrouvent à l’aéroport de Niamey pour s’envoler vers Gao. À 10 h 30, ils sont arrivés et ont discuté des pompes à eau avec le gouverneur malien. Les disputes deviennent très vives. Le gouvernement empêche les camions d’aide de l’ONG Paris du Coeur d’atteindre le Mali. Il est déjà 2 heures de l’après-midi et le temps presse.
Ensemble, Daniel Balavoine et l’organisateur d’origine du Dakar sont partis pour débuter le match de football du Dakar programmé à Paris entre les équipes de Gao et de Mopti. François-Xavier Bagnoud était prêt à décoller dans l’hélicoptère blanc de Thierry Sabine, mais la cérémonie s’est poursuivie puisque le gouverneur avait fait le déplacement et le chanteur en profitait pour poursuivre les négociations.
Deux heures plus tard, l’hélicoptère décolle pour le trajet de 250 kilomètres jusqu’au bivouac de Gourma-Rharous, où l’arrivée de l’étape est annoncée. Thierry Sabine a demandé à la journaliste Nathalie Odent du Journal du dimanche et au technicien radio Jean-Paul Le Fur de RTL de les rejoindre. Un autre ajout à l’équipe était le journaliste de sport automobile Jean-Luc Roy. Puis, à la dernière seconde, il s’écarte pour laisser parler Daniel Balavoine.
Le climat devient plus instable. Lorsque le crépuscule se transforme en nuit, le temps change. A 18 heures précises, la deuxième épreuve chronométrée débute officiellement à Gossi, où l’hélicoptère vient d’atterrir pour la première fois. Ils continuent de voler vers le haut malgré les rafales de vent.
Vingt-deux kilomètres avant d’atteindre Gourma-Rharous, le pilote prend la décision d’effectuer un atterrissage d’urgence. Il est sans espoir à ce stade de faire des progrès. Emportée par les vents, la machine vole bas et tente de patiner trois fois au sommet d’une dune avant de se perdre complètement.
Après avoir effectué quelques boucles en plein désert, l’hélicoptère perd rapidement sa stabilité, bascule vers l’avant et explose sur environ 150 mètres. Il est 19h20. à ce stade, et tout le monde à bord est mort sur le coup.
Daniel Balavoine a eu 33 ans en 1986. C’est une grosse affaire en France et il envisage de s’envoler pour le Paris-Dakar, dont la cinquième étape passe au cœur du Mali. Cependant, il perd tragiquement la vie dans un accident d’hélicoptère.
Alors, que s’est-il réellement passé le 14 janvier 1986 ? Les questions restent sans réponse en cette triste date anniversaire, 36 ans après. Le chanteur français a des liens personnels avec le célèbre rallye, y ayant participé à deux reprises (1983 et 1985).
Lorsqu’il parcourra le parcours Gourma-Rharous en ce jour de janvier 1986, il ne sera pas en compétition. Aux côtés du créateur de la course Thierry Sabine, il représentera le Paris du Coeur en tant qu’ambassadeur de bonne volonté lors de leurs déplacements. Le chanteur de “Je ne suis pas un héros” se rend dans une communauté malienne pour superviser l’installation de pompes à eau.
Aujourd’hui, l’utilisation du temps dépend beaucoup et des problèmes se profilent à l’horizon. En arrivant à Gao, Daniel Balavoine constate qu’une partie du matériel nécessaire aux pompes est bloquée sur les routes car les négociations traînent en longueur. Mais il suit Thierry Sabine pour donner le coup d’envoi d’un match de football entre Gao et Mopti, disputé dans le cadre de la compétition. Cela prend plus de temps que prévu.
A 16h10, un hélicoptère transportant un groupe de journalistes s’élancera pour les 250 derniers kilomètres de l’étape. Au départ, Daniel Balavoine n’est pas obligé de monter à bord, mais après une série d’événements malheureux, il se retrouve propulsé dans le rôle de mécanicien interne.
Le père de Joana n’apparaît qu’à la toute fin. Il souhaitait depuis longtemps un baptême d’hélicoptère, et Thierry en a enfin proposé un en tenue de vol complète. Le décollage a été retardé car il était près de 17 heures et un vent de sable rendait les conditions de vol plus difficiles que prévu.
Lorsque le soleil se couche, le vol devient plus difficile car l’hélicoptère n’est pas conçu pour les vols de nuit. A 19 heures, le pilote décide qu’il est trop risqué de continuer le voyage et prend une position défensive dans le désert, à vingt kilomètres de la destination.
A ce même instant, un mystère demeure : l’hélicoptère repart. Peut-être à cause de la pression de Thierry Sabine. Certaines de ses personnes interrogées ont déclaré qu’il semblait choqué par la décision du pilote d’écourter le voyage. L’unité est capable de suivre les phares d’un 4×4 d’en haut comme seule source d’éclairage.
En raison de sa vision altérée, il manque une dune de sable légèrement surélevée et finit par la traverser plusieurs fois, lui faisant perdre pied et tomber. L’impact projette l’hélicoptère à 150 mètres dans les airs, où il entre en collision avec plusieurs arbres avant d’exploser et de tuer cinq personnes.
Sabine, l’interprète de Couleurs d’Automne François-Xavier Bagnoud, la journaliste du Journal du Week-end Nathalie Odent et le technicien radio de RTL Jean-Paul Le Fur. À ce moment-là, l’équipage n’avait plus que huit kilomètres à parcourir avant d’atteindre sa destination.
lors de la 8e manche du Rallye Paris-Dakar. Le père de Joanna, qui était sur le point d’avoir un autre bébé, a couru la course en tant qu’ambassadeur de l’association caritative Paris du Cœur.
