Fils Taubira – Christiane Taubira a fait l’objet d’une rumeur il y a quelques années. Une lettre de canular diffusée en ligne affirmait que l’un de ses fils avait été reconnu coupable de meurtre et purgeait une peine de prison. Ce renard a suivi l’ancien garde de Sceaux pendant un certain temps.
La rumeur a fait de Christiane Taubira sa dernière victime. Le candidat à la présidentielle souffre depuis un certain temps d’une fausse histoire largement diffusée en ligne. En 2013, France Info a déchiffré le code du on-dit. Beaucoup de gens ont demandé : « Est-il vrai que le fils de Christiane Taubira est en prison pour meurtre ? en référence à l’ex-gardien de Scenoid.
La graine de cette légende urbaine a été plantée lorsqu’une lettre intitulée “Lettre d’une mère à une autre mère” avec le sous-titre “Histoire vraie” a fait son chemin sur les réseaux sociaux.
La signature, sur laquelle on peut lire “la mère du jeune homme que (son) fils a assassiné”, a attiré l’attention car elle était directement adressée à Christiane Taubira. L’auteur n’a fourni aucun autre détail sur la famille de la femme politique, comme son âge, son nom de jeune fille ou même un surnom.
Et c’est pourquoi elle a toujours hésité à parler de sa vie personnelle en public. A l’époque, cette rumeur avait pour but de discréditer Christiane Taubira en créant une contradiction entre sa fonction de ministre de la justice et un meurtre fictif commis par “son fils”. Mais en fait, toute l’histoire est inventée.
Qu’est-ce qui réfute l’affirmation selon laquelle c’est faux ? L’auteur de cette lettre affirme avoir organisé une “manifestation énergique devant les caméras de télévision contre le transfert de (son) fils de la prison de Lyon à la prison de Mulhouse”. Sauf qu’il semble n’y avoir aucune preuve de cette “protestation énergique”. L’ancien ministre n’a jamais abordé cette question au journal du soir.
L’avocat Master Eolas a déclaré qu’il s’agit d’une “information confidentielle” selon laquelle un citoyen de Lambda ne peut pas être informé du fait qu’un certain individu est incarcéré ou non. Le Dauphiné a finalement contacté le nom sur l’enveloppe : Edith Besançon.
Ce dernier a expliqué qu'”aucun de (s)es enfants n’avait été assassiné”, et que “sur Madame Taubira, je n’ai rien de particulier contre elle”. Christiane Taubira, comme beaucoup d’autres hommes politiques, est fréquemment la cible de telles attaques. Elle a demandé l’annulation de sa condamnation dans un document daté du 5 février 2001, dont Valeurs actuelles a pris connaissance.
De même qu’en avril 1999, lorsqu’elle affirme qu’un incident similaire a incité les passants à se manifester pour la soutenir. Personne ne semble se soucier de savoir si Marylise Lebranchu, autrefois ministre de la Justice et aujourd’hui ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, était satisfaite de Mme. Les efforts de Taubira.
[Dernière mise à jour le 27 janvier 2016 à 15:52] Elle a démissionné le 27 janvier 2016, et sa mission n’a pas été un échec. L’ancienne ministre de la justice Christiane Taubira a été la cible d’un déluge d’attaques, d’insultes et de rumeurs depuis sa nomination à ce poste et jusqu’à son départ de la place Vendôme, où elle a été largement vilipendée comme symbole de la position indulgente de droite sur le crime.
Son histoire autonomiste en Guyane, la légalisation du mariage homosexuel, les propositions de réformes pénales… Il y avait beaucoup de thèmes différents. Christiane Taubira a également fait l’objet d’une rumeur persistante sur Internet affirmant que son fils purgerait une peine à perpétuité pour meurtre. Les résultats de saisie semi-automatique de Google pour le mot “fils” ont finalement inclus le nom “Taubira” en raison de la persistance de son utilisation.
En mars 2015, la rumeur a commencé à circuler sur les réseaux sociaux, avec des messages affirmant que Christiane Taubira piloterait un hélicoptère jusqu’à la classe de son fils tous les dimanches.
Après avoir été inondé de fils de discussion sur les forums d’utilisateurs discutant de la rumeur, FranceTV Info a décidé de la décrypter. Aussi, de nombreux commentaires et questions ont été postés sur Linternaute.com à ce sujet après l’apparition du ministre en juin 2013 dans l’émission #DirectPolitique.
Malgré sa large diffusion, la rumeur est totalement infondée. Issu du courriel d’une mère intitulé “Lettre d’une mère à une autre mère” avec le sous-titre “Histoire vraie”, ce conte est maintenant devenu viral en ligne.
La lettre est signée par la “mère du jeune homme dont le fils [de son fils] a été tué”. Il est adressé à Christiane Taubira. Y a-t-il plus de détails sur ce jeune homme qui “travaillait la nuit pour pouvoir subvenir à ses études et aider sa famille” ?
Sauf que l’histoire est parfaitement inventée. Le Dauphiné a interviewé Edith Besançon, une habitante de Beaumur, Vienne, dont le nom apparaît au bas du faux courrier. Et elle prétend qu’elle n’a rien à voir avec la création de la lettre.
Elle affirme en outre qu’aucun de ses enfants n’a été assassiné. Quant à Christiane Taubira, elle est mère de quatre enfants dont deux fils. Et l’un d’eux, Lamine, a eu des problèmes avec la justice.
Une enquête de Valeurs Actuelles, rendue publique en septembre 2013, affirme que Christiane Taubira aurait dû profiter de sa position en 2001 pour faire pression sur la justice en faveur de son fils. Elle était alors déléguée pour la Guyane et aurait écrit à Marylise Lebranchu, la directrice de la prison de Sceaux, pour faire annuler une condamnation pour “complicité de vol”.