Bastien Loiseau Fils De Bernard – La Vice-Présidente Bérangère Loiseau a récemment été promue de son poste précédent de Directrice Marketing et Communication du Groupe Bernard Loiseau. Elle aura pour tâche d’épauler le président Dominique Loiseau, toujours à l’affût des clients de l’entreprise. Blanche Loiseau, diplômée d’un master Arts culinaires et innovation de l’Institut Paul Bocuse, a repris le chemin du Chef Patrick Bertron à La Côte d’Or après plusieurs années d’absence. Désormais, Bastien Loiseau est l’administrateur du groupe.
La famille souhaite “donner un nouvel élan et une nouvelle dynamique à cette entreprise emblématique du patrimoine gastronomique français” et “avec ce nouvel ancrage familial, inscrire les valeurs qui la caractérisent dans le temps, et, avec ambition, les capables dans le monde entier “.
Bérangère Loiseau n’a que 13 ans lorsque son père, Bernard, magnat de la presse et triple vedette des Relais, décède. Pendant la prochaine décennie, la presse spéculera sans relâche sur les causes de son acte, notamment la pression de Michelin, l’assassinat de voix critiques, l’épuisement, la vie personnelle et le surmenage.
Néanmoins, la tribu avance malgré les rumeurs et les mauvais présages ; En 2013, Bérangère est revenu à la tête de sa famille après avoir fréquenté une école de commerce, effectué des stages à New York et Annecy, et obtenu un diplôme d’un programme d’arts culinaires au Culinary Institute of America.
Soucieuse d’amener l’entreprise là où personne ne l’attend et de casser son image « d’institution » afin de séduire les jeunes générations, une jeune femme a pris en main les comptes de l’entreprise sur les réseaux sociaux et envisage d’agrandir la division épicerie fine de l’entreprise avant prendre en charge le marketing, les relations publiques et d’autres opérations commerciales de l’entreprise. L’esprit de Loiseau meurt, et Bérangère prend le relais comme porte-parole.
Comme dirait Bérangère Loiseau : La seule complication qui peut découler de ce nom est le rappel des circonstances entourant la mort de Papa. a, ça fait si mal. Mais à part ça, c’est un nom dont on est légitimement fier, et envers lequel on ressent une certaine pudeur. Bien sûr, nous avons beaucoup de responsabilités à cause de ce qu’on nous a donné, et nous ressentons une certaine pression pour être à la hauteur du travail acharné et des sacrifices de nos parents.
Pourtant, la plupart des gens aimaient papa et sont généreux envers nous. Et puis, on ne rentre pas dans le même métier que lui ; si mon frère l’avait choisi, ce serait peut-être un fardeau. Au lieu de cela, c’est ma sœur cadette qui est attirée par ce chemin ; c’est une fille, donc elle fait les choses différemment ; elle vient d’avoir 21 ans; elle a étudié à l’Institut Paul Bocuse ; elle a une maîtrise en cuisine; et elle est sur le point de se lancer dans sa première expérience professionnelle en cuisine.
Aucun de nous trois n’a jamais été un dissident parce que nos parents nous ont toujours donné carte blanche pour poursuivre nos intérêts individuels. Ils ne nous ont jamais fait sentir le poids de notre héritage, mais nous devions lui donner tout ce que nous avions. J’ai eu une formation plus littéraire et j’ai suivi un programme préuniversitaire à Sciences Po avant de m’inscrire en école de commerce, mais j’ai toujours su que je pouvais me remettre sur pied et entrer dans le monde de l’entreprise avec les connaissances acquises.
Il était impensable pour moi de trouver un emploi ailleurs car je considère que mon bureau fait autant partie de la famille que n’importe qui d’autre dans la maison. Nous avons été imprégnés d’un amour de l’hospitalité et d’un dévouement à l’industrie hôtelière par un père qui était également dévoué à son objectif de défendre les agriculteurs et l’art de vivre à la française. Sa réputation et ses principes ont survécu après lui.
C’est une saga familiale car il a toujours consulté sa mère avant de faire des choix de vie importants, et depuis qu’elle a créé l’aventure à ses côtés. Maintenant que nous sommes arrivés à cette conclusion logique, nous ne nous demandons pas s’il l’a réellement fait ou non; après tout, être piégé dans cette cellule doit être horrible. “L’esprit Loiseau”, c’est être authentique et connecté à son environnement tout en restant convivial et accueillant.
Papa avait toujours une longueur d’avance sur les autres en ce qui concerne sa philosophie culinaire; il a été la première personne à utiliser le refroidissement par eau glacée, et tout le monde pensait qu’il en était fou. Il a été le pionnier d’innovations telles que la bourse et les spas de jour. Il a toujours eu une longueur d’avance sans jamais perdre le contact avec ses racines.
C’est un art de vivre qui se reflète dans des détails comme une cave à vin avant-gardiste qui abrite également de très belles bouteilles et un spa relaxant qui propose des soins à base de cassis de Bourgogne. Dès la sortie de l’école de commerce, j’ai plongé tête première dans le monde des CAP culinaires.
D’autres autour de moi ont peut-être pensé “c’est bon, elle connaît tout, elle a grandi dedans”, à ce moment-là, mais cette pensée n’a probablement duré que deux minutes. Ils ont fini par réaliser que j’étais comme tout le monde. Dans le cadre de mon devoir de mémoire, j’ai décidé de participer au CAP afin d’en savoir plus sur l’influence de mon père sur la gastronomie et la cuisine française. J’aurais voulu voir les choses de l’autre côté, apprécier la pénibilité du métier et la richesse qu’il apporte à ses praticiens.
J’ai pu obtenir une formation complète sur Bernard Loiseau et son rôle dans le grand tableau. Je voulais pouvoir toucher à tout et communiquer avec mes futurs collègues dans leur langue. Il avait un système de valeurs humaniste fort centré sur le souci des autres. Toutes ses actions étaient motivées par le désir de rendre les autres heureux et de se sentir bien.