Luis Ocana Mort De Quoi – Jeudi 19 mai 1994, Luis Ocana se suicide à son domicile de Caupenne-d’Armagnac avec une arme à feu (Gers). Un homme de quarante-huit ans, pour être précis. Le cycliste espagnol qui a osé défier le grand Eddy Merckx restera à jamais dans les mémoires comme une figure historique.
Ocana, né le 9 juin 1945 à Priego en Espagne, a fait ses débuts professionnels la même année et a immédiatement remporté le titre de champion d’Espagne. Mais c’est sur le Tour de France qu’il trouvera son plein potentiel, d’abord dans une bataille titanesque avec Merckx en 1971 puis avec une victoire décisive l’année suivante.
Coureur de grande classe, doté d’un énorme orgueil, celui qui incarnait la fierté farouche des “hidalgos” a écrit l’une des grandes pages du Tour de France en 1971.Cette année, dans une courte étape de montagne qui s’est terminée à Orcières-Merlette dans les Alpes, il a mené une échappée en solitaire d’un style magnifique pour reprendre huit minutes à Merckx et décrocher le maillot jaune.
Le drame était encore à venir quelques jours plus tard dans les Pyrénées, lorsqu’il s’écrasa sur le col de Mente sous la pluie et dut abandonner la course malgré le port du maillot jaune. L’homme qui a fait rire le “Cannibale”, cependant, serait toujours Ocana.
Deux ans plus tard, en l’absence de Merckx, il survole le Tour et devient le deuxième Espagnol (après les Bahamontes) à voir son nom inscrit au palmarès. Ocana était un adversaire redoutable dans les étapes de montée et de descente, et il a finalement remporté 110 courses au cours de sa carrière avant de prendre sa retraite en 1977.
Il s’était installé dans le sud-ouest de la France, où son père, modeste ouvrier espagnol, avait choisi d’émigrer en 1957, et était depuis devenu propriétaire-exploitant dans la commune de Caupenne-d’Armagnac, non loin de la ville. de Nogaro (Gers). Malgré ses problèmes de santé, il a maintenu des liens étroits avec la communauté cycliste dans ses rôles de directeur sportif, de consultant télé/radio et de membre des Anciens du cyclisme, qu’il a présidé jusqu’à récemment.
Ocana était sujet aux accidents malgré sa préoccupation pour le style et sa passion pour les voitures rapides. Un gymkhana automobile au Tour de France 1979 et, plus important encore, une collision catastrophique sur l’autoroute en 1983. Bien qu’il ait subi des blessures à la tête et aux jambes lors de l’incident, il a réussi à conserver les leçons qu’il en a tirées sans les laisser changer complètement son caractère généreux.
Car cet homme, dont la vie avait été si souvent interrompue par le destin, nourrissait pourtant un amour d’enfance pour le cyclisme qui ne s’était jamais démenti.Il avait économisé son argent de poche depuis qu’il avait douze ans et avait acheté son premier vélo.
Sa première licence est signée à Aire-sur-l’Adour, et il rejoint le club de Mont-de-Marsan quatre ans plus tard. Ainsi, ce Castillan de souche reçut le surnom de “l’Espagnol de Mont-de-Marsan” par ses confrères professionnels, qui se familiarisèrent rapidement avec ce cavalier rapide.
Ses heures de gloire arrivent en 1970, lorsqu’il rejoint l’équipe du Bic vêtu d’orange. Ses trois victoires du Dauphiné entre 1970 et 1973, sa victoire au Tour d’Espagne en 1970, et surtout, ses victoires au Tour de France dont il sera toujours un acteur majeur. Vous pouvez partager un article en cliquant sur les boutons de partage en haut à droite de l’article.
Jeudi 19 mai, dans sa propriété de Caupenne-d’Armagnac, l’ancien champion cycliste espagnol Luis Ocana a été abattu (Gers). Castillan est entré dans l’histoire du cyclisme le 9 juin 1945, lorsqu’il est devenu le seul coureur à vraiment défier le champion belge Eddy merckx.
Le 8 juillet 1971, Luis Ocana entre dans l’histoire en bouclant une étape du Tour de France en un temps record. Ce jour-là, il était seul dans les couloirs menant à Orcières-Merlette, et il a réussi à reprendre près de neuf minutes sur Eddy Merckx, le vainqueur des deux éditions précédentes.
C’est à ce moment que Luis Ocana s’est rendu compte qu’il avait gagné la course. Le drame va se dérouler quelques jours plus tard dans les Pyrénées, lorsqu’il percute le col de Mente alors qu’il roule dans la neige et doit abandonner la course en portant le maillot jaune. Ocana restera à jamais dans les mémoires comme le méchant qui a fait tomber le “cannibale” Merckx, bien qu’il n’ait pas réussi à le vaincre au classement final du Tour de France.
Car le Belge n’était pas là lorsqu’il a remporté six étapes du Tour de France et est devenu le deuxième Espagnol après les Bahamontes à y faire inscrire son nom en 1973. Ocana a exprimé des remords dans le dernier numéro de Vélo Magazine, en écrivant : « Il y a toujours des gens pour me dire : tu as gagné, Merckx m’énervait parce qu’il essayait toujours de gagner et de prendre le contrôle de la situation.
Ocana a remporté un total de cent six courses au cours de sa carrière avant de se retirer de la compétition en 1977. Il était également adepte des sprints dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et de l’escalade des montagnes.
Il s’était installé dans le sud-ouest de la France, où son père, modeste ouvrier espagnol, avait choisi d’émigrer en 1957, et était depuis devenu propriétaire-exploitant dans la commune de Caupenne-d’Armagnac, non loin de la ville. de Nogaro (Gers).
S’il avait de la sympathie pour le Front National, il a également entretenu des liens étroits avec le milieu cycliste par ses rôles de directeur sportif et de consultant pour les réseaux de télévision et de radio. Il a continué à assurer la présidence de l’association des « Anciens du cyclisme » malgré ses problèmes de santé et les contraintes financières de l’exploitation de son vignoble.
