
Marie Gillain Poids – L’actrice Marie Gillain est née le 18 juin 1975 à Rocourt, en Belgique. Rocourt est situé à proximité de la ville de Liège. Marie Gillain passe son enfance dans le hameau belge de Fêchereux, non loin du village de Neufchâteau dans la commune de Dalhem du pays de Herve. Pour parfaire sa formation, elle s’est inscrite au Collège Saint-Louis à Liège.
Dès son plus jeune âge, elle s’intéresse vivement au monde du spectacle et passe son adolescence à participer à un atelier d’expression théâtrale. L’année 1989 marque sa tentative de saisir son moment dans l’industrie du cinéma. A 14 ans, elle s’essaye au film de Jean-Jacques Annaud L’Amant, mais n’est pas castée.
Il faudra attendre un an avant qu’elle ne se révèle pleinement dans Mon père, ce héros, le film dans lequel elle partage la vedette avec Gérard Depardieu et pour lequel elle obtient sa première nomination aux César. Le film de 1993 Marie la présente comme un personnage belge. Cette année est mémorable car il rencontre Bertrand Tavernier, qui lui propose un rôle dans son prochain film L’Appât.
Ce rôle marque un tournant dans sa carrière cinématographique, lui valant une nouvelle nomination aux Césars, un prix à Berlin, et le prix Romy-Schneider. Sa carrière est bien lancée et elle devient rapidement une actrice incontournable.
Les premières œuvres de Marie Gillain, “Mon père, ce héros”, sont ce dont la plupart des gens se souviennent d’elle. L’actrice belge n’est pas seulement une comédienne célèbre mais aussi une femme et une mère à part entière à l’âge mûr de quarante ans.
Elle prête actuellement sa voix au documentaire “4 bébés par seconde” (diffusé sur la chaîne Voyage), qui suit le quotidien des professionnelles en soins de quatre maternités différentes à travers le monde, sur l’île de La Réunion, en Allemagne, en Australie et au Vietnam. Elle a gentiment accepté de partager avec nous quelques moments forts de son expérience de maternité, avec ses filles Dune et Vega.
C’est vrai que la vue d’un bébé, d’un ventre rond, d’une future maman, évoque chez un parent un ensemble unique de sentiments. Cela nous ramène automatiquement à des souvenirs privés. La grossesse et la naissance d’un enfant sont des expériences émotionnellement intenses qui changent la vie de chacun d’entre nous.
De plus, c’est une vérité ou un principe universel. J’aspirais à jouer le rôle de conteur pour des événements qui nous touchent tous. Pour moi, en tant que femme et comédienne, ce spectacle était avant tout une incroyable aventure humaine. Faire partie de ce projet était quelque chose qui me passionnait.
J’ai aimé découvrir la vie de ces sages femmes et futurs parents. Le thème de l’accouchement est exploré sous différents angles, notamment celui de la future mère, du futur père et du personnel médical. Tout ce que vous avez dit a beaucoup de sens. Chaque histoire est déchirante à sa manière. Ces projecteurs régionaux étaient fascinants et je suis heureux qu’ils aient été inclus.
Grâce aux services du Groupe Naissances, qui offre aux femmes un accompagnement alternatif tout au long de la maternité, j’ai pu vivre une grossesse en santé et un accouchement agréable. On m’a donné l’option d’une péridurale, pratiquée par la sage femme qui s’est occupée de moi tout au long de mes deux grossesses. Je n’ai en aucun cas vécu le travail et l’accouchement comme un événement hautement clinique ou dépersonnalisé.
J’ai eu de la chance et j’ai eu cette opportunité. À mon avis, le documentaire capture l’expérience brute et authentique de la grossesse et de la maternité telle que je m’en souviens. Exemple : l’Allemagne est plus en avance que la France sur ce point. De nombreuses maternités s’y trouvent.
À mon avis, il est crucial de donner aux femmes la liberté de décider comment elles veulent accoucher. Certaines mères peuvent se sentir plus à l’aise avec un accouchement hautement médicalisé, tandis que d’autres peuvent préférer vivre ce moment intime avec une plus grande spontanéité.
Les parents d’aujourd’hui devraient avoir une compréhension plus large de la santé maternelle dans le monde afin de pouvoir prendre des décisions fondées sur des faits plutôt que sur des spéculations ou, pire, sur des reproches. On ne peut pas supposer qu’une femme est incapable d’être mère simplement parce qu’elle ne peut pas allaiter son enfant. Apprendre à connaître d’autres cultures nous aide à mettre la nôtre en perspective.
Certainement pas, mais j’espérais un accompagnement individualisé. Je ne voulais pas avoir à expliquer ma grossesse à une bande de parfaits inconnus le soir de mon accouchement. Beaucoup de mes amies sont allées accoucher à la maternité sans savoir qui s’occuperait d’elles.
Heureusement, les choses se passent parfois à merveille. Le personnel médical est très compétent et fait un excellent travail. Il arrive parfois que des femmes se retrouvent isolées et seules. Ce n’est pas seulement que nous sommes dans un environnement hautement médicalisé, il n’est donc pas surprenant que nous nous sentions si isolés.
Je ne voulais pas ça du tout. Je souhaitais donner un visage, et pas n’importe lequel, à ceux qui partageraient ce moment privé avec moi. Il est utile d’avoir des amis et des membres de la famille qui vous soutiennent et qui comprennent et respectent vos besoins et évoluent à votre propre rythme. J’ai également eu l’occasion rare de passer du temps de qualité en tête-à-tête avec mon nouveau-né. Tout s’est déroulé sans encombre.
Je n’ai pas accouché deux fois dans la même grossesse, mais les deux fois j’ai fait partie du Groupe Naissances. J’ai grandi à la campagne dans une petite ville et ma mère me donnait rarement des médicaments. J’ai eu la chance de grandir dans une zone protégée et j’ai été bien nourri toute ma vie.
