Agnès Vahramian Taille – Le jour de l’annonce par Delphine Ernotte du licenciement de David Pujadas du journal télévisé de 20 Heures, on le retrouve entouré de ses collègues, tous visiblement bouleversés.Le président de France Télévisions s’assoit et regarde ses journalistes éclater d’applaudissements. Les journalistes font appel à Delphine Ernotte pour répondre aux questions sur l’éloignement forcé de l’animateur du plateau.
Même encore, l’équipe éditoriale n’est pas entièrement d’accord avec la cause de David Pujadas. Des journalistes de la société France Télévisions ont assuré à L’Express que les affirmations sont fausses.Il y a un certain nombre de journalistes de la chaîne qui, en réalité, sont contents.
S’agissant de son expulsion, France 2 s’est étonnée de la forme et du moment de celle-ci, et non de son expulsion elle-même.David Pujadas, surtout après seize ans de leadership, a été mis au défi à l’intérieur.”
Pendant un moment, nous avons eu le sentiment que David Pujadas était sur le point de partir.Cependant, nous sommes contraints de le soutenir en raison du manque de sens politique de Delphine Ernotte. Rien à voir avec Emmanuel Macron, on le sait tous. Le journaliste, qui choisit de rester anonyme, exprime son mécontentement que certaines personnes croient à tort qu’il s’agit d’un régime politique.
Une version antérieure de celle-ci a été publiée mercredi par le Syndicat national des journalistes (SNJ), qui s’est dit préoccupé par “l’option du calendrier catastrophique car elle soulève un nouveau doute sur la politique du service public quant au lien politique entre choix et changement d’actionnaire.
Pourtant, le premier syndicat de la chaîne applaudit là aussi le jugement de Delphine Ernotte sur le fond. Lorsque l’édition phare de la chaîne était sous la houlette de David Pujadas et d’Agnès Vahramian, sa rédactrice en chef, le SNJ a averti à plusieurs reprises la Direction de l’information des dérives de la chaîne, écrit-il.
Selon le premier syndicat français 2, “le côté obscur du 20H s’est manifesté à travers des actes de répression par la direction, l’institutionnalisation du taylorisme et la discrimination des travailleurs”.
Parmi les “dérives” de l’an dernier, deux reportages très polémiques au JT de France 2 ont eu un impact à la fois en interne et auprès des téléspectateurs : l’un sur le café de Sevran, que certains qualifient d’antiféministe, et l’autre sur les stages destinés à redonner de la virilité au travail. .
Le SNJ indique qu’il y a un problème à l’intérieur du 20H de France 2, fleuron de l’information de la chaîne, qui était totalement indépendant du reste des nombreux journalistes de la chaîne.
Ce système fonctionne comme une petite caste, explique le journaliste en référence aux agissements du rédacteur en chef de 20 Heures. Ils en cooptent d’autres et les excluent de leurs projets.
Moi, par exemple, on m’a interdit de travailler 20 heures sans aucune explication. La discrimination est omniprésente.” Le journaliste de L’Express dit qu'”il a terrifié la rédaction”, utilisant le communiqué du SNJ comme source d’information.
David Pujadas peut être “autoritaire”, dit une troisième personne qui lui a parlé. L’Express le cite comme disant que la mayonnaise tombe un régal avec lui.Son tempérament s’est adouci au cours des deux dernières années, devenant plus docile. Ses relations avec les médias se sont grandement améliorées grâce à cela. Son implication dans le choix des sujets est évidente, même s’il le fait calmement.
La rédactrice en chef du SDJ, Agnès Vahramian, a déjà été pointée du doigt dans un communiqué du SDJ pour son rôle de cristallisateur des mécontentements suscités par un style de management perçu comme directif.
L’une des personnes qui a boycotté le 20 Heures a déclaré : « Elle a mis en place une structure autoritaire qui excluait la majorité de la rédaction et leur préférait les jeunes journalistes plus malléables.
David Pujadas, autrefois fortement attaqué par le comité de rédaction, est désormais considéré comme moins ciblé.Plusieurs médias ont reproché à Agnès Vahramian de trop diriger les journalistes dans la préparation de leurs reportages et d’y mettre ses idées.
Va-t-elle aussi quitter le JT ? C’est possible que ce soit par solidarité, mais a priori elle n’est pas mise à la porte. Les efforts pour la contacter par l’Express sont restés sans réponse. Jeudi, il y aura une assemblée générale.
Le SDJ veut la peau de Michel Field. Ce ne serait pas la première fois qu’un vote de défiance serait prononcé contre lui. Tant que l’expulsion elle-même n’est pas retardée, nous nous en tiendrons à nos armes.
Agnès Vahramian est grand reporter à France 2 et journaliste française. Elle est également membre de l’Assemblée nationale française, l’Assemblée nationale.De nombreuses publications, comme la revue Envoyé Spécial, utilisent ses reportages.
Les thèmes spirituels sont soulignés face aux problèmes sociaux et économiques les plus pressants du monde dans ce programme bimestriel. aujourd’hui. Nous avons appris à la connaître pour son comportement “percutant”, ce qui n’est pas toujours une chose négative.