Laroche Affaire Gregory

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Laroche Affaire Gregory – Dans “Les Voix du Crime”, Michel Mary, le reporter du “Nouveau Détective”, se souvient du jour où le père du petit Grégory s’est rendu au domicile du principal suspect afin de le tuer d’un seul coup de a.22 -pistolet de calibre.

Le journaliste du Nouveau Détective Michel Mary revient sur le cas de Gregory dans le podcast Les Voix du Crime. Plus précisément encore, il décrit le jour où il a appris l’un des nombreux faux-fuyants de l’enquête : le meurtre de Bernard Laroche.

Le 29 mars 1985, Jean-Marie Villemin, le père du jeune garçon dont les pieds et les mains ont été retrouvés liés dans la Vologne un an plus tôt, pose son arme et se rend chez Bernard Laroche.

Leur charmante tante Murielle Bolle lui a reproché d’avoir enlevé l’enfant avant qu’elle ne puisse se retirer. Une fois sa peine de quelques jours de prison écoulée, Bernard Laroche est libéré. C’est trop dramatique pour Jean-Marie Villemin.

“C’est terrifiant, se souvient-il, car on a l’impression que lorsque Jean-Marie Villemin a appuyé sur la gâchette de son fusil à pompe, il a tué non seulement Bernard Laroche mais. Après, c’était plutôt prévisible, raconte Michel Mary, qui suit l’enquête depuis le début : Bernard Laroche a été renvoyé en liberté, même s’il était toujours soupçonné du meurtre de Gregory.

Christine Villemin, la mère de Grégory et Jean-épouse, celle de Marie venaient d’être ajoutées à la liste des suspects au même moment. “Et là, comme l’explique Michel Mary, “je pense que ça a fait beaucoup dans l’esprit de Jean.”

Après que le meurtrier ait été libéré de prison avec son “enfant meurtrier”, comme il l’appelait, et que des soupçons aient commencé à surgir au sujet de sa femme, il “a pété les plombs” et “a pris son arme”.

Jean-Marie Villemin sera appelé à comparaître devant les Assises de Dijon à la suite de ce changement de scénario. Un procès qui a débuté le 3 novembre 1993 et s’est déroulé sur sept semaines avec Michel Mary en tant qu’observateur. Dans la seconde partie suivante de l’épisode Les Voix du Crime centré sur l’affaire Grégory, il reviendra sur cette période charnière de sa vie professionnelle.

Ces témoins clés parlent librement aux journalistes de RTL sur le dossier. Un témoignage inédit qui apporte un éclairage nouveau sur le système judiciaire d’aujourd’hui et les grandes affaires criminelles.

L’enquête sur le meurtre du petit Gregory semble avoir repris, après une interruption de plus de trois décennies. En effet, les parties civiles ont déposé ce mercredi de nouvelles demandes d’expertise ADNA, après que de nombreux témoins aient été appelés à témoigner ces dernières semaines.

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Me Thierry Moser, l’un des avocats des parents de Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, a déclaré à l’AFP : “Nous avons soumis à la chambre de l’instruction (de la cour d’appel de Dijon, où est instruit le dossier) certaines requêtes de un caractère scientifique.”

Selon une source proche du dossier, les enquêtes portent sur des sujets tels que “une recherche de l’ADN parental” et la possibilité d’utiliser du matériel génétique pour créer le “robot

Selon la même source, des investigations pourraient être menées à partir de l’ADN déjà présent dans l’affaire, comme l’ADN retrouvé “sur certains bois, certains vêtements, ou certaines cordelettes” ayant servi à ligote le petit garçon.

Une résurgence qui, pour la onzième fois, rallume une affaire largement considérée comme l’un des naufrages judiciaires et médiatiques les plus spectaculaires du siècle passé. Une affaire de famille aussi, puisque divers membres du clan Villemin ont été impliqués dans la mort du petit Grégory.

Alors qu’il jouait dans la cour familiale le 16 octobre vers 17h00, Grégory Villemin, 4 ans, est porté disparu. Le corps a été retrouvé le même jour dans la Vologne, à seulement six kilomètres du domicile familial de Lépanges (Vosges).

L’enfant avait disparu depuis un certain temps avant d’être retrouvé avec une ficelle nouée autour des chevilles et des poignets. Même après de nombreuses années de recherche et d’enseignement, son meurtrier n’a pas été découvert.

Jean-Marie Villemin, ancien contre-maître à l’usine de pièces automobiles Autocoussin à Lépanges-sur-Vologne, est le père de Grégory. Jean-Marie Villemin a toujours reproché à son cousin Bernard Laroche le meurtre de son fils ; en fait, il a même menacé de le tuer après avoir quitté son travail en février 1985.

Moins de deux mois plus tard, il met ses menaces à exécution en tuant son cousin d’un seul coup de pistolet à silex. Un délit pour lequel il a été condamné à cinq ans de prison le 16 décembre 1993.

La mère de Grégory, Christine Villemin, travaillait à la Confiserie Vosgienne. Christine est accusée d’avoir tué son gosse le 5 juillet 1985. La preuve comprend une analyse linguistique médico-légale et la découverte de cordelettes identiques à celles utilisées pour crucifier Grégory dans la grotte secrète de la famille.

Elle est maintenue en détention préventive pendant quelques jours avant d’être libérée avec des excuses. À cette époque, elle est dépeinte comme une mère qui a commis un infanticide, ou encore comme une complice ou un maître de Bernard Laroche, dans plusieurs reportages (voir plus bas). Des accusations que le détective privé Etienne Sesmat qualifie de “romantiques” dans son livre.

Les enquêteurs ont passé beaucoup de temps à se focaliser sur un mystérieux “corbeau” qui aurait apparemment justifié le meurtre en invoquant la “vengeance”, notamment dans une lettre postée avant la découverte du corps.

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