
Tessa Saint Julien De Concelles – Saint-Julien-de-Concelles est sous le choc de la mort de Tessa Raimbault il y a plus de cinq ans, le 20 décembre 2018. Le conducteur a renversé la voiture et l’a laissée pour morte. L’agresseur est un jeune homme de Saint-Julien-de-Concelles ; il avait 20 ans au moment des faits et en a aujourd’hui 24. Les habitants de la ville apprennent la nouvelle et leurs réactions vont de la surprise à l’encouragement.
Un drame communautaire en cours
Ce drame était un événement quotidien dans la ville. Charlotte, nouvelle venue à Saint-Julien-de-Concelles en 2019, explique : “C’est très présent dans la ville, c’est un sujet que les habitants interviennent souvent.” Le sentiment d’injustice dans la famille est profondément enraciné. Un tournant s’est produit et le nom du coupable a été révélé.
C’est vrai qu’il y avait un environnement où les gens spéculaient qu’un étranger qu’ils voyaient tous les jours était en fait quelqu’un de leur propre quartier. Et c’était vraiment ennuyeux.Le jeune homme travaillait dans une entreprise familiale spécialisée dans la construction de terrasses au moment des faits. C’est ce que Didier a lu dans les journaux : « Je connais un peu le métier, je ne pensais pas que ce serait quelqu’un de Saint-Julien.
Des sentiments similaires pour le conducteur
Je me souviens très bien de cette nuit car il y avait tellement de pluie. Personne ne pouvait bien voir et il n’y avait aucune couverture derrière laquelle se cacher. Mais cela n’enlève rien au crime de fuite, comme le raconte ce styliste.
Charlotte lui conseille, “Ca a du être long pour qu’il garde le secret je ne sais pas comment il a fait, il faut aussi soulager sa conscience.” De toute évidence, lorsque d’autres habitants pensent aux parents du chef d’orchestre, leurs pensées se tournent vers Tessa et ses proches.
Il est possible de trouver des commentaires plus durs à son sujet sur les réseaux sociaux. La mère de Tessa l’a appelée pour qu’elle vienne se détendre. Un homme de 24 ans a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD) le jeudi 22 juin 2022, après avoir été soupçonné d’avoir pris la fuite après avoir tué Tessa Raimbault, dont le corps sans vie a été découvert sur la route Soleil-Levant à Saint-Julien-de-Concelles, Loire-Atlantique, le 20 décembre de la même année.
La police a été appelée par quelqu’un qui avait reçu les « confidences » d’Anthony X. alors qu’il était « alcoolique », et la dénonciation les a conduites jusqu’à lui grâce à l’émission de M6 « Appel à Témoins », diffusée le 12 juin 2023. Sur ce jour 22 juin 2023, le procureur de la République de Nantes a précisé comment ces « confidences » ont été recueillies : « à deux jours différents, déplacés ». «
Pour la première fois de sa carrière, Renaud Gaudeul a admis lors d’une conférence de presse : “J’ai un cas où, après des années d’enquête et des milliers d’actes de procédure, un épisode télévisé sert d’élément déclencheur et de bascule.”
Le suspect, stagiaire dans une entreprise de travaux publics de Montoir-de-Bretagne, avait été entendu comme “témoin” au début de l’enquête mais aucune charge n’avait été retenue contre lui car il n’y avait tout simplement pas assez d’éléments à l’époque pour accusations de presse.
Un incident causé par un moteur de chantier
L’enquête a été initialement confiée à la brigade de gendarmerie territoriale du Loroux-Bottereau, mais en raison de sa “complexité”, l’affaire a été transférée au BR de Rezé “au bout de quelques jours”, comme l’a rappelé le magistrat.
Malgré la réalisation d’une vérification “très approfondie” des voisins autour du lieu de l’accident, leurs enquêtes sur l’affaire se sont refroidies après plus de quatre ans. Le même sort avait été réservé à l’examen des images de sécurité du quartier et à la série d’assignations à comparaître émises par les forces de l’ordre et la famille de la victime.
De “nombreux” contrôles routiers ont également été effectués “pour analyser le flux de la circulation” dans les “jours qui ont suivi”, mais cela n’a pas aidé les enquêteurs à faire avancer l’affaire. Le fait que le drame ait été causé par un “engin de chantier” était la seule “conclusion sur place” qui ressortait comme le “fil conducteur”.
Le Conservatoire botanique national de Brest (Finistère) a examiné une “brindille de conifère” insolite à Saint-Julien-de-Concelles, ce qui a conduit à des enquêtes “plus vigoureuses” auprès de “11 foyers” situés “en amont” du lieu du crime.
Confirmations approfondies avec dix personne.Le procureur de la République de Nantes a rappelé que “dans le même temps, personne n’avait été entendu comme témoin ni mis en état d’arrestation”. Seules dix personnes ont été soumises à des “contrôles plus approfondis”, mais toutes ont été blanchies sans jamais avoir à subir d’observation surveillée.
En effet, à l’automne 2022, une enquête baptisée AnaCrim (abréviation de “Analyse Criminelle”) a été lancée “en désespoir de cause” pour rechercher d’éventuelles “discordances” dans les dossiers. Lorsque le parquet de Nantes a appris que “l’Appel à Témoins” de M6 allait évoquer l’affaire Tessa Raimbault, le bureau était “en pleine analyse” avant un “dernier examen” et un “prét.
En 2022, il y a un autre accident qui n’est pas signalé.Avant de s’endormir à 22h30, Anthony X. a “contesté” toute implication dans l’accident durant les trente-six premières heures de son quart. En raison de sa fuite, il fait désormais l’objet d’une enquête pour “homicide involontaire aggravé”. Ce jeune homme risque sept ans de prison pour ses actes.
Entre-temps, il a été impliqué dans un accident de la circulation alors qu’il était sous l’influence de l’alcool; néanmoins, il était le seul auteur cette fois.Lors de l’audience publique devant le juge des libertés et de la détention du jeudi 22 juin 2023, la défense a plaidé : « Sa place n’est pas en détention.
Il a plaidé pour un contrôle judiciaire “extrêmement strict”, qui comprendrait des restrictions telles que l’interdiction de conduire un véhicule à moteur, l’apparition en public sur Saint-Julien-de-Concelles et un traitement médical obligatoire.
Son client, vêtu d’un jean noir et d’un T-shirt, l’avait rassuré : “Je ferai tout ce que vous me demanderez.” “Mon procureur est vierge et j’étais le seul responsable de mon accident de décembre 2022.Ceux qui ont des “tendances suicidaires”.
Mais le risque de récidive est si élevé du fait de son alcoolisme qu’il a été rappelé au JLD alors même qu’il a déjà effectué “une cure de sevrage” et “ne dispose plus de véhicule”.Compte tenu du “très long” temps qui s’est écoulé depuis la mort de l’adolescent, il est également possible qu’il ait fui ses responsabilités. En fait, le procureur de la république a affirmé que les deux “se connaissaient”.
En raison de ses « tendances suicidaires », il a été placé en détention provisoire afin de se « protéger » ; le « fardeau psychologique » qu’il porte depuis quatre ans et demi « ne peut qu’être amplifié » lors de la révélation publique, notamment au sein de son cercle « familial ». Le juge des libertés et de la détention a mis en garde le jeune homme : « Assurez-vous faites attention” avant qu’il ne soit placé en garde à vue.
Intérimaire dans une entreprise de travaux publics à Montoir-de-Bretagne soupçonné d’un accident qui travaillait alors dans l’entreprise de son père “à quelques centaines de mètres” des lieux a été entendu comme simple “témoin” au début de l’enquête mais n’a jamais été inculpé faute de preuves.
Une mésaventure provoquée par une sorte de “machine de construction”
L’enquête, qui avait été confiée à la brigade du Loroux-Bottereau de la gendarmerie territoriale, a été transférée “au bout de quelques jours” à la brigade de recherches de Rezé (BR) en raison de la “complexité” de l’affaire, qui a commencé par le rappel de le magistrat.
Même après avoir inspecté la zone “de manière très approfondie” autour de la scène de l’accident, leurs enquêtes étaient restées froides pendant plus de quatre ans. Le même sort avait été réservé à l’analyse des photographies de vidéosurveillance de la région et à la succession d’appels à témoins lancés par les autorités judiciaires et la famille.
Dans “les jours qui ont suivi”, “de nombreux” contrôles routiers ont été effectués “pour analyser les flux de circulation”, mais cela n’a pas débouché sur de nouvelles pistes d’enquête. Les seuls “constats sur place” ont révélé un “fil commun” qu’une “machine de construction” était à l’origine du drame.
Il y a eu des évaluations “plus approfondies” de “55 titulaires de permis de construire”, “25 entreprises de travaux publics”, “69 paysagistes” et “89 exploitations agricoles” dans ce cadre. Le Conservatoire botanique national de Brest (Finistère) avait même analysé une curieuse « brindille de conifère » à Saint-Julien-de-Concelles, ce qui avait donné lieu à des études « complémentaires » portant sur « 11 habitations » situées « en amont du lieu du drame ». “
