
Alex Vizorek Et Sa Compagne – Il est né le 21 septembre 1981 à Bruxelles. En 1999, Alexandre Wieczoreck1,2, plus connu sous le nom d’Alex Vizorek, s’inscrit à la Solvay School of Business. De 2001 à 2004, il fréquente l’Université libre de Bruxelles pour des études de journalisme en plus de ses études d’ingénieur en gestion.
C’est un double diplômé fragile qui a décidé de se lancer dans la comédie. En 2005, il s’installe à Paris, où il s’inscrit au Cours Florent3 pour parfaire ses talents d’humoriste et de comique. Après avoir tenté sa chance sur les scènes parisiennes, il se produit désormais au Kings of Comedy club à Bruxelles.
Alex Vizorek est un chef-d’œuvre artistique, savamment mis en scène par Stéphanie Bataille, et il a reçu des critiques élogieuses au Made in Brussels Show et au Montreux Comedy Festival 2009 (Prix François Silvant4).
Depuis, la France et ses grands animateurs, de Thierry Ardisson à Michel Drucker, s’offusquent de “notre” comédien, Alex Vizorek. A cause de sa belgitude attachante, oui, mais aussi et surtout à cause de son caractère raffiné.
Alex, tu utilises une métaphore footballistique pour parler de ta carrière en France (aujourd’hui sur France Inter et France2) : être journaliste sportif et humoriste en France, c’est comme jouer la Ligue des Champions.
J’ai toujours cru que si vous réussissiez bien en Belgique, vous pouviez réussir en France. Si je peux utiliser une métaphore, le championnat de Belgique comporte d’excellents matchs, mais c’est beaucoup plus amusant de voyager à travers l’Europe et de disputer les tournois suivants. “Jouer l’Europe” dans mon domaine, c’est travailler aux côtés de sommités telles que Drucker, Ardisson et d’autres en France.
Voilà, ce sont des trophées tout de même. Je suis toujours un grand fan de télévision qui collectionnait les autographes et qui s’est maintenant complètement immergé dans le médium. Je me sens toujours comme un bavard quand je visite Drucker aujourd’hui. Heureusement, nous n’avons qu’à attendre environ 15 minutes. Il doit sûrement y avoir un peu de cela. La toute première fois qu’on allume un téléviseur, cela laisse une sacrée impression.
Vous appelez vos proches pour ce qui pourrait être la dernière fois. Ensuite, ça continue, ça devient votre travail, vous commencez à apparaître dans les grands talk-shows, et c’est amusant. J’aurais signé tout de suite si tu m’avais dit ça quand j’avais 12 ans. Je ne peux pas dire avec certitude. Quand j’ai commencé à travailler à la RTBF sous la direction d’Olivier Monssens, j’ai remarqué une baisse du nombre de reporters et de présentateurs.
Et c’était pareil avec Frédéric Lopez quand je suis arrivé à France Inter. Si vous n’êtes pas doué pour quelque chose, soit vous vous en rendez compte, soit vous obtenez la botte. Par exemple, l’émission de M6 que j’ai co-animée avec Kody l’année dernière a depuis été annulée ; il y a sans aucun doute de nombreuses bonnes explications à cela, mais j’ai personnellement senti que le produit final de l’émission n’était pas à la hauteur des attentes.
Je dirais que c’était plus une question de dynamique en milieu de travail. Vous êtes surveillé de plus près, les gens attendent quelque chose de plus de votre part et davantage de personnes interviennent pour vous aider. Ici sur France Inter, j’écris ma chronique ; Je travaille seul; et si ce n’est pas drôle, c’est de ma faute.
C’est difficile quand il y a dix personnes qui donnent leur avis et qu’elles ne partagent pas toutes le même point de vue. Le projet M6 était assez vaste, la chaîne a sans doute voulu faire plus drôle, et c’est toujours risqué de se moquer d’un comédien. Cependant, la porte n’est pas fermée.
C’est mon opinion. Mais je suis également conscient que d’autres personnes ne partagent pas ce point de vue. Au début, quand vous commencez ici, c’est presque comme une émission de téléréalité. Tu es en maison et pas de maladies que tu es éliminées ! C’est là que s’arrêtent toutes les comparaisons. Et il faut des efforts pour arriver au point où vous pouvez rester dans ce cadre. Si vous êtes le patron et que vous êtes bon dans ce que vous faites, il n’y a aucune raison de vous débarrasser de vous.
Une fois installé, partir présente moins de risques. Je ne voulais pas abandonner mon pays, alors j’ai partagé mon temps entre la Belgique et les Etats-Unis pendant un moment. Parce que je pensais que la Belgique m’avait déjà fait et que j’étais encore en train de m’adapter à la vie à Paris. Mais pourquoi ai-je tellement mieux réussi ici que d’autres ? Je ne sais tout simplement pas pourquoi je suis heureux ici; peut-être que je le voulais plus que les autres.
Après avoir atteint la finale de la Radio Academy 2009 de Bel RTL et terminé deuxième, il a passé l’année suivante à commenter des matchs de football pour cette station.Depuis, il a remporté de nombreuses récompenses, dont le prix du jury au Rochefort Comedy Festival 20105, le prix du public au Rocquencourt Comedy Festival 20136 ou encore le prix du festival SACD au Andain’Ries Comedy Festival 20177.
Après avoir été stagiaire sur les radios de la RTBF tout au long de son parcours universitaire, il est ensuite devenu journaliste radio et a réalisé des reportages pour Les enfants de Chur de VivaCité et On n’est pas rentré de La Première ! aussi, Le Café Serein. En mai 2014, il est intronisé à l’Académie Alphonse Allais.
Il a été présenté dans On va tous y passer8 de France Inter, animé par Frédéric Lopez et André Manoukian tour à tour de 2012 à 2014, et dans Le Sept neuf8, animé par Patrick Cohen pour une chronique hebdomadaire, lors de la saison 2013-14.
Il co-anime également Le Septante-cinq minutes de France Inter avec Charline Vanhoenacker pendant les étés 2013 et 2014, et lui et Vanhoenacker se sont réunis en septembre 2014 pour une nouvelle émission quotidienne intitulée Si tu écoutes, j’annule tout.
