Perrine Laffont Jo – La première épreuve de ski acrobatique des Jeux olympiques de Pékin 2022 s’est déroulée ce jeudi 3 février avec le tour de qualification des bosses féminines. L’Australien Jakara Anthony a terminé premier devant le Français.
Et Perrine Laffont a terminé deuxième du premier tour de qualification du ski de bosses féminin avec un score de 81,11 points, ce jeudi 3 février.
C’est vraiment un bon début. Ça permet de poser les bases et ensuite de pouvoir faire évoluer le run petit à petit », a-t-elle confié à l’AFP après les qualifications.
L’Américain Jaelin Kauf a terminé troisième (79,15 points), tandis que le leader du classement général Kawamura Anri a terminé cinquième (76,36 points) (76,36 points).
Les dix premiers sont directement qualifiés pour la finale, prévue le dimanche 6 février à 19h30. (heure locale) (heure locale). Les athlètes hors top 10 se retrouveront également dimanche, lors d’un deuxième tour de qualification, à 18 heures.
A l’issue de cette deuxième manche, les 10 premiers accéderont à la finale, où 20 skieurs s’affronteront pour la médaille d’or. Voir les résultats et scores complets des qualifications des bosses féminines de Pékin 2022
Film du premier tour de qualification du ski de bosses féminin de Pékin 2022
Il faudra attendre le 29e départ de cette première manche qualificative pour que le champion olympique en titre s’élance sur le parcours de bosses Secret Garden, dont la pente est de 28 %. D’un backflip muet au premier saut (8,4 points), Laffont a assuré sur les skis, sa spécialité, puis a accéléré le rythme avant d’effectuer son 720° D-spin (8,3 points) (8,3 points). Elle a terminé avec un temps de 27,81 secondes.
C’était mieux que Jakara Anthony (27.96s), vainqueur de cette manche qualificative, mais l’Australienne a fait mieux à son deuxième saut (9.3 points) (9.3 points). avec un total de 76,36 points.
Du côté des sœurs Dufour-Lapointe, seule Justine, championne olympique à Sotchi 2014, s’est hissée directement en finale en terminant 10e, avec un total de 71,45 points. Sa sœur Chloé, en argent à Sotchi, a terminé 11e et devra assurer son deuxième tour de qualification pour disputer une nouvelle finale olympique.
Tout comme l’autre Française Camille Cabrol, qui a terminé 20e avec un score total de 62,97 points.
Tu ne supportes pas la pression , tu as ce que tu méritais , tu ne peux pas performer quand il y a une compétition , ton temps est fini, prends ta retraite , dépêche-toi de ne plus te voir perdre la face .
Voici quelques-unes des critiques en ligne que l’Américaine Mikaela Shiffrin dit avoir subies après avoir de nouveau échoué en slalom combiné dans la matinée du jeudi 17 février. Après des échecs en géant et en slalom, la double championne olympique et sextuple championne du monde Mikaela Shiffrin a une fois a de nouveau raté sa chance de monter sur le podium.
L’Américaine a alors fait un post sur ses réseaux sociaux dans lequel elle dénonce toutes ces critiques reçues. Le champion du monde en titre a insisté sur l’importance de faire face à tout cela.
Perrine Laffont en soutien à l’Américaine
Championne olympique de ski de bosses aux Jeux olympiques de 2018, l’Ariégeoise Perrine Laffont a échoué au pied du podium lors de la finale des Jeux de Pékin le 6 février. La Française a exprimé son dégoût face à “ce type de message” et a révélé qu’elle avait aussi été la cible de critiques en ligne.
En 2026, le skieur olympique de bosses visera un nouveau podium.
On a dit qu’elle était “à bout de souffle après les Jeux de Pékin”, mais elle n’a pas l’intention d’abandonner. Les Jeux olympiques d’hiver de 2026 auront lieu à Cortina, en Italie, et Perrine Laffont prévoit d’y concourir.
La Française de 23 ans, qui a remporté trois titres mondiaux et l’or olympique de 2018 à Pyeongchang, s’est classée quatrième aux Jeux de Pékin. Pour quelqu’un qui participait à ses troisièmes Jeux olympiques, ce fut une déception majeure. Elle a récemment révélé au Figaro à quel point la période après les Jeux olympiques était difficile pour elle.
Dans ma vie professionnelle, j’ai toujours travaillé d’arrache-pied pour arriver là où je voulais aller, et je n’ai jamais manqué d’occasions d’y parvenir. Mais c’est la première fois que mon travail n’a pas payé et je n’ai pas pu arriver là où je voulais aller. Après Pékin, j’avais atteint mon point de rupture. Du coup, je savais que je n’allais pas partir de sitôt, et que j’avais encore plein de choses fantastiques en réserve pour les années à venir.