Bernard Loiseau Bipolaire – Il y a une dizaine d’années, le chef français mondialement connu s’éteignait à Saulieu, en Côte-d’Or. Il était hyperactif, anxieux et déprimé d’être considéré comme socialement inférieur. Extrait du numéro du 9 février 2020 du magazine “13h15 le dimanche”.
Le journaliste et auteur Philippe Labro a été l’un des premiers à voir où le chef triplement étoilé Bernard Loiseau n’était pas à la hauteur, et il était un ami proche de Loiseau. Vous avez affaire à un homme anxieux, curieux, certain et dubitatif malgré son calme extérieur et sa confiance. Ou, le doute est la clé qui ouvre la dépression, et il l’a toujours eu chez lui. Il a confié à “13h15 le dimanche” qu’il allait “dissimuler, planifier, et mettre une chape de plomb” sur le “monstre” du doute (replay).
Chaque hiver, le chef mondialement connu de Saulieu, en Côte d’Or, vit des épisodes dépressifs. l’anxiété devient plus forte et plus oppressante : Sa femme et mère de ses trois enfants, Dominique, qui a repris son entreprise après s’être suicidé le 24 février 2003 avec un fusil de chasse, a témoigné qu’il passerait d’un plein d’idées à un plein doutes à leur sujet dès le lendemain. Il y a d’abord eu de la joie, puis de l’inquiétude. J’ai toujours pensé que cela faisait partie de sa personnalité…”
Dans les jours qui ont précédé sa mort, il était “particulièrement déprimé, négatif”.
Maintenant, je me rends compte qu’il était vraiment bipolaire, ai-je dit. Cette ancienne journaliste détient aujourd’hui une maîtrise en biochimie et microbiologie, et elle raconte qu’il y a trente ans, personne ne savait ce qu’était le trouble bipolaire.
Dans les jours qui ont précédé sa mort, il était extrêmement déprimé et négatif. Bien que, “Il semble toujours nous lancer des balles courbes en hiver, et nous n’avions aucune idée de ce que ça allait être cette fois.” Et deux autres nouvelles vont encore plus enrager le public en février 2003…
Dans la dernière édition de leur guide, le Gault & Millau a abaissé sa note de 19 à 17 sur 20, et un récent article du Figaro laissait entendre qu’ils pourraient perdre leur troisième étoile dans un futur proche. troisième étoile… Je lui ai parlé au téléphone plusieurs fois à cette époque, et je me souviens avoir pensé , “On dirait que toutes les barrières qu’il a érigées entre son optimisme et son anxiété se sont effondrées.” C’est un souvenir que Philippe Labro chérira toujours.
Le célèbre chef français Bernard Loiseau a mis fin à ses jours le 24 février 2003. Aucune raison n’a été donnée. Près d’une décennie et demie après le drame, ses proches dressent le portrait d’une personne anxieuse et prédisposée à la dépression, ce qui a peut-être expliqué ses agissements.
Le magazine d’information de 13h15 Le numéro du 9 février du Dimanche était entièrement consacré au célèbre chef français Bernard Loiseau. Alors qu’il a disparu en 2003, le restaurateur triplement étoilé au Michelin n’a jamais semblé satisfait de son succès. Un de ses amis proches, le journaliste Philippe Labro, a confirmé sur une émission de France 2 que :
Dominique, sa femme sans méfiance, a également donné une interview pour l’émission. Bien qu’elle ait décrit son mari comme déprimé et violent, surtout pendant les mois les plus froids, elle n’a aucune idée de la sévérité avec laquelle le père de ses enfants a été maltraité. Il se réveillait un jour avec une tête pleine d’idées, puis se remettait complètement en question le lendemain. Il y eut d’abord de l’exaltation puis de l’inquiétude. De la façon dont je l’ai vu, cela avait à voir avec qui il était en tant que personne.
Bernard Loiseau était-il un maniaco-dépressif ? C’est ce qu’a dit la femme du chef, évoquant de sérieux vides présents depuis des années. Je réalise maintenant qu’il était vraiment bipolaire. Pourtant, il y a trente ans, personne ne savait ce qu’était le trouble bipolaire. Dans les jours qui ont précédé sa mort, il était anxieux et négatif à une faute. Néanmoins, il nous a toujours porté de tels coups pendant l’hiver, nous ne savions donc pas à quoi nous attendre cette fois-ci.
Le Gault & Millau, le guide gastronomique de renommée mondiale, a abaissé la note de Bernard Loiseau de 19,5 à 17 sur 20 en février 2003. La goutte d’eau pour un homme qui avait du mal à croire en ses propres capacités et était terrifié à l’idée de perdre l’une de ses étoiles Michelin tant convoitées. Le 24 février de cette même année, à son domicile de Saulieu, il utilisera son fusil de chasse pour se suicider.
Il est revenu à Philippe Labro :
Le jour où des commérages malveillants et féroces se sont répandus à son sujet, perdant peut-être sa troisième étoile, est entré dans le fruit est le jour où le ver a été planté. Je lui ai parlé au téléphone à quelques reprises récemment, et je pouvais dire que les barrières qu’il avait construites entre son optimisme et son anxiété s’effondraient.
Dominique, sa femme sans méfiance, a également donné une interview pour l’émission. Bien qu’elle ait décrit son mari comme déprimé et violent, surtout pendant les mois les plus froids, elle n’a aucune idée de la sévérité avec laquelle le père de ses enfants a été maltraité.
Un jour, il était plein d’idées de projets, et le lendemain, il les remettait sérieusement en question. Il y eut d’abord de l’exaltation puis de l’inquiétude. De la façon dont je l’ai vu, cela avait à voir avec qui il était en tant que personne.