Elisabeth Borne Compagnon – Le 10 janvier, le Premier ministre présentera les grandes lignes de la prochaine réforme des retraites. Si Elisabeth Borne est très discrète sur sa vie personnelle, elle a tout de même laissé échapper quelques confidences sur sa vie dans le numéro d’octobre de L’Obs.
Active en politique, elle dévoilera le 10 janvier prochain les grandes lignes de son projet de réforme des retraites. La première ministre Elisabeth Borne préfère la confidentialité lorsqu’il s’agit de parler de sa vie personnelle. Mais, elle a été prise en flagrant délit devant la caméra alors qu’elle se promenait le long d’une plage avec un compagnon l’été dernier.”
Avec le recul, je vois que ce n’était pas si mal, mais j’aurais dû me méfier de visiter une zone aussi touristique”, se félicitait Elisabeth Borne dans L’Obs de son plein gré dès le mois d’octobre. Le meilleur moyen d’éviter les paparazzis n’est pas de partir en villégiature dans la destination touristique très prisée de Saint-Tropez (PACA). Parce que le cliché s’est si facilement volé, l’idée d’une opération de communication va époustoufler. Au contraire, comme le dirait Matignon qui se gueule dire.
La pratique médiatique n’est pas quelque chose qu’Élisabeth Borne apprécie, surtout lorsque les enquêtes s’écartent des sujets politiques. Rétorquant “Je pense que vous pouvez dire que j’ai une carapace”, elle oppose au sexisme la solidité de sa réputation de femme. Néanmoins, son directeur de cabinet affirme que les politiciens ne sont pas dupes facilement.”
Comme il n’y a pas d’ambiguïté ni de tampon chez elle – elle est juste ce qu’elle fait -, entrer dans l’intimité d’une relation avec elle est un jeu d’enfant “, analyse l’analyse d’Aurélien Rousseau. Elle dément et l’affirme : ” Si je l’étais , moi ne vois pas pourquoi je l’aurais caché”.
Son histoire familiale nous fascine et nous intrigue. Quoi qu’il en soit, elle n’a tout simplement pas le temps. Même son propre fils, Nathan, en est conscient. Notre frère rapporte que il consulte sa grand-mère Anne-Marie lorsqu’il veut en savoir plus sur son histoire familiale.
Nous devons mener des vies secrètes si nous voulons en profiter. Bien sûr, Élisabeth Borne ne tolérera aucun mensonge. En tant que personnalité politique la plus en vue en France depuis sa nomination à Matignon, la vie personnelle de la Première ministre est une source constante de fascination pour ses compatriotes. Ancienne ministre des Transports dans le cabinet de Jean Castex, aujourd’hui mère à 29 ans d’un garçon prénommé Nathan qui a commencé l’école à 11 ans après la mort de son père.
Même si elle s’est confiée sur l’homme qui partage sa vie en juillet dernier, il semblerait que les rares informations fournies aient donné lieu à des rumeurs amoureuses. Ce sont des conjectures auxquelles Élisabeth Borne n’a pas manqué de répondre. Le magazine français Têtu a interviewé Élisabeth Borne juste avant son départ en vacances, et elle a parlé des rumeurs.
Il serait absurde pour elle de laisser circuler des rumeurs sur sa vie privée si elle n’en parlait jamais en public. La femme qui s’était brièvement confiée à un magazine homosexuel a déclaré: “Si c’est le cas, je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas dit.” Elle a dit qu’elle était déterminée à garder secrète l’identité de son petit ami parce qu’elle ne voulait pas que quiconque l’embarrasse.
Du même coup, dans une précédente interview accordée au Elle, Élisabeth Borne avait écarté la possibilité de jamais poser avec son collègue en couverture d’un magazine comme l’avait fait son prédécesseur. Elle avait déploré, “Quand tu vois comme ta vie peut être encrassée, avec des publications citant le nom du père de mon fils, dont je suis divorcée…”, à l’époque. Je ne partage pas de ménage avec mon ami.
Mais, au milieu de cette même interview, Élisabeth Borne s’était laissée aller à quelques confidences sur sa vie amoureuse, espérant sans doute mettre un terme aux rumeurs qui auraient pu circuler. “Je n’habite pas avec son compagnon qui viv en Bretagne, et ja n’ai pas envie de l’exposer”, avait-elle ainsi expliqué, tandis que cela lui permet de garder une forme “d’équilibre”.
Parce que vous n’habitez pas Matignon actuellement. Elle en était venue à la conclusion qu’elle devait vivre sa vie le plus normalement possible tout en conservant son propre univers unique. L’impression d’avoir déjà tout vu… quatre cent dix-neuf fois.
Ce jeudi, le gouvernement d’Elizabeth Borne est entré dans l’histoire en utilisant l’article 49, section 3, de la Constitution pour mettre en œuvre la réforme impopulaire des prestations de retraite initialement proposée en avril. C’est la centième fois que cette disposition est utilisée dans l’histoire de la Ve République pour forcer l’adoption sans vote d’un document tout en responsabilisant le gouvernement.
Depuis son entrée en fonction il y a 10 mois, le gouvernement de Borne a utilisé la plateforme 14 fois, ce qui en fait le deuxième utilisateur le plus actif sur 49.3. Le gouvernement Rocard a le plus utilisé la disposition, 28 fois au total entre 1988 et 1991, alors qu’il n’avait qu’une majorité simple à la Chambre. La troisième marche du podium a été utilisée huit fois par les gouvernements de Barre, Chirac et Cresson. Madame, vous mesurez 49 et 34 pouces.
Le gros titre que Paris Match consacre à Élisabeth Borne ce jeudi 3 novembre a en plus l’avantage de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde, aussi ferme ou autoritaire que soit son positionnement. Alors que les motions de censure tombaient comme des feuilles des bancs de la Chambre ces derniers jours, le Premier ministre a eu recours à des outils de promulgation législative pour faire adopter le budget du gouvernement.
Même si elle était quelque peu inconnue lors de sa nomination à Matignon, ses récentes bagarres avec l’opposition ont contribué à asseoir sa réputation et à attirer une attention non désirée. Tout comme la façon dont tout au long de l’été, quelqu’un a répandu des rumeurs selon lesquelles il aurait eu une “relation passée” avec une femme.
Trouver des commentaires sur ma vie personnelle n’est pas agréable. Cette question abordée dans l’interview que lui a accordée Paris Match cette semaine, avec les images volées d’elle et de son compagnon du début de l’été. Notre vulnérabilité a été grandement mise en évidence.
Bien sûr, c’est ennuyeux de lire les opinions des gens sur ma vie personnelle. Les Français ne s’attendent pas à ce que je parle sur ces sujets. Je pense qu’il est naturel pour eux d’être curieux de savoir à qui ils ont affaire. “En même temps, les commérages et les photographies volées ne servent à personne”, renchérit Élisabeth Borne.