Affaire Christelle Maillery – La mort de Christelle Blétry par 123 coups de couteau à Blanzy, en Saône-et-Loire, le 28 décembre 1996 par Pascal Garden est connue sous le nom d’« affaire Christelle Blétry », après la condamnation de l’auteur du crime.
Christelle Blétry fréquente le lycée professionnel agricole de Verosvres et y est élève de l’intérieur. Elle aspire à être institutrice en maternelle. Christelle avait eu peur après avoir rencontré un garçon dans une boîte de nuit près de Blanzy qui avait alors tenté de la forcer à fumer du haschich et à faire l’amour à trois sous la menace d’un couteau. Elle s’était sentie suivie pendant un certain temps.
Alors qu’elle travaillait au centre communautaire, Christelle a été approchée par un rôdeur à deux reprises avant de s’échapper en escaladant la clôture. ( Christelle n’est pas rentrée chez ses parents le 28 décembre 1996, après avoir passé la nuit chez des amis à quelques centaines de mètres.
Selon les récits de ses amis, elle les a quittés vers minuit et a commencé à rentrer seule à pied. Sur le chemin du retour, elle a également été repérée par une jeune serveuse qui l’a reconnue.
Le lendemain matin, sa mère a appelé le commissariat de police de Montceau-les-Mines pour signaler la disparition de sa fille, mais ils n’ont pas pris au sérieux son inquiétude car elle était majeure.
Un facteur de Blanzy a découvert le corps de Christelle Blétry dans un chemin forestier menant à une ferme dite Ocle 2 en direction de Montcenis le 28 décembre 1996, alors qu’il revenait de Blanzy. Poignardé à mort avec 123 coups de couteau distincts, le corps est allongé sur le côté, face contre terre.
La première personne qui intéresse les enquêteurs est le jeune garçon qui lui a montré un couteau. Après avoir été interrogé, son alibi l’efface rapidement.
La police judiciaire de Dijon a enquêté sur vingt-sept suspects entre 1996 et 2011, mais aucun résultat concluant n’a été trouvé. Pour lutter contre l’oubli, la mère de Christelle, Marie-Rose, a créé l’association “Christelle” en l’honneur de sa fille pour retrouver l’agresseur.
Son initiative a rapidement été adoptée par d’autres parents dont les filles avaient été retrouvées mortes dans le même secteur depuis le milieu des années 1980, soit aux abords de l’autoroute.
Un expert en affaires froides Corinne Hermann et Didier Seban ont été embauchés en 2001 pour aider à résoudre l’affaire.Les récentes avancées dans la détection des preuves ADN trouvées sur les vêtements de Christelle Blétry ont permis en 2014 aux autorités d’identifier Pascal Jardin, 57 ans, ouvrier agricole de Retjons (dans les Landes), marié père de deux enfants.
Il a été condamné à deux ans de prison, dont 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, en 2004 en Saône-et-Loire, en France, pour avoir tenté d’agresser sexuellement une femme. Son empreinte génétique avait été enregistrée dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Un aménagement de peine lui permet de rejoindre les Landes, où il trouve du travail après six mois à la maison d’arrêt de Varennes-le-Grand.Après avoir été placé en garde à vue sans combat le 9 septembre 2014, il a avoué le meurtre de Christelle et a pleuré en demandant pardon à sa famille. Cependant, quelques semaines plus tard, il a décidé de revenir sur ses aveux, affirmant que l’enquêteur lui avait extorqué de l’argent.
Nouvelle information : Selon lui, il aurait eu des relations sexuelles consenties avec une jeune fille qui lui aurait demandé de la rejoindre dans sa voiture avant qu’elle ne parte seule.Cette brève relation, affirme-t-il, le sépare du crime et explique pourquoi son ADN a été retrouvé sur les vêtements de la victime.
La cour d’assises de Saône-et-Loire a condamné Pascal Jardin, l’homme soupçonné du meurtre de Christelle Blétry, à la prison à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 20 ans le 2 février 2017.
L’avocat de la défense au deuxième procès, Pascal Jardin, avait déclaré qu’il ne le représenterait plus dans le deuxième procès immédiatement après sa sortie de la salle d’audience le 3 février 2017.
La cour d’assises 8 de Côte-d’Or a confirmé en appel la condamnation de Pascal Jardin le 3 octobre 2018. Vers 18h20. le 10 juin 1982, Christelle Bancourt a été vue pour la dernière fois près de la cheminée “Le Bois Fleuri” alors qu’elle se rendait chez le dentiste.
Comme le rapporte Marletta, il était entré dans le foyer du Bois Fleuri et avait rencontré Christelle. Puis, a-t-il affirmé, il est revenu à une date ultérieure et a de nouveau rencontré la fille. Lorsque Christelle s’est vu offrir un retour à la maison par un ami, Christian Marletta, les deux ont eu un petit accident et Christelle est tombée et s’est évanouie.
En conséquence, Christian Marletta prend Christelle pour s’occuper d’elle dans sa propre maison. Christelle le regarde étrangement alors qu’il l’allonge dans son lit car elle sait qu’elle n’a rien à y faire.