
Olivia Ronen Origine Parents – Olivia Ronen, 31 ans, est une avocate parisienne discrète qui aura la lourde charge de représenter Salah Abdeslam, le principal accusé dans le procès des attentats du 13 novembre, débutant le 8 septembre et durant au moins huit mois.”Nous approchons de l’échéance.
L’enjeu monte », reconnaît tranquillement Olivia Ronen.survivant des assauts commandos de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés.C’est lui qui a pris contact avec elle il y a trois ans, depuis la prison de Fleury-Mérogis, où il est enfermé sous haute sécurité.
Olivia Ronen, un profil bien différent du ténor médiatique du barreau de Lille Frank Berton, ancien avocat de Salah Abdeslam, a été nommée en novembre.Cependant, la personne qui dit ne pas vouloir “attirer la lumière” s’est bien gardée d’en faire de la publicité, et elle veut repousser le plus loin possible le moment où elle sera sous les projecteurs.
Elle ne dira rien lors de sa première rencontre avec l’un de ses clients les plus célèbres, “le moment où nous avons choisi”.Elle répond par un sourire courtois mais assuré, ne disant rien de l’état d’esprit de Salah Abdeslam ni de la manière dont il veut aborder son procès, lui qui est muet depuis des années.
Depuis le début de la polémique, l’opposition insiste sur la justice : dans un communiqué, le parquet national financier a indiqué que son parquet avait ouvert le 31 mars une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé et fraude fiscale après avoir pris connaissance du rapport de la commission sénatoriale d’enquêter sur l’influence des cabinets consultatifs privés sur les politiques publiques et de mener des « vérifications ».
Les investigations ont été confiées au Service des enquêtes judiciaires des finances (SEJF), un service de Bercy, selon Jean-François Bohnert, qui n’a pas mentionné McKinsey dans ce communiqué.
Dans un rapport rendu public le 16 mars, la commission d’enquête du Sénat, présidée par le petit CRCE dirigé par les communistes, a déclaré que les contrats de l’État avec des cabinets de conseil comme McKinsey avaient “plus que doublé” entre 2018 et 2021, atteignant un niveau élevé.
Pendant la campagne présidentielle, l’opposition politique au président a souvent exigé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’elle considère comme une partialité de la part de la majorité macroniste en faveur de ce cabinet de conseil.
Certains de ses membres ont pu travailler pour la Macronie, notamment lors de la campagne présidentielle de 2017. La commission d’enquête a également accusé les cabinets français de McKinsey d'”optimisation fiscale”, affirmant qu’entre 2011 et 2020, ils n’auraient payé aucun impôt sur les sociétés.
Les sénateurs avaient porté plainte contre un dirigeant de McKinsey qui affirmait que son entreprise payait l’impôt sur les sociétés (IS) en France au motif de “soupçon de faux témoignage”.
Selon une personne au courant de la situation, aucune enquête sur ce leader n’a encore été ouverte. McKinsey, pour sa part, a déclaré qu’il suivrait les lois fiscales françaises, précisant qu’une de ses sociétés avait payé l’impôt sur les sociétés pendant six ans au cours de la période en question, au cours de laquelle le Sénat l’a accusée d’évasion fiscale.
C’est pour éviter de “l’enfermer dans quelque chose de préréglé”, comme l’explique Me Ronen. Ensuite, si “c’est un dossier qui intéresse et préoccupe tout le monde”, “je veux faire très attention à garder la confidentialité de mes communications avec lui”.
Plus l’étau se resserre, plus notre devoir devient important”, confie ce “merveilleux travailleur acharné” qui est “très exigeant envers lui-même”. “, selon les collègues.Marine Le Pen, qui a réussi à banaliser l’extrême droite, pourrait devenir le 24 avril le premier président français. Elle a été lourdement battue en 2017 par Emmanuel Macron, qui l’a fracassée lors d’une discussion entre deux tours.
Elle avait été largement dépassée par le président sortant dans les sondages il y a quelques mois, mais dans les derniers jours de campagne, elle a retrouvé la quasi-totalité de son avance. Il a recueilli 48,5% des intentions de vote au second tour de l’élection, contre 51,5% pour M. Macron, selon un sondage publié lundi.
