
Monique Olivier Liberation – Monique Olivier participe au septième tour des efforts de recherche liés à la disparition d’Estelle Mouzin en tant qu’assistante de terrain. Dans les Ardennes, de nouveaux combats ont éclaté lundi et devraient se poursuivre tout au long de la semaine. Elle croit aux “indications” données par Monique Olivier, ex-petite amie du tueur en série Michel Fourniret et complice avoué.
Les espoirs de la famille d’Estelle Mouzin ont été renouvelés sept fois après qu’une ronde de fouilles ait donné des résultats positifs. Des perquisitions ont lieu dans une forêt près d’Issancourt-et-Rumel, dans les Ardennes, depuis lundi pour tenter de retrouver le corps d’une fillette de 9 ans disparue en 2003 et présumée assassinée par le tueur en série Michel Fourniret. Une fois de plus, la première journée de recherche s’est avérée infructueuse.
Un scandale médiatique glacial
L’un des avocats de la famille, Me Didier Seban, a indiqué que Monique Olivier, l’ex-femme de celui que la presse surnomme “l’ogre des Ardennes”, serait présente mardi. La septuagénaire fait l’objet d’une enquête pour “complicité” de quatre disparitions, dont celle d’Estelle Mouzin, alors qu’elle est détenue à la maison d’arrêt pour femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine).
Michel Fourniret, qui purgeait déjà une peine à perpétuité indéfinie pour les meurtres de 1987 à 2001 de sept filles et jeunes femmes, a finalement reconnu en mars 2020 être responsable de la disparition d’Estelle Mouzin. Le 10 mai, il est décédé. Par conséquent, Monique Olivier est la seule personne qui connaît les réponses qui pourraient éventuellement résoudre l’un des cas froids les plus médiatisés des deux dernières décennies.
Car Monique Olivier a donné au juge d’instruction “des indications” qui ont guidé l’enquête. Les enquêteurs vont passer au peigne fin une parcelle attenante à une région préalablement fouillée en juin, mais sur un site “presque deux fois et demi” plus grand, mesurant “quatre ou cinq hectares”, à l’aide de “l’étude que les gendarmes ont pu faire sur le sol”, comme l’a expliqué Me Didier Seban à l’AFP.
“Groundwork” ou “Préparation” en français
Le 1er avril, Monique Olivier a avoué pour la première fois être impliquée dans l’enlèvement d’Estelle survenu le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne). Elle avait dit précisément qu’elle s’était rendue avec Michel Fourniret à l’orée du bois à Issancourt-et-Rumel et l’avait regardé se laisser aller enfouir le corps de la jeune fille.
L’avocat a précisé que la zone de fouille avait été déterminée en tenant compte des instructions de Monique Olivier en fonction du temps qu’elle avait passé à attendre Michel Fourniret au sol. “Tout a été méticuleusement planifié pour que nous puissions nous rendre au meilleur endroit possible pour l’enterrer”, a déclaré le tueur en série.
Me Seban a déclaré qu’ils avaient exploré lundi une “petite zone”, mais que ce n’était qu’un “travail de fond” et que “des fouilles plus profondes” commenceraient mardi. Selon des reporters de l’AFP postés à plusieurs centaines de mètres, le premier quad de la cellule d’identification criminelle de la gendarmerie est arrivé sur les lieux vers 11 heures, et les avocats de la famille Didier Seban et Corinne Herrmann les ont rejoints vers 15 heures.
Comme disent les Français, “Enterrez Estelle”.
Dans le passé, la parcelle avait été largement déboisée. Tout comme lors des “fouillades” de juin, les forces de l’ordre ont abattu des arbres, enlevé des souches et examiné “la couche d’humus en dessous, pour vérifier si des endroits peuvent paraître suspects”, comme l’a encore expliqué Me Didier Seban. l’a dit Me Seban.
Le père d’Estelle Mouzin a déclaré qu’il gardera toujours espoir que son corps soit retrouvé afin qu’elle puisse être correctement enterrée, et il sera satisfait si la justice consacre enfin des ressources à l’enquête après avoir été si inefficace jusqu’à présent. indiquer.
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Un arrêt des enquêtes sur trois « affaires froides » impliquant Michel Fourniret, dont le dossier Estelle Mouzin Alors que le tueur en série sera mort d’ici 2021, son ex-femme, Monique Olivier, qui est la seule suspecte dans les trois affaires, a déjà a été reconnu coupable de cinq meurtres et d’un acte de violence contre une réunion, peut être jugé à nouveau.
Le 10 octobre 2022, les gendarmes français ont supervisé une nouvelle opération de recherche du corps d’Estelle Mouzin, disparue en 2003 et présumée assassinée par le tueur en série Michel Fourniret. photo AFP/François Nascimbeni
La justice va-t-elle dans le sens d’un nouveau procès pour l’ex-femme de Michel Fourniret ?
Lundi, une source proche du dossier a indiqué que les enquêtes sur les trois “cold cases” impliquant “l’ogre des Ardennes” s’étaient achevées début février, ce qui a été corroboré par le parquet.
Après la mort de Michel Fourniret en 2021, son ex-femme, Monique Olivier, sera la seule personne jugée pour l’enlèvement de Marie-Angèle Domèce en 1988, le meurtre de Joanna Parrish en 1990, et la disparition d’Estelle Mouzin en 2003.
France, novembre 2023
Son avocat, Richard Delgenes, que nous avons contacté, s’est refusé à tout commentaire sur la conclusion des enquêtes. Maintenant que ces trois affaires sont résolues, Monique Olivier peut faire ses observations et le parquet peut prendre ses ordonnances.
Après cela, il retournera voir la juge d’instruction Sabine Kheris et lui demandera de statuer sur la tenue ou non d’un procès. Selon des personnes proches du dossier, si elle se poursuit, le procès pourrait avoir lieu en novembre 2023.
