Charlotte Matzneff Parents

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Charlotte Matzneff Parents – Le 12 août 1936, à Neuilly-sur-Seine, France, Gabriel Matzneff est né. Avant sa naissance, ses parents ont fui la Russie après la révolution russe de 1917 et se sont installés en France. Puis ils se sont séparés alors que Gabriel Matzneff était encore un jeune enfant. Une des sœurs de Gabriel Matzneff et deux de ses frères. Ils grandissent dans un environnement artificiel.

En 1957, Gabriel Matzneff rencontre le romantique français Henry de Montherlant, et leur relation change sa vie à jamais. Gabriel Matzneff tient un journal privé depuis 1953. Celui-ci est accessible au public depuis 1976. Plusieurs romans de l’auteur, dont Ivre du vin perdu de 1981, Mamma, li Turchi ! de 2000, et La Lettre au Capitaine Brunner de 2015, sont fortement influencés par son enfance.

Plusieurs prix littéraires de l’Académie française, dont le prix Mottart en 1987 et le prix Amic en 2009, ont été décernés à Gabriel Matzneff. Et l’auteur reçoit le prix Renaudot pour son livre Séraphin, c’est la fin ! en 2013. Cette collection d’essais couvre un large éventail de sujets, de la violence à la religion au philosophe Schopenhauer. L’année suivante, en 2015, Gabriel Matzneff reçoit le prix Cazes pour La Lettre au capitaine Brunner.

Aussi, les vues de Gabriel Matzneff sur la pédophilie l’ont placé au centre d’une polémique. Cette polémique sera encore alimentée avec la sortie de Le Consentement de Vanessa Spingora le 2 janvier 2020. De manière autobiographique, Vanessa Spingora raconte l’histoire de son idylle avec Gabriel Matzneff. Lorsque l’auteur avait 50 ans, Vanessa Spingora n’en avait que 14.

L’une des actrices préférées de Jean-Philippe Daguerre dans le genre comique est Charlotte Matzneff. Parmi les productions dans lesquelles elle est apparue, citons : « Adieu, Monsieur Haffmann » (2018, 4 Molières, Théâtre Rive Gauche, Renaissance, Théâtre de l’œuvre) ; “Cyrano de Bergerac” (Théâtre du Ranelagh) ; « La Flûte enchantée », « Les Précieuses ridicules » et « Eurêka » (Théâtre des Variétés) ; “Le Bourgeois Gentilhomme” Elle a également co-fondé et dirige actuellement la compagnie Le Grenier de Babouchka avec Jean-Philippe Daguerre.

Elle a également joué avec Antoine Séguin à la Comédie de Paris dans Tragique Academy et Madeleine Burguet au Théâtre des Mathurins dans Prime Time. Elle aime le cinéma (vu dans La Chambre des officiers de F. Dupeyron et Par suite d’un arrêt de travail du personnel de F. Andrei) et apparaît dans de nombreuses émissions de télévision (Les Thibault de J-D. Verhaeghe, Le Cri de H. Baslé, Hôtel de France de P. Monnier, etc.).

Francesca Gee, qui avait 15 ans au milieu des années 1970, est l’une des nombreuses jeunes maîtresses de Gabriel Matzneff. Elle décide en 2004 d’écrire sur sa relation avec le prédateur désormais poursuivi par la justice, mais elle n’arrive pas à trouver d’éditeur prêt à franchir le pas. Elle rend compte d’elle-même en l’expliquant.

Lorsque “Le Consentement”, le récit choquant de la relation abusive de Vanessa Springora avec Gabriel Matzneff lorsqu’elle était adolescente, a été publié, elle a été choquée de découvrir qu’elle était la première “victime” de l’auteur. Pas tout à fait ça, ça. Seize ans plus tôt, en 2004, Francesca Gee, sous le nom de “La Passion Francesca”, figure éminente de nombreux livres et de la correspondance de Matzneff, a tenté de faire publier un manuscrit témoignant de trois ans d’une relation “destructrice”.

Il n’avait que 15 ans à l’époque (1973-1976), tandis que son amant avait 26 ans de plus. Francesca Gee, qui vit dans le Sud-Ouest depuis de nombreuses années, a aujourd’hui décidé de “crever l’abcès” à l’âge de 62 ans. Pourtant, la sexagénaire a préféré élargir ses horizons avec un journaliste du New York Times plutôt que l’establishment médiatique et éditorial français qui était, selon ses propres termes, trop complice.

L’article, publié hier, décrit en détail comment l’auteur a rencontré un “amateur de très jeunes filles” avec l’approbation (et peut-être même les encouragements) du père de la jeune fille, un journaliste britannique qui espérait accéder à la littérature et scène internationale à Paris coûte que coûte.

On y apprend comment un processus de domination et d’assujettissement s’opère sur la jeune adolescente, assez similaire à celui décrit par Vanessa Springora. Mais elle montre aussi, à travers de nombreux témoignages, à quel point les “soutiens-gorge longs” de Matzneff se sont répandus dans différentes communautés à l’époque. Ainsi, le gouvernement a pu négocier en douceur le transfert de sa « protégée » dans une école (Montaigne) à proximité de son domicile.

Le fait qu’il ait été plusieurs fois accompagné d’un “chaperon” chez un gynécologue qu’il connaissait malgré le fait que la pilule n’était pas encore légale pour les mineurs sans autorisation parentale en dit long sur l’homme.

Le New York Times confirme ce que Gabriel Matzneff avait précédemment révélé dans un livre : que le sujet était le Dr Michèle Barzach, qui a ensuite été ministre de la Santé de la France sous François Mitterrand et présidente de la branche française de l’UNICEF.

Michèle Barzach, qui a fait fi des demandes d’information routinières. Une partie de l’article traite des défis auxquels Francesca Gee a été confrontée en essayant de reprendre possession de son histoire et de se libérer de Matzneff en l’emprisonnant dans son propre livre, comme l’indique Vanessa Springora. Elle a accepté d’y passer un temps considérable uniquement pour Marianne.

M. Gee, Francesca En fait, en 1994, plus de vingt ans après la conclusion de l’histoire que j’avais longtemps cru être une ode à l’amour, il s’est avéré qu’il n’en était rien du tout. Ainsi, j’ai terminé mon premier brouillon en 1994; ce n’était pas très poli car j’avais encore des sentiments mitigés à propos de Matzneff et je n’étais pas allé assez loin dans mon analyse de son caractère et de ses motivations.

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J’ai critiqué les éditeurs, les politiciens et les journalistes qui l’ont soutenu. Mais honnêtement, ce n’était pas très bon du tout. Grâce à une connexion partagée, j’ai pu envoyer ce manuscrit à Marek Halter, où il a fini par se retrouver entre les mains de Jean-Marc Roberts (décédé en 2013 et qui travaillait au Mercure de France à l’époque, ndlr) . Je crois qu’il a été présenté au comité de lecture mais finalement rejeté.

Marianne : Ensuite, vous avez attendu encore dix ans avant de revenir. Qu’est-ce qui a déclenché la nouvelle entreprise, le cas échéant? En 2003, j’ai eu ma dernière rencontre avec Matzneff.

Il m’a maintenant demandé la permission d’utiliser une de mes images dans un livre publié par un éditeur belge, malgré le fait qu’il ne l’avait jamais fait auparavant, les utilisant à son gré et contre ma volonté. Lors de ma dernière rencontre, j’ai poliment refusé, et la conversation qui s’en est suivie était tellement hors de l’ordinaire que je me suis sentie obligée d’écrire.

J’ai appelé l’expert psychiatre Pierre Lassus après avoir terminé le manuscrit car il était l’une des rares personnalités publiques à avoir eu le courage de dénoncer publiquement le danger de Matzneff. Vers l’an 2000, en tant que directeur de l’Union pour la protection de l’enfance, il avait plaidé auprès des membres de l’Académie française pour qu’un de ses livres (Mamma li Turchi !) figure sur la liste restreinte de la plus haute distinction littéraire du pays.

Lassus a été assez cordial envers moi et m’a dit qu’il serait chargé de remettre le manuscrit à un de ses amis éditeur chez Albin Michel. C’était Thierry Pfister, après tout. Quand je l’ai rencontré pour la première fois, il était complètement captivé. Il était surtout préoccupé par le fait que j’étais prêt ou non à apparaître dans des émissions télévisées. J’étais soulagé et soulagé, car j’avais l’impression d’avoir été attaqué pour une grande partie de moi-même, la hiérarchie culturelle dans son ensemble.

J’étais déjà capable de jauger la force et la gravité de ses appuis ici. Ce retournement de situation me fait peur, pourtant j’avais quand même envie d’avancer. À partir de là, cela devient vraiment frustrant car de nombreux éditeurs ont manifesté leur intérêt à me rencontrer mais ont finalement refusé de travailler avec moi. Ils m’ont dit que j’étais trop chaud et dangereux, même si le laxisme des années 1970 concernant la pédophilie n’était pas tout à fait nouveau.

“Des exemples”, dit Marianne.

F.G. : Il y avait un jeune rédacteur au Seuil qui a depuis quitté le métier, et un autre aux Arènes. Cet individu avait écrit un livre sur un prêtre pédophile. Attaquer un prêtre posait peu de difficulté, mais Matzneff trouvait la tâche sensiblement plus difficile.

Le seul éditeur à ignorer ma soumission de manuscrit était Liana Levi, à qui j’ai envoyé le manuscrit. Denise Bombardier, qui a osé défier Matzneff sur le plateau des Apostrophes, et moi nous sommes croisés. Elle était charmante, mais elle n’a rien fait de très utile pour moi.

Enfin, j’ai pu entrer en contact avec l’éditrice de Bayard, Geneviève Jurgensen, et lorsqu’elle a lu le manuscrit, elle m’a invitée à déjeuner. Elle m’a crédité de plusieurs qualités vraiment attachantes tout en étant totalement franche sur sa familiarité avec Matzneff.

Pour lui, j’étais définitivement un écrivain, et le livre méritait d’être publié (comme le confirme Geneviève Jurgensen dans la story du New York Times, ndlr). Mais pas de Bayard, pour qui ce n’était pas le bon genre. Elle m’a ensuite orienté vers la rédactrice en chef de Grasset, Martine Boutang.Marianne : C’était la première fois que vous parliez à Grasset.

Pour la toute première fois! FG En fait, je pense que c’est Martine Boutang elle-même qui m’a fait entrer dans les bureaux Grasset de l’avenue des Saints-Pères. Il y a eu trois réunions entre juin 2004 et la fin de l’année/début 2005.

A chaque fois, des constats flous et confus suivis de la même conclusion : “ça n’a pas marché, donc c’était à refaire” Marianne : Demander une relecture à un auteur est une pratique courante dans toute maison d’édition.

Oui, c’est ce que j’ai d’abord cru, F.E. Cependant, il n’y avait rien de particulièrement clair ou cohérent dans les notes, c’est pourquoi, lors de notre dernière séance, j’ai demandé l’autorisation d’enregistrer Martine Boutang afin de mieux mettre en œuvre ses suggestions.

Les conseils étaient quelque peu contradictoires, car ils m’encourageaient à la fois à éviter de chercher des éditeurs supplémentaires et exigeaient que je travaille pour améliorer l’écriture. Et elle me protégeait d’un succès scandaleux si j’agissais ainsi.

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