
Affaire Valerie Subra – l’affaire pénale française de 1984 impliquant Valérie Subra, Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud, trois jeunes femmes qui ont conspiré pour commettre une série d’assassinats odieux qui inspireront plus tard le film L’Appât de Bertrand Tavernier, connu sous le nom d’affaire Hattab-Sarraud-Subra.
Valérie Subra est née à Paris le 8 avril 1966. Au moment des faits, elle travaillait comme commis dans un magasin du quartier du Sentier à Paris et vivait avec sa mère.
C’est en septembre 1984 qu’elle rencontre deux jeunes hommes qui vont changer le cours de sa vie : Laurent Hattab, un fils à papa de 19 ans originaire de Bondy1 qui dirige une entreprise de sweat-shirt avec l’aide de son père, confiseur au Sentier, et conduit une Alfa Romeo avec l’argent de son père, ainsi que Jean-Rémi Sarraud, un “fils Subra doit courtiser des hommes riches et les persuader de l’inviter chez elle.
Une fois sur place, elle vous présentera ses deux complices, deux jeunes hommes qui tueront la victime après lui avoir volé son argent.Leur première victime est un avocat de 50 ans nommé Gérard Le Laidier, tué le 7 décembre 1984.
Une anguille dans la bouche, Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud le tuent d’une série de coups à la tête lui et Valérie Subra se sont préparés à dîner avec des amis. Le trio, cependant, ne transporte qu'”une petite quantité de billets”, un total de 1 200 $.
Après quelques tentatives infructueuses avec d’autres hommes, Valérie Subra réussit enfin à rencontrer Laurent Zarade, un jeune directeur de maison de prêt-à-porter de 29 ans, le 16 décembre 1984. Les logiciels de sécurité, quant à eux, empêchent l’empêche d’y amener ses deux compagnons.
Le lendemain, elle invite Hattab et Sarraud à l’appartement, et ils réussissent à faire connaissance. Avant que ses complices ne puissent assassiner leur victime avec un papier découpé en plein cœur, la jeune femme s’enfuit dans une pièce où elle visionne une vidéo. Une montre de marque et un sac à main font partie des objets qu’ils prévoient d’emporter avec eux lors de leur fuite.
Le 20 décembre 1984, le trio tente de recréer la même stratégie. Paul Taiclet, le directeur des relations publiques du restaurant Le Jardin de La Botie, est leur nouvelle recrue. Valérie Subra a été retrouvée aux adresses de ses deux précédentes victimes, et elle a été interpellée en pleine journée sur son lieu de travail, quelques minutes avant ses deux complices5.
Il y a eu beaucoup d’attention médiatique sur le “trio infernal” (comme Paris Match l’appelle), mais l’accent est mis sur la “complice” féminine de deux assassinats et d’un certain nombre de projets ratés, à savoir la femme membre du “trio infernal”. Immature, elle s’enquiert ouvertement au gré de ses envies si elle pourrait passer Noël en famille.
Une photographie de Valérie Subra est présentée sur la couverture de Paris Match et est qualifiée de “beauté diabolique”. Tout a commencé le 8 janvier 1988, lors de leur comparution devant le tribunal des assistants de Paris.
Francis Szpiner, avocat des parties civiles, décrit Valérie Subra comme un individu “diabolique” dont la responsabilité n’est pas moindre que celle de ses complices. Même si ce n’est pas elle qui lui a tiré dessus, elle est pour lui un élément essentiel du trio.
L’avocat de la partie civile ajoute: “Ce serait choquant s’ils n’étaient pas tous ensemble dans la préparation, l’exécution et la distribution de la peine.” Jean-Louis Pelletier, l’avocat de Valérie Subra, s’insurge contre cette transformation démoniaque : « Le scandale est toujours provoqué par la femme. Valérie Subra est la racine du problème, la sorcière.
C’est Eve et le serpent, la tentatrice. Il met en scène une adolescente immature, marquée par l’absence de son père, qui peine à faire la différence entre le bien et le mal mais qui n’a pas de sang sur les mains.
Gérard Guilloux (particulièrement féroce dans ses propositions contre “l’appât” et son désir d’un avenir de prostitution à Barbès) sera suivi par des jurés.Les accusés Hattab, Sarraud et Subra seront tous condamnés à 18 ans de prison avec des peines incompressibles de 16 ans pour respectivement Hattab et Sarraud.
Depuis lors, tous les trois ont été libres de parcourir à nouveau la terre. Valérie Subra a été incarcérée au pénitencier de Rennes. En classe de quatrième, la jeune femme qui avait arrêté ses études avait son bac, puis un BTS en communication avec les entreprises, et s’inscrivait en DEUG de préparation à l’anglais. Attestant de l’amélioration de sa santé mentale, son avocat Maître Jean-Louis Pelletier continue de lui rendre visite.
Valérie Subra entretient une amitié étroite avec un gardien de prison de la ville de Rennes. En novembre 1998, un agent de surveillance s’inquiète de l’état de la détenue à qui sa libération conditionnelle a été refusée et lui donne un portable : « Je lui ai donné un portable pour la soutenir car elle était démoralisée, renfermée, elle n’a même pas aller au sport, elle a refusé de nous parler, elle.
