Jacques Secretîn Mort – Très apprécié, il remporte le Championnat d’Europe individuel et le Championnat du monde de double, faisant de lui un spectacle et contribuant à accroître la popularité de ce sport en France. Jacques Secrétin, 71 ans, est décédé aux premières heures du 25 novembre.
Sans jamais prêcher à personne, “Maître Jacques” a su communiquer avec tout le monde. Les puristes du tennis de table comme les puristes du ping-pong y trouveront leur compte. Peu importe comment vous l’appelez en France, Jacques Secrétin est en grande partie responsable de l’ascension fulgurante de ce sport.
La “légende”, pour reprendre un terme du Comité olympique et sportif français, est décédée d’une crise cardiaque à l’âge de 71 ans dans la nuit du 24 au 25 novembre à son domicile de Tourcoing (Nord), à une trentaine de kilomètres de son ville natale de Carvin (Pas-de-Calais).
Les compétitions seront évoquées par certains. Cette tuerie facile de champion d’Europe à Prague en 1976 était une première pour la France à l’époque, bien qu’elle n’ait pas été retransmise en direct à la télévision française.
En 1977, il remporte avec Claude Bergeret le titre mondial en double mixage à Birmingham. Ces dix-sept titres français remportés sans suer entre 1966 et 1986 ont établi un record qui n’a pas encore été battu. Il est strictement interdit de copier ou de distribuer toute partie d’un article sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur,
Le reste d’entre nous se souviendra des expositions pour toujours! Leurs plus de 3 500 représentations (selon les estimations des intéressés) avec Vincent Purkart, son frère aîné décédé en 2015 témoignent de leur talent en duo. Tables miniatures, raquettes diffuses, fumigants, etc. ; du début des années 1970 au milieu des années 2000, les gags explosent comme des bals Cellulod en France et ailleurs, certains étant même mis à l’honneur par la télévision.
Il l’explique dans son autobiographie, Je suis un enfant de la balle (Jacob-Duvernet, 2007), écrite avec l’écrivain Laurent Favreuille : « J’ai toujours considéré nos spectacles comme une certaine forme d’entraînement à la compétition. N’est-il pas tout aussi avantageux d’essayer de garder la balle sur la table plutôt que d’essayer de forcer une fin prématurée de l’échange avec un geste irréfléchi ?
Beaucoup de capacité accompagnée d’une très petite quantité de fanfaronnade
Secrétin est une source de divertissement et d’inspiration depuis de nombreuses générations. Aussi, son partenariat avec la marque Cornilleau va au-delà des seules tables qui portent son nom. Coluche lui a même offert une apparition dans un sketch en échange d’une blague patronymique.
En contrepoint, “Maître Jacques” n’a pas remporté de médaille olympique. L’ancien numéro deux mondial a quitté l’équipe de France deux ans trop tôt, en 1986, pour tenter l’inscription de son sport au programme olympique.
Jacques Secrétin a conservé ses prouesses sportives de son enfance, où il a appris à être un gaucher pour saisir une raquette et un droitier, comme tous les écoliers d’autrefois, pour écrire les leçons.
Les balles ont été frappées pour la première fois alors qu’il avait six ans dans une école primaire de Dannes-Camiers, une banlieue d’Etaples dans la province française du Pas-de-Calais, où son père était directeur et était à la fois sensible à la méthode Freinet et idéologie communiste. Le premier appel de P’tit Jacques en équipe nationale est survenu alors qu’il n’avait que 13 ans.
Permis de prélèvement à jour
À un moment donné, le jeune homme a tenté d’équilibrer le tennis de table avec une “vraie” carrière. C’était en 1972, et devant les caméras de l’émission « Les Coulisses de l’exploit », dit-il, « la vie est déréglée » puisqu’il s’entraîne comme pongiste le soir et travaille comme opérateur-mécanographe pour EDF pendant les jour.
Jacques Secrétin a consacré son temps libre après sa retraite de sa carrière professionnelle de joueur et d’enseignant à l’entraînement et à la compétition dans son sport de prédilection. Notamment au Club des sports de Levallois (1985-2001), initialement dirigé par Patrick Balkany, maire de la commune des Hauts-de-Seine.
L’automne dernier, le septuagénaire possédait encore une licence de parieur valide pour jouer pour le plaisir dans un club de Lys-lez-Lannoy (Nord). En 2015, il a parlé au monde de son travail dans le système de justice pénale en disant : “Le plus difficile est de travailler avec des mineurs”. Inévitablement, il y aura des opposants. Je leur donne dix points bonus mais je ne leur fais aucun cadeau.
Examinez la ressemblance : comment “Maître Jacques” a gardé ses secrets culinaires
Le vétéran s’était entraîné pour les prochains championnats du monde de sa tranche d’âge, initialement prévus en juin 2020 à Bordeaux mais reportés en raison de l’épidémie de CovD19. Débutant au Rang-du-Fliers, il raconte : « Mon père (Eugène) est arrivé dans le secteur pour devenir directeur de l’école de Dannes. Ma mère dansait des claquettes et était membre d’un club de danse.
Tous deux étaient des pionniers dans leur domaine, des gens qui ont repoussé les limites. Mon père a créé un club en fabriquant lui-même les chaises et la table. Tout a été fait sur place en classe. En 2013, il expliquait cela à La Voix du Nord en disant : “Moi, j’ai fait un conflit parce que j’allais courir dans la rivière à côté.”