Mort De Soulages

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Mort De Soulages – Connu pour ses peintures et sculptures, l’artiste français Pierre Soulages est né le 24 décembre 1919 à Rodez et décédé le 26 octobre 2021 à Nîmes. Son utilisation des reflets noirs, qu’il appelle “noir-lumière” ou “outrenoir”, a fait de lui un nom familier parmi ceux qui connaissent la peinture abstraite depuis la fin des années 1940.

Il est considéré comme une figure de proue dans le domaine de la peinture informelle.En 1919, Pierre Jean Louis Germain Soulages naît rue Combarela 2 à Rodez. Il est né de carrossier (fabricant de charrettes à cheval) Amans Soulages et de glamazon Julie Corp4. Plus tôt dans la vie, Amans Soulages avait noué le lien avec Lucie Pélagie Galtier, mais elle est décédée en 1902 après avoir donné naissance à leur premier enfant, Gaston Pierre Amans Soulages.

En 1926, Pierre perd son père d’un cancer du pancréas alors qu’il est étudiant à l’Institution Saint-Joseph, un pensionnat fondé et dirigé par les Frères des Écoles chrétiennes. Sa mère et sa sœur Antoinette2, de quatorze ans son aînée, sont désormais chargées de l’élever.

J’ai été élevé par deux mères qui portaient la tristesse. Alors, elle tient un magasin d’articles de chasse et de pêche avec sa mère. Soulages s’intéresse aux vieilles pierres et aux matériaux patinés de sa ville natale de Rodez, en France, depuis son plus jeune âge. Il apprécie également profondément le savoir-faire de son Rouergue natal, passant un temps considérable dans les ateliers de travail du cuir, du métal et du bois.

Dès l’âge de huit ans, il explique à l’amie de sa sœur aînée ce qu’il dessine au feutre noir sur une feuille de papier blanc : un paysage d’hiver.Ce que je voulais faire avec mon encre, expliqua-t-il, c’était rendre le blanc du papier encore plus blanc, plus brillant, comme de la neige. Au moins c’est tout ce que j’ai pour vous en ce moment.

A douze ans, alors qu’il est encore élève au lycée Foch, son professeur l’emmène, lui et sa classe, en voyage à l’Abbaye Sainte-Foy de Conquesc, où son amour des arts romantiques et son désir conflictuel de devenir un l’artiste s’impose.

Mort De Soulages

En 1936, il décroche la première place dans le domaine de l’histoire de l’art. A travers des publications, il est également exposé à l’impact émotionnel des peintures rupestres retrouvées dans les grottes de Pech-Merle dans le Lot, de Font-de-Gaume en Dordogne, d’Altamira en Cantabrie (Espagne) et de Lascaux en Dordogne (découverte en 1940).

Plus tard, il part en fouille avec l’archéologue Louis Balsan et trouve, à la base d’un dolmen, des pointes de silex et des tessons de poterie préhistorique qui finissent par se retrouver au musée Fenaille de Rodez, où il avait été époustouflé par la collection du musée. de statues néolithiques (notamment le Menhir de la Verrière).

À partir de 1934, Pierre Soulages peint souvent des scènes hivernales avec des arbres sans feuilles sur des fonds clairs. Ce qui m’intéressait, ce sont les ombres des branches et leur mouvement dans l’air.

Après avoir obtenu son baccalauréat en juin 1938, il s’installe à Paris en septembre et s’inscrit dans l’atelier privé du peintre et lithographe René Jaudon (rue de la Tombe-Issoire), qui lui conseille : « Il faut viser le prix de Rome.” Le ciel est la limite de votre audace.

Il est surtout connu pour son tableau “Le Pont Neuf”, mis en vente pour la première fois en 1940 et finalement vendu aux enchères à Nîmes 80 ans plus tard.Inscrit à l’école en avril 1939, il s’en désintéresse rapidement du fait de la médiocrité et de l’uniformité de l’enseignement qu’il y reçoit.

Durant son bref séjour dans la ville, il visite le Louvre, l’Orangerie (où il s’émerveille devant les Nymphéas de Monet) et la galerie Paul Rosenberg, où il vit des expositions de Cézanne et de Picasso qui sont de telles épiphanies qu’elles l’incitent à revenir à Rodez.

En 1940, il est appelé au service et affecté à Bordeaux comme élève officier. Dans les mois qui suivent l’Armistice de juin, il participe à des chantiers de jeunesse à Nyons, dans la Drôme. Démobilisé le 13 février 1941, il s’installe en zone libre de Montpellier (où il assiste à la rencontre de Pétain et Franco le 14) et fréquente régulièrement le musée Fabre, où il s’émerveille devant des œuvres comme Les Baigneuses de Courbet G, Descente de croix de Pedro de Campaa et Sainte Agathe de Francisco de Zurbarán.


D’avril 1941 à juin 1942, il enseigne le dessin à l’École des beaux-arts de Montpellier, où il rencontre sa future épouse, Colette Llaurens (née le 14 mars 1921) ; ils se sont mariés le 24 octobre de la même année à l’église Saint-Louis de Sète.

Il refuse de coopérer avec le STO, alors il falsifie des documents et prend la direction du vignoble du mas de la Valsière à GrabelsD. Pendant ce temps, il rencontre l’écrivain Joseph Delteil, qui lui fait confiance depuis le début. Cette personne lui dira : “Tu peins en noir et blanc, tu attrapes la peinture par les cornes, c’est-à-dire la magie.”

À partir de 1943, il est également initié à la peinture abstraite par Sonia Delaunay. Rappelé à la Libération en juin 1944, il se rend à Toulouse où il noue des relations avec Vladimir Jankélévitch et son frère Jean Cassou qui devient l’un des premiers défenseurs de son œuvre. Il est démobilisé à la fin de cette année-là et retourne à ValsièreD 1. Il ne peint presque plus entre 1942 et 1945.

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