Claude Giraud (Journaliste) – On ne peut que deviner les raisons du retard, certains pointant du doigt les développeurs et d’autres les contraintes financières. Le coronavirus a été suggéré comme un possible coupable de notre malheur.
En tant que jeu vidéo dont on parle le plus de l’année, il a généré beaucoup de buzz en raison de ses visuels impressionnants et de sa distribution de haut niveau. Même avant l’annonce officielle, les développeurs nous tenaient informés et nous taquinaient avec de nouvelles informations sur le jeu pratiquement chaque semaine.
Malgré le revers, la société a continué à nous taquiner avec des pépites juteuses issues de la production.Alors que la plupart d’entre nous ont vu la bande-annonce INCROYABLE avec Keanu Reeves, peu d’entre nous savent que CD Project RED a publié une nouvelle vidéo montrant des tests de gameplay approfondis pour Cyberpunk.
Originaire de Lyon, en Algérie, elle avait une certaine expérience littéraire à son actif mais n’était pas largement reconnue. De plus, elle s’est très bien adaptée à la situation.Après des études de langues (anglais, allemand, arabe) qui auraient dû faire d’elle une traductrice, elle a travaillé dans des domaines très variés.
En bref, elle était dans le monde des affaires, mais maintenant elle s’est tournée vers les arts. J’avoue que j’ai parfois agi comme bibliothécaire. J’ai été reporter et dessinateur pour Lyon Libération. Qu’est-ce que j’ai fait d’autre ? Conseiller en littératie pour les événements à venir… Moi aussi, j’ai touché à l’édition. Et j’ai écrit une douzaine de livres, des romans, des essais et des nouvelles, révèle-t-elle dans une interview à l’AFP.
C’est Jean-Marc Roberts, son premier monteur chez Fayard en 1997, qui lui confie le commissariat d’une série pour Stock. En hommage à la chanson “A Forest” de The Cure, elle l’avait baptisée La Forêt.
En dehors de cela, dit-elle, “J’ai pas mal voyagé en Angleterre dans les années 1980 pour la musique. J’avais l’habitude de résider en Allemagne… Tout ce que je pouvais pour m’en éloigner
Un “drame”, une “catastrophe”, survenu le 22 juin 1999 à Lyon, coupe sa vie en deux, comme elle le décrit dans son livre “Vivre vite”, paru fin août chez Flammarion. Claude, son mari, a déclenché un incendie trop rapidement ce jour-là et a accidenté sa puissante moto, dont il ne s’est jamais remis.
Son récit de la période qui a immédiatement suivi la mort de sa mère a été publié dans “présent” en 2001. Elle y fait référence comme “le livre de la stagnation, de l’explosion et de l’effondrement immédiatement après”.
Car à 36 ans, elle avait un très jeune fils et avait quitté la maison qu’elle et son mari venaient d’acheter. Pour y commencer son deuil. J’ai vécu, j’ai écrit des livres. Récompensée pour sa collection 2007, “L’amour est très surestimé”, elle a remporté le prestigieux prix Goncourt des nouvelles écritures.
Cette mésaventure attendait son tour dans la chaîne fictive. Je savais depuis un certain temps que j’avais besoin de mettre un stylo sur papier et d’écrire le livre.Caluire-et-Cuire près de Lyon. Et avec elle, le besoin de donner un sens à certains événements est resté longtemps insaisissable.
Le ton sombre de l’histoire a été immédiatement salué par la critique et a attiré l’attention des comités d’attribution d’automne pour plusieurs prix. Il y a eu un effet domino comme dans un accident, qui est le résultat d’une série d’événements improbables. Entre à la Comédie-Française en 1962, la quitte l’année suivante, revient en 1972, devient sociétaire en 1976 et prend sa retraite en 1983.
Après avoir étudié avec Tania Balachova au Vieux-Colombier, Berthe Bovy et Jean Meyer au Centre d’art dramatique, et Debucourt et Fernand Ledoux au Conservatoire, il obtient trois premiers prix au concours de 1962 (Tragedy, Comédie classique , Comédie moderne) et accéder à la prestigieuse Comédie-Française.
Premier lauréat du Prix Gérard Philipe, il fait ses débuts dans Valère de L’Avare, joue Arsace de Bérénice, et narre “Le Retour de l’enfant prodigue” d’André Gide. Il a quitté la troupe de comédie française pour jouer dans l’adaptation acclamée de François Leterrier d’Un Roi sans divertissement de Jean Giono.
Après cela, il joue Phèdre aux côtés de Marie Bell au Théâtre du Gymnase, puis il part aux États-Unis, où ses interprétations d’Hippolyte et de Titus (Bérénice) lui valent le Theatre World’s Award.
Il interprète les œuvres des auteurs de la Renaissance Molière, Musset, Marivaux et Labiche à la Madeleine avec Jean-Laurent Cochet. Le Théâtre Moderne présente Who’s Afraid of Virginia Woolf d’Edward Albee, avec Madeleine Robinson et Raymond Gérôme, et Le Gardien d’Harold Pinter.
En 1972, il fait son retour comique, interprétant aussi bien des comédies classiques (Amphitryon, L’Impromptu à Versailles) que des drames (Richard III de Shakespeare, le rôle d’Edouard IV) et des tragédies (Antigone) (Curiace dans Horace de Corneille).
C’est un Musset (Les Caprices de Marianne) et un Billetdoux (La Nostalgie, camarade…). Il interprète les rôles exigeants de Penthée dans Les Bacchantes d’Euripide à l’Odéon (dans une production mise en scène par Cacoyannis) et de Créon dans Médée.