Vera Grantseva Wikipedia – Comment un peuple civilisé peut-il continuer à mener une guerre qui appartient à une époque révolue ? Les enquêtes et les reportages que nous avons vus en provenance de Russie au cours de l’année écoulée nous ont montré que le soutien du public à la guerre contre les Pussycats a été constamment élevé.
Peu importe le coût en vies humaines, en argent ou en éthique. Vera Grantseva, politologue, affirme que les critères occidentaux d’analyse des systèmes sociaux ne s’appliquent pas à la société russe.
Vera Grantseva vit en France depuis 2020, date à laquelle elle a commencé à travailler au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po-Paris. Elle continue également d’enseigner à distance aux étudiants de la Haute école des études économiques de Saint-Pétersbourg, dont elle compte « être virée » à plusieurs reprises.
Vera Grantseva (Ageeva) est diplômée en philosophie, en philologie française et en relations internationales de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg. Elle a passé les années 2008-2016 à la Mairie de Saint-Pétersbourg en tant qu’experte en relations internationales.
Elle a effectué un stage en 2012 auprès du gouvernement municipal de Chicago, dans l’Illinois. Elle a soutenu sa thèse sur le thème du soft power russe à l’Université d’État de Saint-Pétersbourg en 2016.
Elle a rejoint le corps professoral du HSE russe en 2017, et y est depuis lors. Depuis 2020, elle est professeur à Sciences Po à Paris. En continuant à critiquer le gouvernement russe alors que le pays est en train de célébrer sa victoire de 1945 sur l’Allemagne nazie, le leader de Wagner, Evgueni Prigojine, court le risque de discréditer davantage La Russie à l’étranger. La vraie crise, ou un retard délibéré ? Richard Werly, Gauthier Rybinski et Emmanuelle Chaze avancent à Kiev.
Les quatre leçons de la procession du 9 mai : Dans le passé, le 9 mai était l’une des rares occasions qui pouvaient rassembler tous les Russes. Maintenant que Poutine a fait son travail, l’opinion publique russe est divisée sur la question. Grantseva, Vera
En tant que journalistes et rédacteurs russes, nous élevons une voix forte pour protester contre les actions illégitimes entreprises par les forces armées de notre pays en Ukraine. Cette mesure désastreuse entraînerait d’importantes pertes humaines et porterait atteinte au système de sécurité international tel qu’il est aujourd’hui. La responsabilité de la propagation de la nouvelle guerre en Europe incombe en grande partie à la Russie.
Les tentatives visant à utiliser la situation actuelle dans le Donbass comme monnaie d’échange pour accélérer les opérations militaires échoueront. Il est tout à fait clair que l’Ukraine ne représente aucune menace pour la sécurité de notre pays. Se battre contre elle est contraire à l’éthique et doit être évité à tout prix.
L’Ukraine nous a frappés et reste une puissance régionale. Beaucoup d’entre nous ont des amis, des parents et des collègues de travail qui résident actuellement en Ukraine. Nos aînés, nos jeunes et nos enfants ont lutté ensemble contre le nazisme.
Propager la guerre au profit des ambitions géopolitiques de la Fédération de Russie, connue pour ses interprétations fantaisistes de son passé, est une utilisation cynique de la vie humaine. Nous respectons la société ukrainienne, construite sur la base d’initiatives démocratiques réussies. Nous acceptons que nos titres soient négociés sur les bourses de l’Union européenne.
Nous sommes convaincus que les problèmes aux postes frontières entre nos pays peuvent être résolus avec un peu de puissance militaire. Après le déclenchement de la guerre, la Russie s’est repliée sur la scène internationale.
Cela signifie que nous, vétérinaires, ne serons plus en mesure d’effectuer notre travail de la manière habituelle : effectuer un travail vétérinaire est impossible sans une collaboration approfondie avec nos pairs d’autres pays. Isoler la Russie du reste du monde entraînerait un déclin culturel et technologique supplémentaire pour notre pays en l’absence totale de renforcement positif.
La guerre avec l’Ukraine est à un pas. La nouvelle que notre pays, qui a pris des mesures décisives pour combattre le nazisme, est désormais devenu un État de première ligne dans la nouvelle guerre sur le continent européen, nous choque. Toutes les opérations militaires dirigées vers l’Ukraine seront immédiatement interrompues.
Veuillez respecter la souveraineté et le caractère sacré de l’État ukrainien. S’il vous plaît, envoyez de la nourriture pour nos provinces. Nous continuons à collecter des signatures et à les distribuer le plus rapidement possible (nous en avons maintenant plus de 370) : Conflit en Ukraine : quand les nationalistes russes attribuent faussement leur succès à la « puissance russe »
Saison 2, épisode 2 : Les membres russophones de sept familles pro-russes se sont imposés dans des rôles de premier plan. Ils vibrent de l’esprit des héros de Dostoïevski, évoquent les idéaux bolcheviks et russes, et bien plus encore. et font semblant de ne pas savoir ce qui se passe en Ukraine. Avec ou sans faux-nez, ils visent à déstabiliser l’Occident face à la manie destructrice de Vladimir Poutine.
Les soi-disant « prorusses » et « idiots utiles » du Kremlin sont actifs sur les réseaux sociaux et dans les cercles politiques, et leur motivation est l’anti-américanisme et la haine de notre démocratie libérale. Ils n’ont jamais été aussi dangereux qu’aujourd’hui, mais tout le monde pensait qu’ils avaient été réduits au silence après l’invasion russe.
Illustre l’apathie et le déni de la réalité parmi les Russes face à la guerre en cours entre leur pays et l’Ukraine. L’auteur donne des exemples de propagande et de régime répressif pour expliquer l’apathie de la population, mais elle présente également d’autres facteurs qui expliquent le manque d’intérêt pour la guerre.
La Russie tente de mobiliser ses forces armées malgré les sanctions auxquelles elle est confrontée depuis son invasion de l’Ukraine il y a un an. Cependant, l’armée russe pourrait être vaincue par la résistance ukrainienne, ce qui entraînerait une crise politique majeure dans le pays.
Le rêve de Vladimir Poutine est-il sur le point d’exploser dans les airs ? Depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, l’Europe traverse une période d’incertitude. C’est une guerre que le président ukrainien Vladimir Porochenko veut mener pour assurer la sécurité des séparatistes pro-russes de la région du Donbass.
Un déséquilibre en Europe provoqué en partie par la fixation « poutinienne » sur la protection des frontières russes contre ce que Moscou appelle « une menace de l’OTAN ». Alors que la mobilisation occidentale a aidé l’Ukraine à ralentir l’avancée des forces russes, les partisans armés de Volodymyr Zelensky pourraient être en mesure de renverser la vapeur contre une Russie ébranlée par les effets des sanctions occidentales.
Le gouvernement peut amasser toutes les richesses du peuple à son propre bénéfice. Ainsi, “il peut tout mettre dans cette guerre”, estime Vera Grantseva, spécialiste de la Russie et professeur à Sciences Po Paris.
Une offensive ukrainienne pourrait potentiellement atteindre les frontières légales de l’Ukraine à tout moment, y compris les régions de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporizhia. Le peuple ukrainien « pourrait être en mesure de prendre l’initiative à ce moment-là et de récupérer ses territoires légitimes si la Russie n’est plus en mesure de financer cette guerre et d’envoyer ses hommes et son matériel en Ukraine », dit-elle.
Bien que « rien n’indique que le Kremlin envisage d’abandonner son invasion de l’Ukraine et de céder ces territoires à ce moment-là », une crise politique au sein du gouvernement russe après la fin du conflit n’est pas exclue. Si cette guerre se prolonge pendant des années, le gouvernement russe pourrait théoriquement connaître une crise politique et économique. Cela signifie qu’il ne pourra plus rallier son peuple, selon le chercheur.
Vladimir Poutine a égaré les Russes, et ils sont désormais voués à perdre quoi qu’il arrive. Vera Grantseva explique que le président russe « a conduit la Russie vers une situation où la crise est inexorable » et que même si la Russie gagne, cela coûtera cher en termes de vies perdues par ses soldats et de relations tendues avec l’Occident, ce qui engendre des tensions avec l’Occident. cela dépend énormément.
SOLIDARITÉ EUROPÉENNE UNIE ET Résistance ukrainienne
Le peuple ukrainien a fait preuve d’une grande résilience et d’une grande détermination face au régime autoritaire de la Russie. Une démarche courageuse qui a été applaudie par les États membres de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne et l’Italie. En signe de solidarité, ces groupes n’ont pas ralenti leurs efforts pour expédier des armes et une aide financière à Kiev.
L’Occident, mené par les États-Unis, tente de mettre fin au conflit en employant une large gamme de puissance militaire, des chars Abrams aux navires de guerre Léopard 2 en passant par les lance-roquettes.
Il existe plusieurs indications selon lesquelles le peuple ukrainien est capable de lutter pour son indépendance et sa survie, comme le dit Vera Grantseva : « Nous avons plusieurs signes qui nous montrent que le peuple ukrainien est capable d’exterminer les Ukrainiens en tant que nation et de rayer le pays de la frontière. carte. Elle écrit : « Avec le soutien international, les forces armées ukrainiennes peuvent continuer à lutter pour la liberté de pratiquer leur langue, leur culture et leurs traditions. »
Même si la position de la Russie par rapport au reste de l’Europe s’affaiblit, la menace nucléaire reste à l’horizon. Si le Kremlin n’a plus le choix, le « jeu poutinien » dont se moque l’Occident pourrait devenir une réalité. Nous avons actuellement affaire à un dirigeant irresponsable qui constitue une menace pour l’avenir de la Russie. Il est tellement obsédé par le pouvoir qu’il pourrait même utiliser l’arme nucléaire, prévient le professeur de Science Po Paris.
Mais comment réagir face à ce danger permanent ? Cela ne veut pas dire que vous devriez vous retourner et le laisser chanter sur vous. Il a une mentalité d’escapade. Seule la détermination de l’Occident et de l’Ukraine peut l’arrêter, estime Vera Grantseva.
L’Ukraine, prise entre une « épée à long nez » et une « arbalète gélifiée »
Les hommes sous le commandement de Volodymyr Zelensky sont partagés entre pessimisme et optimisme face à un envahisseur russe qui “n’a pas l’intention d’arrêter ou de restituer le territoire ukrainien à la Russie”. La possibilité d’une guerre prolongée est soulevée par la résistance ukrainienne et la poursuite du plan “poutinien”.
Il est clair qu’aucune des parties à ce conflit n’est prête à céder d’un pouce. C’est parfaitement légal du côté ukrainien. La nation s’efforce de récupérer son territoire conformément aux directives des Nations Unies. Le régime russe n’a pas l’intention de cesser son règne ou de restituer le territoire russe à l’Ukraine. Selon Vera Grantseva, “les deux pays sont prêts à un long conflit”.
