Benoît Magimel Jeune

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Benoît Magimel Jeune
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Benoît Magimel Jeune – Il n’a plus besoin de gonfler sa poitrine comme le “Momo” de “La vie est un long fleuve tranquille” (1988) pour s’imposer : après près de 70 films, un César dans un second rôle pour “La tête haute” (2016) , prix d’interprétation masculine à Cannes pour “La pianiste” (2001), ce nouveau César pour “De son vivant” vient le consacrer comme une figure du septième art.

La dramatisation d’Emmanuelle Bercot met en scène une quadragénaire atteinte d’un cancer qui se prépare courageusement à la mort après une période de déni. Il n’y a aucun doute là-dessus.

L’apparence cadavérique de son personnage cache un homme qui a essuyé quelques tempêtes. C’est un film sur la mort, mais surtout un film sur la vie”, a déclaré le réalisateur lors de la réception de son prix à l’Olympia Theatre de New York.

Benoît Magimel, qui n’avait que 13 ans lorsqu’il a fait sensation sous le nom de “Momo” Groseille-Le Quesnoy, a toujours reconnu le défi de commencer si tôt. “Avant, j’étais un enfant star. La pensée que tout cela va s’arrêter est effrayante.

Ni moi ni personne d’autre n’avions été alertés de ce fait”, confiait-il à l’AFP en 2011. Il y a généralement beaucoup de parents de substitution sur scène, et tout d’un coup, tout s’arrête et nous le perdons.

Le fils d’une infirmière et d’un employé de banque divorcé précocement, né à Paris le 11 mai 1974, a avoué avoir eu des “moments durs” dans son enfance. Parce que j’avais peur de passer à côté, je m’y suis accroché” En fait.

Benoît Magimel Jeune

Il est propulsé sur le plateau d’Etienne Chatiliez par un communiqué de Libération. Tout cela m’a absolument fasciné “Pour l’instant. Il a abandonné l’école pour poursuivre une carrière dans le cinéma à l’âge de seize ans.

Il a mis du temps à émerger : “La Fille Seul” de Benoît Jacquot et “La Haine” de Mathieu Kassovitz ont été les premiers à le lancer proprement en 1995. En 1996, il partage la vedette avec Catherine Deneuve en tant que jeune voyou virulent dans “Les voleurs” d’André Téchiné.

Dans “Enfants du siècle” (1999), il incarne Juliette Binoche, la petite amie d’Alfred de Musset, la mère de sa fille Hannah. “La pianiste” de Michael Haneke, interprété par Isabelle Huppert et Haneke en séduisant musicien aux mains d’Isabelle Huppert, est la consécration cannoise.

Claude Chabrol, l’admirateur de l’acteur, a déclaré: “J’ai rarement vu quelqu’un explorer son rôle à ce point.” L’acteur a tout joué, des rois aux voyous en passant par les séducteurs, dans un CV inégal.

Néanmoins, il refuse d’incarner Mesrine, pour lequel Vincent Cassel devrait remporter un César, car il lui manque “la carrure”. Un seul plan a failli lui coûter l’occasion de voir +La Pianiste+, selon lui.

L’humoriste aux cheveux d’or a été condamné à trois mois de prison en 2017 pour avoir tenté d’acheter de la cocaïne. Une toxicomanie “ne datant pas d’hier” a été découverte par lui en 2016 dans une autre affaire.

« Je ne le fais pas pour fêter quoi que ce soit ; je le fais pour moi, seul, et avec beaucoup de culpabilité. C’est quelque chose que je préfère éviter à tout prix, et je ferai tout ce que je peux pour l’éviter » Il a reconnu sa culpabilité devant le tribunal.

Au cours du procès, nous avons découvert un homme qui ne ressemblait en rien au mâle ressemblant à un sphinx avec des yeux bleus et un menton fendu. Benoît Magimel, né le 11 mai 1974 à Paris, est surtout connu pour son interprétation de “Momo Groseille” dans le film culte d’Étienne Chatiliez, La vie est un long fleuve tranquille.

Le jeune, qui n’avait que 14 ans à l’époque, a choisi d’abandonner l’école pour pouvoir se concentrer uniquement sur sa carrière naissante. Un pari risqué, mais réussi. Il a ainsi eu l’occasion de travailler avec certains des interprètes et cinéastes français les plus acclamés, comme André Téchiné, Xavier Beauvois, Michael Haneke, Mathieu Kassovitz et La Haine de Mathieu Kassovitz.

Une nomination au César du meilleur espoir masculin en 1997, et un prix du meilleur acteur au Festival de Cannes en 2001, lui ont été décernés pour sa prestation dans La Pianiste. La tête haute (2015) d’Emmanuelle Bercot lui vaut en février 2016 le César du meilleur second rôle masculin dans un second rôle. Pour La Fille de Brest, il parvient à retrouver la trace du cinéaste (2016). En attendant, il fait son grand retour à la télévision.

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