Comment Est Mort Bernard Loiseau – Bernard Loiseau, chef cuisinier et restaurateur français, est né à Chamalières (Puy-de-Dôme) le 13 janvier 1951 et mort à Saulieu (Côte-d’Or) le 24 février 2003.
Bernard Loiseau est né en Auvergne en 1951 et est l’un des chefs français les plus en vue des années 1980 et 1990. Il a trois étoiles Michelin et une note Gault et Millau de 19,5/20. Cuisinière talentueuse, sa mère lui a transmis son amour de la cuisine française et certaines de ses recettes préférées, comme la tourte aux champignons et l’épaule au fromage.
En 1968, à l’âge de 16 ans, il entre au restaurant des frères Troisgros à Roanne7, où travaille également Guy Savoy à l’époque. Cette année-là, le restaurant reçoit sa troisième étoile Michelin, une reconnaissance du monde culinaire qu’il s’est juré d’atteindre un jour.
Claude Verger, l’un des mentors de Verger, l’engage à La Barrière de Clichy, Clichy, en 1975 pour diriger le restaurant qu’il compte racheter, La Côte de Or, à Saulieu, sur la Nationale 6 en Bourgogne, où le chef Alexandre Dumaine (1895 -1974) a largement contribué à la gloire de la cuisine française entre 1935 et 1964.
En 1982, Bernard Loiseau rouvre le restaurant (aujourd’hui Relais Bernard Loiseau) après l’avoir fermé pendant sept ans en raison de difficultés financières. Il consacra le reste de sa vie à redonner au restaurant sa splendeur d’antan, sur les traces de son illustre prédécesseur qu’il admirait.
De 1987 à 1990, il est l’invité de l’émission culinaire hebdomadaire Quand ça va ?Sur FR3 et animé par François Roboth, “C’est pas mieux !” est diffusé.En 1989, il épouse Dominique Brunet avec qui il aura trois enfants, Bérangère, Bastien et Blanche.
En 1991, il reçoit une reconnaissance gastronomique, trois étoiles Michelin, et publie son premier livre de cuisine, L’Envolée des saveurs. Il devient l’un des chefs les plus connus de la cuisine française en raison de sa générosité et de sa compréhension des médias, qu’il utilise pour promouvoir son établissement.
Bernard Loiseau débute sa carrière gastronomique en 1995, influencé par Paul Bocuse, Jol Robuchon, Georges Blanc, Alain Ducasse ou Marc Veyrat, en créant une gamme de produits dérivés de son nom et en ouvrant deux restaurants à Paris en 1998 et 1999 : Tante Louise (actuelle Loiseau Rive Droite) et Tante Marguerite (actuelle Loiseau Rive Gauche). Il développe également une gamme de plats pour la grande distribution avec l’entreprise de distribution alimentaire.
Au Second Marché de la Bourse de Paris en décembre 1998, Bernard Loiseau SA est présenté, faisant de lui le premier chef au monde à être coté à la Bourse, ce qui lui vaut une étoile dans le New York Times.
Le guide Gault et Millau a révoqué la note de 19/20 de Bernard Loiseau à 17/20 en 2003, et il a reçu une critique cinglante de François Simon dans Le Figaro, mais il a conservé ses trois étoiles Michelin.
C’est dans ce contexte qu’il a mis fin à ses jours le 24 février 2003, à l’âge de 52 ans, dans son appartement de Saulieu avec son fusil de chasse, sans explication. Les raisons de ses actions font depuis longtemps l’objet d’intenses débats politiques. Depuis, il est inhumé au cimetière de l’église Saint-Saturnin de Saulieu.
Après le décès de son épouse, Dominique Loiseau, et de son chef Patrick Bertron (son héritier et bras droit pendant 21 ans16), ils perpétuent l’héritage de l’œuvre paternelle à travers leurs trois enfants, Bérangère, Bastien , et Blanche, avec leur désir de perpétuer l’héritage de leur père.
xclusif Il s’agit d’une petite pièce de 20 mètres carrés située à environ deux cuisines plus loin. Un boudoir rebaptisé “salon BL” et transformé en beignet de mausolée en l’honneur du défunt chef.
Les clients du Relais Bernard Loiseau, à Saulieu, France, viennent au restaurant se réchauffer devant la cheminée et recueillir leurs souvenirs devant les murs couleur taupe : BL à la chasse, dans ses bottes et Barbour ; BL accueillant François Mitterrand ; BL fête sa troisième étoile chez Paul Bocuse… Et sur tous les clichés, ce même sourire, dans l’air du temps.
Il est apparu dans les années 1990, sur la plateforme Vivement dimanche au Musée Grévin, de Paris Match avec des briques Royco sur la soupe. Est-ce un symbole triomphant des arts culinaires ou un signe avant-coureur d’une catastrophe imminente ? Le visage de rictus de Bernard Loiseau appartenait au passé alors qu’il faisait pression pour la paix.
Il avait 52 ans. Y a-t-il une bonne raison pour que la star de la télévision trois étoiles la plus célèbre de France se suicide et laisse sa femme et ses trois jeunes enfants sans explication après seulement dix ans d’antenne ? Sa femme, Dominique Loiseau, lui rétorque “Un coup de folie”, à voix basse.
Il était « bipolaire », « maniaco-dépressif », et « capable de grandes bouffées d’euphorie et de sombres périodes d’angoisse », comme elle me l’expliquait tout à l’heure.Mais quel a été l’élément déclencheur ? Les documents obtenus par L’Express montrent que le rôle de Michelin dans cette affaire n’a pas été entièrement expliqué, et il mo.
