Relais Mixte Simple Biathlon – Le dimanche 5 mars, la dernière manche du tournoi à la ronde de la Coupe du Monde a eu lieu à Nove Mesto, en République tchèque. L’équipe représentative de la France composée d’Anas Chevalier-Bouchet et d’Antonin Guigoing tot est arrivée quatrième, derrière la Norvège, la Suisse et la Lettonie.
Faux Pas Beaucoup
Après la belle médaille d’or de ce matin sur l’échiquier du relais mixte, les Tricolores espéraient tripler leur mise, mais ont été battus. Ils devront se contenter de la quatrième place, derrière la Norvège, la Suisse et la Lettonie.
Les Français ont pris un bon départ dans la course. Anas Chevalier-Bouchet a officiellement lancé le ballon. Même si elle a fait une erreur avec son premier coup, elle a réussi à utiliser sa piata efficacement et à réparer son erreur. Skiant régulièrement, Chevalier-Bouchet a pu récupérer plusieurs positions et remonter à la septième place avant d’être contraint de faire un tour de pénalité après la fin de la partie descente de la course.
Des marques indélébiles sur l’histoire de la Lettonie
Après avoir commis plusieurs fautes sur l’avant de son tir, Anas Chevalier-Bouchet termine à la quatrième place, toujours à deux doigts du podium. Pourtant, la France n’a pas été en mesure de reprendre le contrôle. L’écart entre les deux leaders de la course était trop grand pour que les Français s’en aperçoivent aujourd’hui. « On a fait une belle petite compilation de cafouillages », déclarait Guigoing tot après la course.
Malgré la course, les Bleus ont pu décrocher l’or du matin et le petit globe des relais mixtes. Il convient également de noter que la Lettonie, qui s’était auparavant classée 24e au monde dans une épreuve de ce type, a obtenu un tout premier podium.
Enfin, Anaïs Chevalier-Bouchet a complètement explosé dès le premier debout, avec un tour de petite délinquance que les Bleus n’ont cessé de pourchasser. Pourtant, peu importe combien de fois leurs adversaires ont commis des erreurs, ils ne pouvaient toujours pas revenir. Mais, ils ont eu une chance sur le tout dernier coup grâce à un festival d’erreurs (une pour l’Autriche, l’Ukraine et l’Allemagne, et deux pour la Suède, qui se disputaient toutes la troisième place à l’époque).
Il y avait lieu de donner une chance à la France, mais Guigoing l’a raté et a laissé le deuxième terminer derrière lui. Pourtant, la France trouvera du réconfort dans le petit globe de la relique de la réalité mixte. Il va de soi que la Norvège arriverait en tête, car le pays a aligné la combinaison la plus chère du journal avec Vetle Christiansen et Marte Olsbu Roeiseland. Et tous deux étaient là pour donner des réponses instantanées, à leur manière.
Les Norvégiens, qui comptent déjà parmi les skieurs les plus rapides, ont également excellé au pas de tir (seulement sept ratés), à l’image du score parfait de Roeiseland à son deuxième essai (10 sur 10). Il est difficile de rivaliser avec eux dans les conditions actuelles. Les Suisses (+17″6), accompagnés des Lettons (+29″5), complètent le podium grâce à une course fantastique et un tir quasi parfait qui leur permet de remonter de la sixième à la deuxième position.
Déception pour la Suède (neuvième, + 1h15:2) qui rate le putt du dernier trou.Mercredi soir, Stéphane Bouthiaux expliquait au micro de La Chaîne L’Equipe que “tout peut arriver” sur cette course-là. Tout avance à une telle vitesse effrénée. Les sauts à ski ont de minuscules lacunes et tout se passe en une seule étape. Même les équipes les plus favorisées doivent parfois s’effacer.
Cela signifie que Lou Jeanmonnot, qui a fait ses preuves en matière de tireuse, et Fabien Claude, qui a prouvé qu’il était capable de grandes choses sur ce format, ont des chances égales. Pour ajouter l’insulte à l’injure, ils savent qu’ils sont les propriétaires légitimes de ce test depuis la Coupe du monde d’Antholz.
Une compétition très prestigieuse
Mais à partir de mercredi 15h10 UTC, ils devront faire face à une compétition prestigieuse menée par une patronne taille Norvégienne qui associe Marte Olsbu Roeiseland (qui s’est reposée tout au long de l’individuel de mercredi) et Johannes Thingnes Boe.
Tous deux avaient déjà perdu le titre en 2019 et 2020, mais celui qui a pris la relève en 2023 a déclaré qu’il entendait faire perdurer sa dynastie dorée.De plus, la Suède sera une équipe à surveiller puisque Sebastian Samuelsson et Hanna Oeberg sont d’anciens médaillés de bronze mondiaux dans leurs spécialités respectives. Jusqu’à présent, ils ont tous les deux écrit de magnifiques championnats du monde et ils ont tous les deux le potentiel d’écrire des étincelles. De plus, Ole Einar Bjoerndalen pense pouvoir battre la Norvège, comme le rapportent les journaux de SVT Sport.
Niklas Hartweg et Lena Haecki-Gross de Suisse, Lisa Theresa Hauser et David Komatz d’Autriche, Deedra Irwin et Paul Schommer des États-Unis, Anastasia Merkushyna et Dmytro Pidruchnyi d’Ukraine, Lisa Vittozzi et Tommaso Giacomel d’Italie, Sophia Schneider et Philipp Nawrath d’Allemagne, Polona Klemencic et Jakov Fak de.
L’épreuve individuelle de biathlon a une longue et riche histoire. C’est une course dans le sens des aiguilles d’une montre, avec des concurrents partant toutes les 30 secondes pour couvrir une distance de 15 kilomètres pour les femmes et 20 kilomètres pour les hommes, avec quatre arrêts aux stands pour des coups de feu en cours de route. Cela fait de l’épreuve individuelle la plus longue du biathlon.
Par rapport aux autres défis à quatre coups, l’aspect unique de l’individu est que les positions de tir alternent entre couché et debout. De plus, dans l’épreuve Individuelle du Biathlon, la pénalité pour cible manquée est chronométrée, en l’occurrence d’une minute. Si vous considérez que le temps moyen nécessaire pour terminer un tour de pénalité dans les autres épreuves est inférieur à 30 secondes, vous pouvez voir pourquoi l’épreuve individuelle a tendance à favoriser les bons tireurs.