
Alain Frachon Famille – En 1974, il débute sa carrière audiovisuelle à Europe 1 en tant que correspondant étranger de l’AFP (1975-1985). Inclus dans cette liste sont Londres et Washington.
Pour Le Monde, il a travaillé comme reporter étranger à Jérusalem de 1987 à 1991. Il avait auparavant travaillé pour le magazine en tant que stagiaire en 1985.
Il a été directeur du service international du journal de 1995 à 2000, rédacteur en chef des analyses et éditoriaux de 2000 à 2004, et directeur éditorial de 2004 à 2007 sous sa direction (2007-2010).
Après le décès d’Érik Izraelewicz en novembre de la même année, il retrouve son poste de rédacteur en chef en 2012.
En mars de la même année, Nathalie Nougayrède prend la direction de la rédaction en chef de la revue. Né le 13 mai 1893 ; décédé le 4 août 1975; était métallurgiste, secrétaire du secrétariat général de la CGT, président de la CGT et secrétaire de la CGTU. En 1975, il décède à Bordes, France. (1944-1945).
C’est dans un village industriel et minier au milieu du bassin houiller de la Loire à Chambon-Feugerolles que Benoît Frachon est né dans une famille ouvrière.
Son père minier est décédé à l’âge de 51 ans d’une infection urinaire. Enfant, Benoît Frachon fréquente à la fois une école catholique romaine et une école publique. N’oubliant jamais son premier jour de maternelle en juillet 1904, il obtient le 29e rang de son canton (sur 88 élèves) et le 1er de son école. Six étudiants (sur un total de 6) ont participé.
A l’époque, le jeune homme avait la vingtaine. Avec l’aide de l’outilleur qui l’a encadré pendant son apprentissage, il a trouvé du travail dans l’usine de boulons après la mort de son père.
Son implication dans le mouvement ouvrier remonte à 1909, date à laquelle il s’est joint pour la première fois. La solidarité de la jeunesse ouvrière et l’oppression des mouvements sociaux lui étaient déjà familières en octobre 1902 et le 1er mai, alors qu’il était adolescent.
Une grève qui débute par les verrous et s’étend à toute l’industrie métallurgique ligérienne débute en janvier 1910 avec son implication.
Une usine de construction mécanique l’a licencié cette année-là, mais il a été immédiatement réembauché l’année suivante.
Jeune homme, Frachon ressentait déjà l’inconfort de devoir sonner à la cloche des patrons pour obtenir un emploi, et il savait que cela ne ferait qu’empirer au fur et à mesure que cela se produirait.
En 1909, un petit groupe de mineurs et de métallurgistes forme un syndicat libertaire. La Guerre sociale de Gustave Hervé, le journal de Pierre Monatte, et « l’action directe » comme l’endommagement des fils télégraphiques et téléphoniques font partie des publications auxquelles il participe.
Aux élections législatives de 1910, lui et ses amis persuadent les gens de voter non. Les dimanches étaient un temps pour le groupe de se réunir, de discuter et de débattre de leurs aspirations pour l’avenir.
Après être devenu membre du « groupe artistique éducatif du foyer syndical », il a pu fréquenter régulièrement la Maison du Peuple du Chambon, où il a joué de petits rôles dans des pièces « sociales ».
Il a pu acquérir de nouvelles connaissances sur la littérature, la philosophie et la science grâce au large éventail d’œuvres de la bibliothèque, de Descartes à Flammarion.
Anarchiste et anarcho-syndicaliste, il dresse le portrait de ce petit groupe de militants dans ses mémoires.
Alors même que la CGT et ses environs étaient secoués par des courants contraires, nous n’en avions aucune idée. Manifestant contre la loi triennale en 1912, Frachon est contraint de servir son pays lors de son enrôlement l’année suivante.
Il n’avait jamais voyagé en dehors de son pays d’origine auparavant.
Fort de sa myopie, il a été atteint alors qu’il travaillait au magasin de vêtements du 30e régiment d’artillerie à Orléans.
Après avoir été réactivé, il est affecté à l’Arsenal naval de Guérigny dans la Nièvre en tant qu’ouvrier, ce qui lui permet d’éviter les lignes de front en raison de son parcours professionnel.
Frachon a grandi dans un environnement ouvrier fortement organisé et était conscient de la séparation de l’Union sacrée de la CGT.
