Mémona Hintermann Vie Privée – Tout a commencé par un SMS sans réponse et s’est terminé par la découverte de sa petite amie endormie dans la voiture sur une plage de Seignosse. Après la tentative de suicide de son mari aux Pays-Bas en septembre 2020, Mémona Hintermann en parle dans un livre. Dans l’immédiat, elle compte tirer la sonnette d’alarme.
ParlerMémona Hintermann, qui a longtemps parcouru le monde et couvert la plupart des grands conflits pour France 3, n’aurait jamais imaginé vivre un tel séisme. En raison de mon travail, je m’étais habitué à être régulièrement témoin de meurtres et de mutilations; Je ne suis pas un faible, et si cette expérience a eu un effet si profond sur moi, elle a dû en faire autant pour beaucoup d’autres.
Comme tant d’autres, elle n’a rien vu venir. Le monde va se terminer le 16 septembre 2020.
Ce mercredi, l’ancien correspondant de Der Spiegel, Lutz Krusche, tente de mettre fin à ses jours. La journée est terminée. Elle réside actuellement dans la ville de l’amour. Il est actuellement dans la résidence secondaire de ses parents à Capbreton dans les Landes.
Il envoie deux SMS à sa femme avant de faire l’acte. D’abord, Anodin, pour signaler que tout allait bien et qu’une baignade dans le lac s’imposait. Le second allait revêtir une tonne inquiétante : “Ça ne va pas du tout, je t’aime !”.
Deux textes, puis plus rien. L’ancien membre du CSA raconte les heures anxiogènes à venir et les nombreux messages sans réponse dans son livre, Je n’ai pas su voir et entendre (Hugo et compagnie).
Qu’il me dise : « Mon mari est un homme très optimiste mais il a changé », c’était impensable. Après avoir appelé les hôpitaux locaux, Mémona Hintermann suit les conseils de son fils adoptif, Julien, et prévient la police.
Un n’avait pas l’air si bien”, dira-t-elle.
Après une nuit entière de recherches, Lutz a été retrouvé inconscient dans sa voiture sur la plage des casernes à Seignosse. puissant”. L’ancien journaliste célèbre, comme beaucoup de personnes qui doivent faire face au désir d’un ami proche ou d’un membre de la famille de mettre fin à ses jours, est en proie à des sentiments de culpabilité et admet manquer des signes avant-coureurs. J’ai complètement raté le fait qu’il se dégorgeait.
Sa femme l’avait rencontré lors de la chute du mur de Berlin, mais elle a été dévastée lorsque sa fille unique est décédée dans un accident. Sa santé et son état général de misère se sont sans doute aggravés du fait de son enfermement à répétition.
Il aurait dit à sa femme : « Je voulais la paix », après leur séparation.
Les chiffres sont source d’appréhension. “Plus de 200 000 personnes en France vont travailler chaque jour, et 40% d’entre elles ne le signalent pas”, écrit la chercheuse Mémona Hintermann.
Le journaliste espère briser le silence sur ce problème majeur de santé publique et sur la stigmatisation qui s’est longtemps attachée au suicide en raison de son association avec la honte. Ne pas reconnaître la détresse et arrêter sa progression vers l’action est également à blâmer. Une onde de choc balaie le pays, et le silence est assourdissant. C’est à peu près la normale pour une ville comme Rennes par rapport à la moyenne nationale des tentatives de suicide.
Chaque heure apporte une nouvelle mort. Après les accidents de la circulation, il s’agit de la deuxième cause de décès chez les 15-24 ans. Bien que le pays ait l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe, on ignore pour l’instant si ce nombre a augmenté en raison de la crise sanitaire actuelle.
Cependant, des études montrent que les sentiments d’isolement et de désespoir des gens ont augmenté avec le temps. L’épidémie a porté un coup dévastateur à la vie sociale, entraînant des quarantaines, des couvertures légères, la fermeture de restaurants et de théâtres.
Huit mois plus tard, la cellule familiale s’est reconstituée. Lutz a attendu d’avoir entre les mains une copie physique du livre de sa femme avant de plonger. Son action a renforcé les liens dans les domaines où ils avaient été affaiblis. Surtout avec leur fils, Julien. Lutz comprit enfin à quel point son affection était appréciée. Néanmoins, nous restons sur nos gardes.
Après un tel acte, “il n’y a pas de Happy End, c’est une bataille”, comme le dit Mémona Hintermann. Conflit extrême de vie ou de mort. A l’occasion de la sortie de son livre “Je n’ai pas su voir ni entendre – comment faire face à la tentative de suicide d’un proche”, l’auteure Mémona Hintermann organise dimanche une séance de dédicace à la librairie Arabesque d’Hossegor, 23 mai à 10h
La ville d’Evian revêt une importance particulière pour la célèbre reporter Mémona Hintermann, car c’est là qu’ont grandi ses deux enfants avec son mari Eric Hintermann, homme politique. Le journaliste a gardé le silence sur une blessure récente jusqu’à présent.
Memona Hintermann, ancienne membre du CSA et maintenant animatrice d’un programme d’information français populaire, a écrit ouvertement sur les moments difficiles de sa vie, comme avoir grandi dans la pauvreté sur l’île de La Réunion et avoir survécu à la tentative de violence du colonel Kadhafi et au suicide tentative faite par son mari.