Affaire Outreau Juge

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Affaire Outreau Juge – Comme au moment de l’affaire d’Outreau, il avait 29 ans. C’est lui qui menait l’enquête avant d’être relevé de ses fonctions et muté. En 2009, la plus haute instance disciplinaire du système judiciaire français, le Conseil supérieur de la magistrature, a conclu une procédure disciplinaire contre le juge Burgaud, lui adressant finalement un blâme pour “un manque de rigueur caractérisé notamment dans le déroulement des auditions et des interrogatoires”.

Le juge travaille à la Cour de cassation depuis 2011, d’abord comme auditeur et maintenant comme avocat général arbitre. Maître Patrick Maisonneuve, l’avocat du juge, affirme que Burgaud paie toujours pour ses erreurs “Ce n’était pas censé être une pièce promotionnelle et nous avons fait une énorme erreur en l’écrivant. Le nom qu’il a fait sera à jamais lié à l’incident d’Outreau. Aujourd’hui à la Cour de cassation il est un peu énigmatique ; c’est ainsi qu’il faut l’interpréter”.

Le point de vue du juge Burgaud sur son propre enseignement n’a pas changé au cours des vingt années qui ont suivi ; il n’a jamais manqué d’enseigner efficacement “Il a toujours nié avoir commis un péché au sens commun, qui aurait été d’induire intentionnellement les autres en erreur pour leur faire du mal.

Il n’éprouve aucun remords car, professionnellement parlant, il n’a en aucun cas accomplissant sa tâche assignée “. Mais il n’est pas nécessaire de s’excuser publiquement ; Le juge Burgaud n’a pas l’intention de rouvrir le scandale d’Outreau.

L’affaire d’Outreau débute en décembre 2000, lorsque des soupçons de maltraitance d’enfants sont levés par les services sociaux de Boulogne-sur-Mer. Le 22 février 2001, le tribunal ouvre un dossier sur Thierry et Myriam Delay (née Badaoui) et les fait comparaître pour un interrogatoire et des aveux écrits.

Myriam Delay et les accusateurs de ses enfants ont abouti à l’incarcération de 18 personnes, dont la grande majorité affirme qu’elle est innocente des accusations portées contre elle. Parmi les plus récents, citons le ferrailleur François Mourmand, 33 ans, qui s’est suicidé en prison en juin 2002.

Le procès s’ouvre officiellement le 4 mai 2004. Au cours des débats, deux des principales accusatrices, Myriam Delay et Aurélie Grenon, avouent les violences et finissent par absoudre leurs coaccusés. La cour d’appel de Saint Omer acquitte alors 7 des 17 prévenus et condamne les époux Delay à 20 ans de prison. Le ministre de la Justice, Dominique Perben, a ensuite présenté ses condoléances aux exonérés.

Ces individus demandent au gouvernement de reconnaître une faute grave de leur part et de leur verser une somme de cent mille euros chacun. Le 7 novembre 2005, la cour d’appel de Paris a commencé à entendre les appels de six autres personnes condamnées.

Au fil des discussions, deux des enfants qui avaient auparavant accusé l’abbé Wiel d’actes répréhensibles se rétractent, et Myriam Delay avoue mentir une fois de plus. Le 1er décembre 2005, les six accusés ont été déclarés non coupables. Le 5 décembre, le président Jacques Chirac a publiquement présenté ses excuses aux 13 autres accusés acquittés.

Pour les 13 personnes accusées à tort impliquées dans le scandale d’Outreau, les répercussions ont été dévastatrices : elles ont passé trois ans en prison, ont perdu la garde de leurs enfants et, dans de nombreux cas, leurs emplois et leur réputation ont été sali.

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De plus, cette affaire rejaillit mal sur la justice française. Les écoles françaises continuent d’enseigner la possibilité d’un réseau de pédophilie à la suite du scandale provoqué par l’affaire Dutroux en Belgique. Cette controverse a été causée non seulement par les actions des auteurs, mais aussi par des erreurs judiciaires. Puis, s’appuyant sur les récits des enfants victimes et de l’un des principaux suspects, une accusation est présentée et lue à l’accusé.

Ainsi, les 13 acquittés d’Outreau qui ont été entendus par la commission d’enquête parlementaire mise en place le 10 janvier 2006 portent de graves accusations contre le président du tribunal d’instruction, Burgaud. Pour sa défense, il souligne que personne dans sa hiérarchie n’a jamais tenté de l’empêcher de prendre l’une des mesures qu’il a prises.

En conséquence, l’efficacité du système français de formation judiciaire a été remise en question par la controverse d’Outreau. Une collégialité de l’enseignement, instituée par le ministre de la Justice Robert Badinter en 1985 mais abrogée en 1986 après un revirement politique, est à nouveau en discussion.

Même si l’emprisonnement injustifié de 13 innocents a ébranlé l’opinion publique française et s’est soldé par un procès de l’institution judiciaire, cela n’a pas empêché l’adoption, depuis 2002, de réformes de la justice pénale qui tendent à élargir le pouvoir du parquet et à affaiblir les droits de la défense.

Ce reportage diffusé sur France Europe Express de Christine Ockrent propose un regard rétrospectif sur le scandale d’Outreau à travers l’utilisation d’images d’archives. Avant toute chose, cet article exprime l’angoisse des 13 préadolescents d’Outreau accusés à tort et emprisonnés pendant trois ans. Il fait preuve de compassion en laissant les acquittés parler pour eux-mêmes et partager leur soulagement, leur douleur et leur colère. Ces témoignages sont chargés d’émotion.

Dans un deuxième volet, plus dramatique, sur une musique dramatique, le reportage stigmatise les échecs judiciaires. Il porte des accusations claires contre le juge scolaire et le psychologue. En même temps, il met en lumière les remords manifestés par les représentants de l’État qui s’excusent publiquement pour les acquittements dans l’affaire Outreau.

Cependant, l’implication des médias dans la polémique est totalement évitée dans ce texte. Malgré cela, les médias locaux et nationaux ont joué un rôle dans le discrédit de l’accusé dès le début de l’affaire en diffusant l’hypothèse d’un réseau de pédophilie. Avant le spectaculaire retour des cheveux de Myriam Delay, ils ne remettaient pas en cause l’efficacité de l’éducation, mais par la suite ils ont pointé avec colère les failles du système judiciaire.

Le juge en charge du « dossier Outreau » est Fabrice Burgaud. Lorsque les services sociaux de Boulogne-sur-Mer se sont inquiétés d’éventuels abus sexuels sur des enfants dans un quartier défavorisé en décembre 2000, l’affaire lui a été confiée.

Aux fins de la présente affaire, Outreau fait référence à des incidents survenus entre 1997 et 2000. En 2004 et 2005, elle a comparu devant un tribunal de Saint-Omer, Pas-de-Calais (Saint-Omer), et en novembre 2005, devant la cour d’appel de Paris, elle a comparu devant un tribunal de Rennes, Ille -et-Vilaine (Rennes).

L’affaire s’est terminée par l’acquittement de la majorité des accusés N 1, avec cinq innocents (dont ceux qui étaient détenus depuis plusieurs années, en détention préventive) et quatre criminels condamnés.

Au total, douze enfants ont été identifiés comme victimes de violence, d’agression sexuelle, de pédophilie et de proxémie par le système judiciaire. Pendant la détention provisoire, un accusé s’est suicidé en prison.

Elle a suscité beaucoup d’indignation publique et a mis en lumière les défaillances du système judiciaire et des médias. Depuis 1996, la lutte contre la pédophilie est une priorité absolue au plus haut niveau de l’État.

Décembre 2005 a vu la création d’une commission d’enquête pour enquêter sur les causes des dysfonctionnements de la justice dans cette affaire et proposer d’éventuelles réformes du système judiciaire français.

Les enfants de Thierry Delay et Myriam Badaoui sont placés en famille d’accueil depuis le 25 février 2000, à la demande de Myriam, qui accuse son mari de violences.

Les enfants de cette année ont dit à leurs assistants familiaux qu’ils devaient regarder de la pornographie avec leurs parents ; ils ont également mentionné des choses que leurs parents avaient faites à d’autres personnes, y compris des habitants de l’arrondissement d’Outreau (Pas-de-Calais) où vivent les Delay-Badaoui, ainsi que des personnes extérieures à l’arrondissement.

Les proches aidants servent de précurseur à l’aide sociale à l’enfance. Gérald Lesigne, le procureur de la ville de Boulogne-sur-Mer, reçoit un “signal” du directeur de l’EHPAD du Pas-de-Calais en janvier 2001. La riposte publique est déclenchée par le parquet.

Les premiers cours ont eu lieu en 2001. Elle a été arrêtée en mai 2003 et jugée le mois suivant. A la demande d’ouverture d’une information du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Fabrice Burgaud, elle est remise au juge d’instruction.

Plus d’une dizaine de personnes ont été mises en demeure puis mises en examen après plusieurs accusations d’enfants, confirmées par leurs parents, et après les témoignages de plusieurs inculpés qui se sont avoués (six ont avoué, deux se sont rétractés) .

Parmi eux, les parents des enfants des principaux suspects ont été placés en détention “provisoire” par un juge spécialisé dans les droits de l’homme et la détention. Certains sont là depuis un an, d’autres depuis un peu plus de trois ans.

L’un d’eux est mort en prison d’une overdose de drogue. Il a été rapporté qu’elle était suicidaire, mais cette version a été contestée. Il est possible que cela soit dû à une erreur médicale.

Une enquête préliminaire de police ouverte en 2001 au Centre Hospitalier de Boulogne-sur-Mer révèle un nombre élevé d’admissions d’enfants avec retard entre novembre 1994 et décembre 1998.

Au moment du scandale d’Outreau, il avait 29 ans. Il était chargé de l’enquête jusqu’à ce qu’il soit relevé de ses fonctions et rétrogradé. En 2009, la plus haute instance disciplinaire de la magistrature française, le Conseil supérieur de la magistrature, a conclu une procédure disciplinaire contre le juge Burgaud, le déclarant coupable d’« un manque de rigueur caractérisé notamment dans le déroulement des auditions et des interrogatoires », et le punissant avec une réprimande à l’époque.

Auditeur à la Cour de cassation depuis 2011, le juge est désormais également avocat référent à la Cour de cassation. Le juge Burgaud, selon son avocat, maître Patrick Maisonneuve : “Ce n’est pas une promotion, on a eu tort de l’écrire. Il y a encore une forte association entre son nom et le scandale d’Outreau. C’est ainsi qu’ il faut l’interpréter ; il est un peu vague à la Cour d’appel en ce moment.

Il y a vingt ans, le juge Burgaud a toujours le même recul sur son instruction : il ne s’est jamais trompé : « Il a toujours contesté avoir commis une faute dans le sens où l’on entend, faute qui aurait consisté à tromper délibérément en l’ordre de causer du tort à autrui, c’est-à-dire qu’il n’a aucun remords car, professionnellement parlant, il n’aurait pas failli à sa tâche. besoin de présenter des excuses publiques.

C’est le juge Fabrice Burgaud qui a présidé l’affaire Outreau. L’affaire lui a été confiée lorsque les services sociaux de Boulogne-sur-Mer ont soulevé des soupçons d’abus sexuels sur des enfants d’un quartier populaire en décembre 2000. Quinze personnes ont été mises en examen en mai 2004.

Cependant, lors du procès en appel qui s’est terminé en décembre 2005, la plupart des accusés ont été déclarés non coupables. À la suite de cette polémique, le juge Burgaud a été convoqué pour un entretien avec les législateurs. Ils ont décortiqué les décisions qu’il a prises lors de l’enquête en direct sur TF1 et France 2 pendant six heures le 8 février 2006.

Après une procédure disciplinaire qui s’est terminée en 2009, la peine la plus sévère possible a été requise par le Conseil judiciaire de la Cour suprême : un blâme. Le juge Burgaud a été réaffecté à la cour d’appel, où il a d’abord exercé les fonctions d’auditeur (chargé de préparer les dossiers déposés) et exerce désormais les fonctions d’avocat général arbitre (à partir de 2017).

Un choix controversé pour le poste à l’époque où il a été fait. Mais Maître Patrick Maisonneuve a dû préciser à RTL le 23 février 2021 : “Ce n’est pas une promotion ; on s’est trompé en l’écrivant.” Il existe toujours une forte association entre son nom et le scandale d’Outreau. C’est ainsi qu’il faut l’interpréter; il est un peu vague à la Cour d’appel en ce moment.

Fabrice Burgaud a aujourd’hui 49 ans, mais son regard sur la tristement célèbre affaire n’a pas changé : « Il a toujours nié avoir commis une faute au sens où on l’entend, une faute qui aurait consisté à tromper délibérément autrui afin de leur faire du mal. »

Vingt ans plus tard, son conseil sonne toujours juste : “Il n’a aucun regret dans le sens où, non, il n’aurait pas failli à sa tâche en termes de normes professionnelles.” Cependant, le natif de Niort n’a pas l’intention d’évoquer à nouveau l’incident dans la presse ; “Le juge Burgaud ne veut pas rouvrir les jeux d’Outreau”, comme le rapporte RTL.

Fabrice Burgaud, aujourd’hui âgé de 41 ans, est employé à la Cour de cassation. C’est là qu’il fait des recherches d’archives et des analyses académiques. Il a accepté de répondre à certaines questions pour Le Point. Certains mais pas tous, l’hebdomadaire précise qu’il a esquivé des requêtes telles et.

Avez-vous l’impression d’avoir été dupé par vos partenaires ? Avez-vous commis des erreurs lors de l’instruction de l’affaire Outreau ? Globalement, cet entretien écrit validé par la hiérarchie judiciaire ne répond pas aux sujets les plus sensibles ou gênants.

D’entrée de jeu, il dit que le documentaire “Outreau, l’autre vérité”, dans lequel il a participé, est une œuvre bien documentée qui “montre ce qui s’est réellement passé”: Certaines personnes dans ce cas ont peut-être essayé se taire, donc je pense qu’un regard extérieur était nécessaire. Je pense qu’il est important de rendre hommage au réalisateur, Serge Garde, pour sa connaissance approfondie du sujet, ce qui est inhabituel.

Et puis il y a des moments surprenants : quand on entend dans le documentaire un ex-ministre de la Justice expliquer avec assurance ce qu’il a fait et ce qu’il n’a pas fait, tout en admettant simultanément n’avoir jamais ouvert le dossier ni lu une seule ligne de procédure, je pense que je ont de bonnes raisons de douter de la sagesse des choix qu’il a été contraint de faire.

Il est soulagé de voir que le film s’écarte sensiblement du “récit officiel” de l’affaire Outreau. Il estime ne pas être le juge psychorigide et glacial que l’on décrit parfois : « Souvenez-vous de ce justiciable qui disait que le juge en charge de son dossier « suivait la haine », demande-t-il. C’est d’ailleurs une critique typique et directe de la défense lorsque le l’affaire est bien fondée.

Enfin, une question : croyez-vous à la justice aujourd’hui ? Il dit : « Oui, j’y crois, sinon je ne serai plus juge, mais je sais aussi que la justice est humaine. Le Président de la République a récemment déclaré que l’autorité de son administration doit être affirmée et qu’elle ne doit pas être démantelée à tout prix si elle veut remplir le rôle qui lui est confié par la Constitution.

Plusieurs hospitalisations ont été liées à la maltraitance et à l’agression sexuelle, notamment une infection du prépuce avec ulcération urétrale, une lésion cérébrale traumatique, une inflammation du testicule droit, des douleurs gastro-intestinales (solides avec des selles brun rougeâtre) et une diarrhée fébrile avec des taches de sang dans les selles.

La DDPJJ.8 a clairement indiqué en juin 1999 qu’elle avait un soupçon d’abus sexuel sur un membre de la famille. 8Les enfants de Delay ont également révélé la présence d’autres enfants lorsqu’ils jouaient de la viole lors d’un rassemblement.

Après avoir été identifiés grâce aux déclarations de quelques adultes faisant l’objet d’une enquête, dix enfants ont été placés dans des familles d’accueil et soumis à un interrogatoire par la police et le magistrat instructeur, ainsi qu’à un examen par deux psychologues qui ont pu valider leurs théories.

A l’issue du premier procès, douze enfants qui maintiendront leurs déclarations seront enfin reconnus comme victimes et indemnisés.C’est un sujet de conversation entre petits et grands, ainsi que la vente de cassettes tournées en Belgique.

Ainsi, un réseau international de pédophiles s’est constitué autour des enfants d’Outreau martyrisés.Fait également l’objet d’une enquête la mort d’une jeune fille, peut-être âgée de cinq à six ans, qui aurait été tuée lors d’une émeute dans la réunion, selon l’une des personnes mises en examen, Myriam Badaoui et deux de ses frères et sœurs, et le témoignage d’une autre victime.

Outreau, commune de la banlieue boulonnaise, a été le théâtre des faits présumés survenus le 4 mai 2004 au palais de justice de Saint-Omer (Pas-de-Calais). Selon certains, cela rappelle une “affaire Dutroux française”.

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