Caroline Colombo Compagnon – Caroline Colombo, une Jurassienne, a appris cette semaine qu’elle était réintégrée dans le groupe d’entraînement élite de l’équipe de France de biathlon. Pour le biathlète de Mouthe (Doubs), qui vient de sortir d’un hiver glacial marqué par un passage en parcours en coupe du monde et des performances rappelant les Alpes russes sur le circuit de la Coupe IBU, c’est un retour aux sources qui n’a pas tout à fait de sens. Je n’y connaissais pas grand-chose, mais je n’attendais pas grand-chose non plus, car je n’ai jamais eu d’hiver à la hauteur de mes attentes.
J’ai eu l’impression que tout l’équipage ressentait la même chose, alors je savais que les choses allaient devenir collantes. Surtout dans l’année qui suit les Jeux olympiques, ils essaient de promouvoir les jeunes athlètes et d’écarter ceux d’âge moyen comme moi. Pourtant, je croyais que je finirais par y arriver puisque je faisais partie des prétendants et parce qu’Anas Bescond avait pris sa retraite. Je suis soulagé qu’ils aient opté pour un alignement de sept joueurs. Les résultats deviendront clairs après la première représentation.
Avant même de penser à la saison, je peux déjà dire que cela servira de bel exemple à suivre tout l’été. Tu peux avoir sept ans et n’avoir que des défauts. Je suis plus soucieux d’avancer avec cet équipage que d’affronter l’adversité.J’espère obtenir quelque chose de tout le monde dans ce groupe. Je suis ravi de travailler avec lui. Nous n’avons parlé qu’au téléphone jusqu’à présent, mais j’apprécie vraiment ce qu’il a ajouté à notre équipe fondatrice.
Ceux avec qui j’ai eu des conversations sont vraiment satisfaits des changements qu’il a apportés. Je suis content d’avoir un deuxième avis, même s’il émane d’un biathlète à la retraite qui a une meilleure vue d’ensemble en matière de ski. Pour être honnête, je n’ai aucune idée de ce qu’il envisage de mettre en œuvre, mais je suis convaincu que quoi qu’il en soit, ce sera pour le mieux. Stéphane Bouthiaux a affirmé qu’il insufflerait du charisme à l’équipe féminine, entraînant les améliorations progressives qui nous ont échappé ces dernières années.
Paulo, tu es le genre de personne qui m’aidera à combler les lacunes de mes soins de santé émotionnelle et mentale. Il a une vaste expérience au plus haut niveau, il sait donc de quoi il parle. Avoir l’opportunité de collaborer à nouveau avec lui me rend heureux. Je sais que pour réussir, je dois rechercher activement son attention, et j’ai l’intention de le faire efficacement.
C’est vrai que j’ai 26 ans, ce qui n’est pas tout à fait jeune de nos jours. Mais, chaque année, je fais de plus en plus d’améliorations. Alors que j’essaie d’abstraire le résultat brut, je me rends compte que c’est ma dernière chance d’améliorer mon tir et ma forme physique. Ce n’est pas le cas en ce moment, donc je ne l’envisage même pas. Il arrive sûrement un moment où une attention particulière est requise. C’est une expression que j’utilise fréquemment, mais récemment j’ai eu un peu plus de mal à mettre des mots. C’est la meilleure année possible !
Mes performances mettent souvent en scène des montagnes russes enneigées, et l’hiver dernier en a été une preuve supplémentaire. Si je veux des résultats cohérents, je dois apprendre à canaliser mes efforts. Gagner la Coupe IBU, puis se classer dernier, est un problème difficile à résoudre et un problème que les entraîneurs et le sélecteur n’apprécient pas. Tout prend sens maintenant.
A moi d’y remédier et de gagner en régularité en mettant en place les mesures nécessaires. Il a tout ce qu’il faut pour être une petite émeute. C’est un peu un acte de foi. Comme on l’a vu avec d’autres athlètes, une fois qu’elle est là, il n’y a plus qu’à surfer sur la vague de la confiance.
Lorsque vous tirez trop fort, vous vous retrouvez avec un gâchis mutilé. Pour cette saison, Caroline Colombo a réussi à serrer son corps dans ses positions les plus serrées possibles. Après un an de bouleversements et cette blessure du 28 juin 2017, il réalise une saison réussie et peut enfin retrouver le sourire. Il a participé à dix épreuves de la Coupe du monde dans cinq pays différents.
L’athlète est envoyé à l’hôpital après avoir subi une grave chute dans un virage lors d’une épreuve de ski de compétition à Font-Romeu (Pyrénées). Une fracture ouverte de la cheville droite est le diagnostic dans ce cas. J’ai regardé mon pied d’un côté et mon genou de l’autre alors que mes chaussures étaient retirées. J’ai regardé mon entraîneur dans les yeux et j’ai dit : « Je serai là pour les Championnats du monde », témoigne la Canadienne française, le sourire aux lèvres.
À ce moment-là, une toute nouvelle vie commence. Selon les professionnels de la santé, il n’est pas radioactif. “Ils m’ont dit que ma carrière était terminée aujourd’hui, après l’opération”, a déclaré le patient. Cette skieuse dévouée a fait un bref retour sur les pistes cinq mois plus tard, et elle l’a fait avec enthousiasme et courage.
J’ai décidé d’arrêter car l’épuisement mental l’emportait sur mon appétit.Petit à petit, avec l’aide de son ancien entraîneur Nicolas Ardiet et du reste de l’équipe de France, Caroline Colombo reprend le contrôle de la situation après une longue pause. J’avais 25 minutes de retard sur les autres filles au début des entraînements car je n’avais pas de rep.
Peu à peu, j’ai remonté l’horloge jusqu’à ce que je me retrouve finalement devant eux quatre mois plus tard. J’ai vu beaucoup de monde aller et venir au club de Mouthe, mais personne d’autre n’avait le même niveau de détermination et de volonté de gagner qu’elle, raconte Nicolas Ardiet, entraîneur du club depuis 2003.Dans son club, Caroline Colombo rend régulièrement visite aux plus jeunes pour les châtier.