
Hugues Pignal Aujourd’hui – Le fils adoptif de la victime condamné à 20 ans de prison ; purgera sa peine en portant un dispositif de surveillance électronique. Selon son avocat, la déclaration de Maître Daniel Catali à nos frères du Dauphiné Libéré laisse entendre que sa sortie de prison n’est qu’une question de temps. Hugues Pignal, 57 ans, a purgé plus de la moitié de sa peine et peut bénéficier d’une libération sous surveillance électronique.
La richissime épouse du président-directeur général d’Hitachi France a été retrouvée morte dans sa maison de Brison-Saint-Innocent, non loin d’Aix-les-Bains. Hugues Pignal, son fils adoptif, est condamné à 20 ans de prison pour meurtre après avoir été condamné aux Assises de Lyon 7 ans plus tard.
Patrick Balland, l’un des deux hommes qui accompagnaient la victime le jour de son meurtre pour ce qui devait être une brève visite, a été retrouvé noyé dans le lac du Bourget. Si Pignal a toujours nié le meurtre de sa mère adoptive, le litige successoral portait sur plus de trois millions d’euros. En réalité, l’homme mettait tout en œuvre : automobiles somptueuses, vacances extravagantes, bijoux coûteux, rien n’était trop beau pour épater une foule composée principalement de criminels.
Hugues Pinal a récemment déclaré : “Je veux être un autre homme”. Une casquette en menuiserie et marquetterie est en sa possession, et il a aussi un projet professionnel en préparation. Il maintient son innocence de l’accusation de meurtre qui a conduit à son emprisonnement.
Anne-Marie Pignal, la riche épouse de Félix Pignal, PDG d’Hitachi-France, a été retrouvée par son jardinier à l’agonie le 31 décembre 1996 à Brison-Saint-Innocent, en Savoie ; ses derniers mots ont été une accusation de “deux hommes” et une clarification qu’elle attendait quelqu’un.
Hugues, le fils adoptif de la victime, est rapidement suspecté en raison de ses habitudes de dépenses extravagantes. Deux autres personnes sont également soupçonnées d’être des espions pour un sinistre besogne ; l’un d’eux disparaîtra mystérieusement dans les eaux du lac du Bourget, et son corps ne sera plus jamais retrouvé. En 2003, Hugues Pignal écope d’une peine de vingt ans de réclusion criminelle. Pendant tout ce temps, il a clamé son innocence.
Fils adoptif d’Anne-Marie Pignal, 76 ans, directeur général d’Hitachi France, Hugues Pignal comparaît depuis vendredi dernier pour répondre du meurtre de sa mère biologique en décembre 1996. Il est inculpé du meurtre dans le but d’accéder à la fortune familiale, estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros.
Anne-Marie Pignal, avant son décès, a déclaré avoir été agressée par plusieurs hommes alors qu’elle attendait l’arrivée de son fils adoptif Hugues. Il a toujours nié toute implication dans le meurtre.
Une fois la piste d’un possible flic voyou éliminée, l’enquête s’est focalisée sur Hugues Pignal en raison de ses dettes et de son train de vie fastueux avant et surtout après le meurtre de sa mère. Hugues Pignal, 49 ans, a été présenté aux jurés dans un costume noir mince et athlétique. Il avait les cheveux courts et grisonnants, une moustache et une barbe bien taillées et une barbe fournie.
Il a écouté calmement la lecture de l’ordonnance d’interdiction de cinq cents pages. Son autre sœur adoptive, Helene, et la sœur de la victime, qui ont depuis formé des organisations de défense des droits civiques, étaient dans le public. Le contenu de cet événement est produit sans rémunération par un organisme culturel à but non lucratif qui valorise l’intégrité artistique et respecte toutes les lois applicables en matière de propriété intellectuelle.
Les images sont utilisées à des fins d’illustration uniquement, et non à des fins commerciales. Nous comptons sur le bon sens et la vigilance de chaque lecteur, qu’il soit diffuseur anonyme, attaché de presse, artiste, ou photographe, après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers de pièces, et une évolution de notre équipe éditoriale.
Veuillez informer le rédacteur en chef, Frédéric Michel, si des photos sont inutilisables ou si les attributions doivent être modifiées ou mises à jour. Nous nous engageons à supprimer toutes les images potentiellement légalement passibles de poursuites. Merci pour votre sensibilité.
Hugues Pignal, orphelin adopté par un couple aisé à l’âge de sept ans, a répondu aux questions du président sur son éducation. Il avait rendu à son père, un autodidacte qui s’était élevé au rang d’homme d’affaires respecté, l’« admiration sans bornes » qu’il lui avait promise. Il a également déclaré que sa relation avec sa mère était “parfois tendue en raison de (son) mode de vie, mais sans désaccords”.
Après avoir décrit sa carrière et sa vie personnelle, qui comprenait plusieurs emplois en France et à l’étranger, deux divorces et trois enfants, il a conclu : “J’ai toujours ressenti un manque d’affection, et j’ai toujours dit que je courage après ce manque .” Assise au premier plan, la sœur d’Hélène Mailland distrait parfois son frère en levant le sourcil pour attirer l’attention sur une date ou une information précise.
Une fois l’enquête sur le personnage terminée, il a déclaré: “Je n’ai jamais, jamais fait de mal à personne, physiquement ou intellectuellement, et je suis innocent des choses qui me sont reprochées.”
Le neuropsychiatre qui l’a examiné avant son premier procès, Gilles Rambaud, a souligné ses sentiments de “vecu abandonnique” envers ses parents adoptifs, qu’il a qualifiés de “très intelligents mais incapables d’affectivité”. Il a dit au médecin : « Ils ne m’ont pas donné les câlins, les soins affectifs que j’attendais », et le médecin l’a décrit comme « un flambeur, un peu dans tous les sens, qui aime plus paraître qu’être ».
Hugues Pignal a été condamné à vingt ans de prison par une cour d’appel de Savoie en mai 2002. La femme de 76 ans a été retrouvée morte le 31 décembre 1996 à son domicile de Brison-Saint-Innocent, dans la banlieue d’Aix- les Bains (Savoie). Anne-Marie Pignal, l’épouse de Félix Pignal, PDG d’Hitachi France, depuis 1992, était à la tête d’un patrimoine conséquent. Elle avait des interactions tendues avec son fils adoptif à l’époque.
