
Affaire Jean Vitier – Lorsque l’horloge sonna à minuit le 31 décembre 1967, il apparut que le mouvement visant à imposer une société de style soviétique à Cuba était sur le point de réussir. La mort d’Ernesto Guevara, l’opposant le plus virulent à la soviétisation de l’économie cubaine, l’aide soviétique à La Havane, l’intégration progressive de tous les groupes de guérilla dans le Parti communiste cubain (PCC), la fin des mouvements de guérilla anticastristes dans la région d’Escambray , et la réorganisation des Comités de Défense de la Révolution (CDR) en organes de quartier étaient autant de tendances qui indiquaient une disposition du gouvernement cubain.
Malgré l’exclusion des membres du PSP du Parti communiste cubain en janvier 1968, la direction du PCC semble avoir opté pour un modèle de développement endogène dans le sillage du mouvement de non-alignement de l’époque. En août 1968, le gouvernement décide de mettre en œuvre son premier plan de développement économique basé sur les théories des économistes soviétiques et d’apporter un soutien inconditionnel à l’URSS lors des événements du Printemps de Prague.
Cette scission s’est produite en 1968, avec la mise en place des structures politiques de style soviétique qui définiraient Cuba dans les années 1970 et 1980. Cela a également marqué la fin de la phase révolutionnaire de la Révolution cubaine.
Cette année, MNS08, est une année exceptionnelle de mobilisation non institutionnelle à travers le monde. Des manifestants à Mexico, Paris et Prague voulaient défier la domination politique et culturelle des États-Unis et de l’Union soviétique. La majorité de l’Amérique latine regorge de contestataires qui s’attaquent aux structures de pouvoir établies.
En Colombie, la Conférence épiscopale latino-américaine (CELAM) remet en cause la doctrine catholique officielle ; au Mexique, des manifestations étudiantes défient un Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) corrompu ; et au Pérou, un coup d’État réformiste inaugure une nouvelle ère de réduction volontaire de la pauvreté.
Lorsque l’horloge sonna à minuit le 31 décembre 1967, il apparut que le mouvement visant à imposer une société de style soviétique à Cuba était sur le point de réussir. La mort d’Ernesto Guevara, l’opposant le plus virulent à la soviétisation de l’économie cubaine, l’aide soviétique à La Havane, l’intégration progressive de tous les groupes de guérilla dans le Parti communiste cubain (PCC), la fin des mouvements de guérilla anticastristes dans la région d’Escambray , et la réorganisation des Comités de Défense de la Révolution (CDR) en organes de quartier étaient autant de tendances qui indiquaient une disposition du gouvernement cubain.
Malgré l’exclusion des membres du PSP du Parti communiste cubain en janvier 1968, la direction du PCC semble avoir opté pour un modèle de développement endogène dans le sillage du mouvement de non-alignement de l’époque. En août 1968, le gouvernement décide de mettre en œuvre son premier plan de développement économique basé sur les théories des économistes soviétiques et d’apporter un soutien inconditionnel à l’URSS lors des événements du Printemps de Prague.
Cette scission s’est produite en 1968, avec la mise en place des structures politiques de style soviétique qui définiraient Cuba dans les années 1970 et 1980. Cela a également marqué la fin de la phase révolutionnaire de la Révolution cubaine.
Cette année, MNS08, est une année exceptionnelle de mobilisation non institutionnelle à travers le monde. Des manifestants à Mexico, Paris et Prague voulaient défier la domination politique et culturelle des États-Unis et de l’Union soviétique. La majorité de l’Amérique latine regorge de contestataires qui s’attaquent aux structures de pouvoir établies.
En Colombie, la Conférence épiscopale latino-américaine (CELAM) remet en cause la doctrine catholique officielle ; au Mexique, des manifestations étudiantes défient un Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) corrompu ; et au Pérou, un coup d’État réformiste inaugure une nouvelle ère de réduction volontaire de la pauvreté.
