
Nadia Fares Taille Poids – Née à Kafar Shlal, dans le sud du Liban, Myriam Fares est chanteuse, actrice et danseuse. Son nom en arabe est . Semblable à Najwa Karam, Nancy Ajram et Haifa Wehbe, Myriam Fares joue de la musique traditionnelle fortement influencée par la pop moderne (ou vice versa), que les DJ remixent ensuite. Elle est parmi les meilleures chanteuses du monde arabe.
Myriam est née dans une famille chrétienne maronite de la ville de Kafar Shlal au sud du Liban, à l’est de la ville de Sada. À cinq ans, elle s’inscrit à des cours de ballet, et à neuf ans, elle remporte le concours Al Mawahib Al Saghira diffusé sur Télé-Liban 1 dans la catégorie danse orientale.
Elle passe ensuite quatre ans au Conservatoire national de musique pour étudier la musicologie. Elle est entrée au Festival de la chanson du Liban à l’âge de seize ans et a remporté le premier prix. À 17 ans, cependant, elle rivalise avec des noms établis de la musique arabe comme Nawal Al Zoghbi, Elissa et Ragheb Alama et les bat tous pour remporter le concours de musique Studio El Fan.
L’actrice Nadia Farès s’est installée en France très jeune après être née au Maroc en décembre 1968. Elle s’est d’abord installée à Nice avant de s’installer à Paris à 18 ans pour poursuivre une carrière dans la comédie.
Après quelques apparitions à la télévision, elle débute sa carrière au cinéma en 1993 et joue dans les thrillers Elles n’oublient jamais (réalisé par Christopher Frank), Dis-moi oui (réalisé par Alexandre Arcady) et Hommes, femmes, mode d’emploi. (réalisé par Lelouch) au cours de la décennie. Grâce aux intrigues de Bernie Bonvoisin, elle décroche des rôles pivots dans les films Les démons de Jésus (1997) et Les Grandes bouches (1998), catapultant sa carrière vers de nouveaux sommets.
Mathieu Kassovitz, qui l’a dirigée dans le film de Luc Besson Les rivières pourpres, est en grande partie responsable de sa percée en termes d’exposition à un large public. Le polar noir est un succès commercial, et le rôle féminin principal dans Nid de guêpes de Florent-Emilio Siri sera une opportunité déterminante pour sa carrière.
Nadia Farès prend une pause après une longue interruption de carrière et un ralentissement décevant (ses rôles dans la série B nanars Rogue et le film d’horreur Storm Warning ne sont pas à la hauteur de ses précédents travaux), et on ne la revoit plus jusqu’en 2016 dans la série Netflix Marseille du réalisateur Florent-Emilio Siri.
Elle tient un rôle récurrent dans Chacun sa vie (2017) et un rôle particulièrement fort dans Lucky Day de Roger Avary (2019), qui montrent tous deux qu’elle sait se servir d’un couteau. Un groupe d’amis proches se réunit en ligne pour un verre virtuel un samedi soir alors qu’ils sont tous en prison.
Bientôt, l’un d’eux est agressé et retenu captif en temps réel par un inconnu devant ses amis qui regardent à distance, impudents derrière leurs écrans. Ils apprendront rapidement que ce mystérieux étranger connaît intimement tous leurs secrets les plus sombres, qu’il prévoit d’exposer un par un.
Nous sommes nombreux à être bien préparés à hiberner pendant le confinement sans fin du printemps dernier. Mais, certaines personnes ont compris comment utiliser leur temps supplémentaire, en conjonction avec un emploi du temps bien organisé, pour avancer sur leurs propres projets. Comme Romuald Boulanger, pour qui cette dislocation forcée a été une catastrophe.
Créatif de génie complet, qui a travaillé comme animateur à la radio (vedette de l’émission NRJ) mais aussi scénographe, réalisateur, animateur et producteur à la télévision, a mis à profit son temps derrière les barreaux pour écrire et produire ce qui peut être son premier long métrage. Après, tout s’est enchaîné rapidement.
Avec seulement quelques semaines pour se préparer, un producteur dédié, des financements, des acteurs qui suivront son exemple et la libération de la captivité presque terminée, Connectés a entamé un tournage ultra-efficace de neuf jours avec des scènes méticuleusement planifiées.
Alors, quel est le problème ici ? Oh, la captivité inhumaine ! Ou, on pourrait dire que Connectés est un thriller comique axé sur les espaces confinés. Lors d’un happy hour virtuel entre amis, l’un d’entre eux se fera agresser et tabasser en temps réel par un inconnu masqué qui prendra un malin plaisir à raconter la mèche sur les agissements louches du groupe.
Des auteurs comme Stéphane de Groodt, Nadia Farès, Pascal Demolon, Audrey Fleurot, Claudia Tagbo, François-Xavier Demaison, Michael Youn, Vanessa Guide, et bien d’autres sont cités. Le casting de Connected est indéniablement attractif.
Pour être plus précis, ces acteurs ont tous tourné leurs scènes individuellement devant un ordinateur en une seule journée (qui faisait au passage office de prompteur). Il fallait tourner vite car on avait déjà écrit et pré-produit le film rapidement.
Le problème, c’est que le dénouement reflète la décision des cinéastes d’aller contre la montre (ils voulaient que le film sorte à la fin de l’été, alors que les souvenirs de captivité étaient encore frais). Elle est très consciente de ses propres sens, à la fois visuels et tactiles. Si la promesse d’être “connecté” était excitante, la réalité était une fin tragique bien plus déprimante que d’être confinée.
Il y a environ un quart de comédie drôle dans Connectés (le résultat de références opportunes à la manière d’un film d’horreur burlesque) et un quart de suspense efficace (à la fin, vous êtes investi dans le mystère de l’histoire et vous voulez le découvrir comment tout cela se passe, même si vous l’avez deviné dès le début).
Malheureusement, vous n’avez pas besoin d’être un génie des mathématiques pour voir que l’addition de un et un ne fait pas un tout. Où donc va l’autre moitié ? En effet, nous sommes toujours à sa recherche (donc si vous le trouvez avant nous, merci de nous le faire savoir).
