Melody Stevenson Mari

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Melody Stevenson Mari – L’ouragan Maria devrait toucher terre sur l’île de Guadeloupe aux premières heures du 19 septembre. Dans le court laps de temps qui s’est écoulé depuis le passage dévastateur d’Irma, les Caraïbes ont de nouveau été menacées par un ouragan. L’ouragan Maria devrait toucher terre en pleine nuit en Guadeloupe.

Les habitants ont commencé à se préparer et une centaine de soldats ont été envoyés dans la région. Melodie Stevenson, journaliste basée à Saintes en Guadeloupe, dresse un portrait de la situation actuelle de la ville.

Danger immédiat

Un présentateur local annonce : « Ici c’est l’effervescence, nous sommes en vigilance rouge », et poursuit en disant : « Les habitants prennent très au sérieux l’arrivée de la menace Maria. Certaines personnes sont naturellement inquiètes et ont pris des mesures de sécurité. La mer s’est agitée et les choses devraient changer dans les heures qui viennent car nous anticipons des vents allant jusqu’à 200 km/h.

Louise Eugénie Alexandrine Marie David est née dans le quartier parisien de Saint Mandé le 24 octobre 1865. Son père huguenot s’engage politiquement lorsque Louis Bonaparte devient Napoléon III, obligeant la famille à fuir en Belgique. Il y rencontre sa future épouse, issue d’une famille de marchands catholiques aisés.

Le couple, marié depuis 15 ans, décide de se déraciner et d’avoir son premier enfant en France. Toujours mécontente de sa vie, cinq ans plus tard, Alexandra donne naissance à un frère et semble soulagée lorsqu’il meurt six mois plus tard. Cependant, sa mère est déprimée et sa famille s’ennuie.

Lorsque le statut politique de son père s’est à nouveau détérioré, ses parents ont pris la difficile décision de relocaliser la famille à Bruxelles. La veille du déménagement, Alexandra disparaît alors qu’elle se promène dans le bois de Vincennes, incitant les autorités à lancer une chasse à l’homme.

Alexandra n’a pas eu la meilleure enfance et elle s’est enfuie de ses riches parents à plusieurs reprises dans le but d’échapper à son éducation aisée. Elle quitte la maison sans la permission de ses parents lorsqu’elle a 15 ans et voyage en Angleterre via les Pays-Bas, avec l’intention de revenir quand elle sera fauchée.

Sa mère en a finalement eu assez de voyager sans elle en vacances à l’âge de dix-sept ans, alors elle a travaillé dans l’entreprise familiale vendant des tissus et des vêtements pour femmes. Heureusement, sa voix chantée est assez belle pour qu’elle poursuive sa formation dans un conservatoire, où ses talents de soprano lui valent les plus grands honneurs.

Une chance d’aller à l’école à Londres en 1888 l’initie à l’occultisme et à la Société Théosophique pour la première fois. L’année suivante, grâce à ses contacts théosophiques, elle peut louer un appartement dans le Quartier Latin du Paris Belle Époque. Après quelques recherches sur le bouddhisme tibétain, elle décide d’étudier le sanskrit. Elle a une profonde dévotion au mystique et est une franc-maçonne active.

Elle part pour Ceylan en 1891. Pendant son séjour en Inde, elle s’entretient avec de nombreuses personnalités religieuses. En 1895, elle est la chanteuse principale de l’opéra de Hanoï et parcourt la Grèce, l’Afrique du Nord et les provinces françaises avant de revenir à Paris pour terminer ses études musicales, où elle recevra très certainement des éloges.

Sa réputation grandissante d’écrivain et de conférencière l’a propulsée sur le devant de la scène. Elle arrête de chanter et accepte un poste de directrice artistique d’un casino à Tunis alors qu’elle voit que son temps sur scène est limité. L’une des personnes qu’elle y rencontre est Philippe Néel, l’ingénieur en chef de la ligne Bône-Oulma. Malgré son féminisme anti-mariage radical, le couple s’est marié en 1904.

Leur cérémonie de mariage était assez unique pour l’époque. Alexandra ne ralentit jamais; elle contribue souvent à des articles de magazines (y compris des écrits féministes sur les droits des femmes), voyage, assiste à des concerts et à des conférences et prend rarement une pause.

En 1911, malgré ses problèmes de santé et sa dépression, Alexandra se rend en Inde. Elle va s’absenter pendant les quatorze prochains mois au lieu de l’année qu’elle avait initialement prévue. Elle a maintenu le contact avec son mari malgré les difficultés qu’ils ont rencontrées. Elle lui écrit des lettres missives et des récits de voyage qui seront publiés en France, puis elle le supplie de l’argent pour qu’il puisse continuer ses aventures.

Sa première année à l’étranger est consacrée à l’exploration de Ceylan et de l’Inde. Lors d’un voyage au Tibet en 1912, elle a deux conversations avec le Dalaï Lama et séjourne au Sikkim, où elle rencontre le prince Sidkéong. Entre les années 1914 et 1916, elle se cache dans l’Himalaya.

Yongden, un jeune Tibétain, la rejoint dans ce voyage et finit par être son fils adoptif. Après que les Britanniques l’aient expulsée du sud du Tibet, soupçonnée d’être une espionne, elle se rend en Inde, au Myanmar, en Indochine française, au Japon, en Corée et en Chine sur le chemin du retour. Elle part ensuite pour le Tibet oriental, où elle séjourne deux ans au monastère de Kumbun parmi les moines.

Il doit traverser la Mongolie et la Chine occidentale pour arriver à Lhassa. Là, il pourra traverser le sud du Tibet. En février 1924, elle devient la première étrangère à visiter Lhassa, où elle séjourne deux mois en se faisant passer pour un mec.

Elle a passé ce temps à apprendre le tibétain, à pratiquer la médecine et à perfectionner diverses techniques de maîtrise de soi, en plus de continuer à écrire et à faire des recherches (entre autres, sur les religions orientales). Après s’être débarrassée de sa rate et d’autres maladies, elle sent qu’elle peut conquérir le monde.

Son retour en France avec Yongden en 1925 se heurte à une poursuite incessante de la part de la presse. Elle n’a pas l’intention de retourner vivre avec son mari, mais elle s’attend à ce qu’il l’aide financièrement jusqu’à ce que ses écrits et sa prise de parole en public lui rapportent un revenu suffisant. Son livre, “Voyage d’une parisienne à Lhassa”, se lit comme un conte d’aventure et se vend comme des petits pains.

Elle achète une maison à Digne en 1928, qu’elle baptise Samten Dzong (forteresse de la méditation) après avoir entendu son nom. Elle écrit et voyage beaucoup à travers l’Europe, où elle rencontre de nombreuses personnes fascinantes. Elle a voyagé pour l’Extrême-Orient en 1937, à l’âge mûr de 72 ans.

Son voyage commence en Union soviétique, l’emmène en Chine, puis sur toute la longueur de la frontière sino-tibétaine jusqu’en Inde. Elle découvre que son petit ami Philippe est décédé alors qu’elle voyageait en 1941. En 1946, elle retourne vivre avec sa famille à Digne, en France, et elle et Yongden restent inséparables.

Elle est partie pour les hautes terres pour y vivre seule jusqu’à ce qu’elle soit une vieille dame. Elle a publié plus de trente volumes, couvrant des disciplines aussi diverses que la philosophie, l’anthropologie, l’orientalisme, la philologie, la géographie, l’exploration, la nuance historique et les pratiques tantriques.

Bien qu’elle soit de plus en plus mal à l’aise à cause de son arthrite et qu’elle puisse à peine se déplacer, la volonté d’Alexandra de vivre pleinement sa vie reste intacte. Elle est une écrivaine prolifique dont les intérêts vont de l’exploration spatiale à la politique. De plus, ceux qui s’intéressent au mysticisme oriental lui rendent visite.

La même année, elle organise une fête à Digne pour ses 100 ans, elle est honorée de la Légion d’Honneur. Elle doit se rendre de New York à Berlin en Russie et revenir à New York, alors elle passe par le processus de renouvellement de son passeport une fois de plus.

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Le 9 septembre 1969, elle est décédée subitement alors qu’elle travaillait sur de multiples initiatives, dont un centre de méditation et d’étude dans le jardin Samten Dzong.Après sa mort par le feu à Marseille, les cendres d’Alexandra David-Néel sont enterrées avec celles de Yongden dans le Gange.

Après son décès, ses biens sont donnés au musée Guimard, où elle avait auparavant étudié ; plus précisément, toute sa bibliothèque, qui contient des volumes en français, en anglais et en tibétain. En raison de leur dispersion dans de nombreuses institutions, ses magnifiques trésors sont actuellement inaccessibles à la recherche.

Marie-Madeleine Peyronnet continue de résider à Samten Dzong, devenu un lieu de pèlerinage pour les personnes en quête d’illumination, et reçoit des lettres et des manuscrits inédits du monde entier.

En 1928, elle s’installe dans la ville, qu’elle surnomme Samten-dzong (forteresse de médiation) pour son parfum apaisant de lavande. Le temple tibétain restauré de 1989 où le chef spirituel a dormi est ouvert au public et comprend la chambre d’amis et le bureau du Dalaï Lama, ainsi que du matériel d’expédition et des souvenirs remarquables accumulés au cours de ses voyages. Un récit inspirant du voyage d’un explorateur passionné.

Elle a passé trente ans dans cette maison, au cours de laquelle elle a fait des présentations à travers l’Europe et a campé au bord du lac d’Allos, à une altitude de 2 240 mètres, pour rechercher et écrire sur les ressources culturelles et spirituelles du Tibet malgré la tyrannie et l’isolement du pays.

Elle redemande un passeport en 1969, à la veille de son 101e anniversaire, car elle a toujours hâte de voir le monde. Mais elle doit attendre 18 jours au lit avant de pouvoir commencer à faire ses valises.

Son travail s’inspire des cultures tibétaine et himalayenne, auxquelles il fait allusion et qu’il dépeint à travers la présentation d’antiquités, de tapisseries et de costumes. Ce témoignage est étayé par une pléthore de documents et d’images…

Le musée contient une boutique de cadeaux, un centre culturel et une école-parentalité pour les enfants tibétains en plus de son objectif principal d’éduquer les touristes sur le Tibet et la dictature à laquelle il est soumis depuis 1959.

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