
Affaire Fabienne Kabou – Adélade, alors âgée de 15 mois, se prélassait sur une plage de Berck à l’automne 2013. Comme l’enfant pouvait à peine marcher, il n’avait aucune chance d’échapper à la marée montante. Le corps sans vie de la petite fille a été retrouvé par des pêcheurs après qu’elle eut été perdue en mer. L’acte et l’auteur du crime ont fait la une des journaux dans toute la France.
Fabienne Kabou, la mère interrogée, ne savait pas depuis très longtemps ce que soupçonnaient les enquêteurs. C’était certainement l’assassin elle-même. Lorsqu’on lui a demandé pardon, cette personne a déclaré qu’elle avait volontairement laissé sa fille sur la plage dans une zone de marée haute de l’océan. Bien que les détails de l’infanticide aient été confirmés, les raisons qui ont poussé cette mère à tuer son enfant restent obscures.
Fabienne Kabou n’a pu expliquer son acte odieux qu’en disant, “la mort d’Adélade était salvatrice”, à l’envi. Maman s’est fait lancer une fléchette par les sceptiques de la famille qui pensaient qu’elle était contrôlée par des forces surnaturelles. A la maison d’arrêt de Lille-Sequedin, psychiatres et psychologues ont tenté d’expliquer les causes profondes d’un scénario inquiétant.
Fabienne Roy-Nansion, son avocate, a fait valoir que son client s’était suicidé en raison de pressions psychologiques. Cette dernière n’a pas prévu son action. Ce qui est délicat, c’est que les malades mentaux et la loi font un mariage difficile. La peur de la folie des juges est presque un facteur aggravant. Et que fait-on quand on a peur de devenir fou.
Le 20 juin 2016, le jury a reconnu Fabienne Kabou coupable d’avoir retenu un abus de pouvoir et l’a condamnée à vingt ans de prison. L’accusée avait interjeté appel après avoir été envoyée en prison parce qu’elle estimait que sa peine était excessive. Dans un article publié le 8 septembre 2017, les psychiatres ont été blâmés pour les symptômes inquiétants persistants qu’ils ont diagnostiqués comme de la paranoïa.
Ce qui irrite le public, les médias et les participants au procès, c’est que personne ne semble pouvoir donner un sens à l’hystérie. Le Dr Daniel Zagury explique dans L’Heure du Crime : “Dehors, chez elle, tout est résonance sur le devant de la scène.” Cette psychiatre qui avait examiné Fabienne Kabou auparavant explique sa pensée. Apparemment, elle avait été victime d’une secte à cause d’un piège occulte très puissant.
Parce qu’elle pensait que donner un nom au bébé la mettrait en danger, l’enfant n’a jamais été Tentative de la soustraire à la version délirante de Fabienne Kabou, comme en témoigne Daniel Zagury sur les ondes de RTL.Après avoir été reconnu atteint de maladie mentale, le tribunal a réduit sa peine à 15 ans de prison en 2017.
A Berck le 20 novembre 2013, le corps d’un bébé de 15 mois a été retrouvé sur le rivage. Fabienne Kabou, sa mère, est rapidement arrêtée et envoyée en prison. Y a-t-il un sens plus profond à sa décision de laisser sa fille derrière elle alors que la marée monte ? Magie, psychose délirante… La responsabilité des jurés de répondre à ces questions commence aujourd’hui.
Elle est consciente de l’effusion généralisée de chagrin qui a suivi la découverte du corps sans vie de sa fille sur la plage de Berck le 20 novembre 2013 par un groupe de pêcheurs qui recherchaient un bateau échoué. Ada (Adélade) avait 15 mois.
Peu après, Fabienne Kabou est convoquée à Saint-Mandé (Val-de-Marne). La femme est encore assez jeune et n’est pas enceinte depuis très longtemps. se souvient d’avoir dit : “Je lui ai dit que je ne la défendrais pas alors, mais que je resterais à ses côtés.”
Maître Roy Nansion comprend à quel point la personnalité de Fabienne Kabou peut être choquante. La jeune femme a déclaré au juge d’instruction qui l’a entendue le 23 décembre 2013, qu’elle était victime de marabouts et que la sorcellerie avait guidé sa main le soir où elle a donné naissance à sa fille Ada sur un grand marché. Il est clair que j’ai assassiné ma fille, mais le problème n’est pas avec moi ; le vrai tueur n’est même pas moi (…). la place des miennes.
Aujourd’hui encore, Fabienne Kabou ne peut donner d’autre explication à son geste que de dire : “l’idée de la mort d’Ada était salvatrice… Je ne voulais pas que ce gamin soit victime d’agressions.
Il affirme que “les femmes qui lui veulent du mal” ont envahi son esprit, y compris son ex-épouse et la mère biologique de sa fille.Le père biologique d’Ada, Michel L., est marié et divorcé de sa femme depuis vingt ans.
Un de ses professeurs se souvient qu’en réalité, “elle n’a pas eu son permis puisqu’elle devait me donner un devoir avant d’en avoir un, et elle ne l’a jamais fait”. Fabienne n’a aucun problème à communiquer verbalement, mais elle se souciait beaucoup de son écriture.
Une page blanche devant elle, elle ne faisait pas semblant et abandonnait tout ce qui n’était pas solidement enraciné (…). Malgré son intelligence, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir l’impression qu’il manquait quelque chose.
Une jeune femme est suivie par des psychologues pendant son incarcération dans un établissement correctionnel de Sequedin (Nord). J’ai l’impression de ne pas avoir avancé.
J’ai déjà fait le travail sur moi-même. J’ai l’impression de me torturer, même si je le fais volontairement. Elle s’oppose catégoriquement à la prise de médicaments et rejette l’idée qu’elle souffre d’une quelconque maladie mentale.
