Pierre De Maere Taille Poids – Bonjour Pierre. d’abord, comment vas-tu ? Êtes-vous stressé à l’idée de vous produire aux Francofolies de Spa, où vous côtoierez d’autres artistes célèbres, si vous êtes une star en herbe qui souhaite être invitée à toutes les soirées.
Lorsqu’on lui a demandé comment il allait, Pierre de Maere a répondu : “Très bien, merci. C’est ennuyeux, mais pas tant que ça, car plus il y a de monde, moins chacun devient individuel. C’est moins stressant parce que vous n’avez pas à faire face constamment aux regards des gens.
Se démarquer rapidement en tant qu’individu unique dans votre musique et vos vidéos. De cette façon, comme vous l’avez dit, vous pouvez donner à une musique qui pourrait autrement être décevante une présentation plus attrayante. Ne craignez-vous pas que la sincérité de vos écrits se perde dans la flamboyance de vos prestations scéniques ?
La musique est la première étape de tout », dit P. d. M. La musique est le cœur et l’âme du projet. S’il n’y en a pas, il n’y aura pas d’image. écrits. Je ne suis pas trop inquiet d’être perdu à l’intérieur de la boîte car je comprends que sans fond, il n’y aurait pas de produit. A l’époque, je me souviens m’être dit : n’a jamais eu l’approbation des professionnels de l’industrie musicale.”
Le fait que je n’aie aucune formation musicale et que je n’aie jamais pris de cours de chant est à l’origine de mon insécurité. Par contre, la pensée visuelle me procure autant de plaisir que la pensée auditive. Mon projet est une synthèse de trois de mes intérêts – la photographie, la musique et la mode – sur une seule plateforme. Je ne crains donc pas de mettre en péril les fondements du projet dans le sens où « sans la musique, il n’y a rien d’autre, et que le reste vient après dans le processus ».
Vous avez déjà mentionné que certaines personnes pourraient voir votre personnage, qui est basé sur vous mais exagéré, être arrogant et con (sic). Comment faire en sorte que le grand public comprenne qu’il s’agit avant tout d’humour au second degré et d’humour belge en quelque sorte.
Maintenant, vous n’avez pas besoin d’un QI extraordinaire pour saisir la portée du projet. Personnellement, j’ai été inspiré par des artistes dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, mais mon opinion sur eux change souvent à mesure que j’en apprends davantage sur leur travail et sur qui ils sont en tant que personnes.
En ce qui me concerne, à la fois sur scène et dans la vidéo, j’ai une qualité glaciale semblable à celle d’un mannequin qui pourrait être rebutante pour certains téléspectateurs. Cependant, après m’avoir rencontré en personne pour discuter ou prendre une photo, les gens se rendent vite compte que je suis plutôt gentille. Le public a eu le temps de se familiariser avec l’artiste.
Il y a un sentiment que la musique sert d’exutoire pour vous. En fait, plusieurs chansons populaires comme “Lolita” ont été écrites principalement comme des vers d’oreille. Mais on sait aussi que les artistes sont fréquemment sollicités pour prendre position et utiliser leur notoriété pour faire rayonner des causes auxquelles ils croient.
La publication Tétu vous qualifie d’« artiste queer ». Vous souhaitez faire passer un message à travers votre musique, ou vous sentez que votre parcours manque de légitimité. Compte tenu de mon âge et de mes expériences de vie, je ne crois pas être actuellement équipé pour me consacrer pleinement à un combat
Bien sûr, il y a des commentaires homophobes de temps en temps, mais ce sont des incidents tellement isolés qu’il serait insensé de leur résister activement, aussi nécessaire que je pense qu’un tel combat soit. Cependant, je crois que j’ai un rôle à jouer dans la normalisation du sujet. Je n’essaie pas d’agiter un drapeau LGBT lors de mes émissions, mais je veux utiliser les pronoms masculins pour parler de relations amoureuses. Pour moi, c’est moins une bataille qu’un défi.
A vrai dire, mon ennemi c’est l’esthétisme. Discuter des intérêts et des passions est quelque chose que j’aime faire. Ces dernières années, la culture moche a occupé le devant de la scène. Alors que j’étais à l’école de photographie d’Anvers, je l’ai vue aux Beaux-Arts.
Le but d’être là était de prendre des photos de choses étranges et d’en parler. C’est un excellent exemple de style moderne. Quant à moi, j’apprécie l’attrait esthétique. Pour vous donner un exemple, j’aime beaucoup l’art contemporain. J’essaie de rendre mes vidéos jolies en parlant de jolies choses, en me déguisant et en filmant de jolies scènes.
L’appréciation des Français semble vous être venue plus facilement que celle des Belges. Cela semble être une pratique courante chez les musiciens belges qui choisissent de rester anonymes dans les médias belges. Comment l’expliqueriez-vous ?
P.d.M. : “La vérité, c’est que si on ne conquiert pas le public français en tant que chanteur francophone, je ne vois pas comment on peut séduire qui que ce soit et désamorcer la situation. Chaque musicien francophone a la France pour ultime objectif parce que le marché français est tellement plus grand. Après ça, peu m’importe qu’un Sportpaleis ou un Bercy soit plein à craquer. Bien sûr, il est aussi important de noter que Bercy est empreint d’un certain mythe.