Dany Leprince Femme – En 1994, Dany Leprince a été soupçonné, inculpé et reconnu coupable du meurtre de son frère Christian, de sa femme et de leurs deux filles. Après avoir obtenu une libération conditionnelle en 2012, il a obtenu l’ouverture d’enquêtes sur son cas en 2021 dans le cadre d’une requête en annulation de son procès.
Il publie un livre dans lequel il clame son innocence et critique le système judiciaire. Dany Leprince “répète” : il n’est “ni l’auteur ni le complice” des infractions en cause. Mais dans une interview parue ce jeudi dans le Parisien, il dit “convaincre l’opinion publique ne (l)’intéresse pas”, une semaine avant la publication de son témoignage Ils ont volé ma vie en librairie.
L’ancien agriculteur a été condamné à la prison à vie en 1997 pour les meurtres de son frère Christian, de sa femme Brigitte et de leurs deux filles, âgées de 7 et 10 ans, trois ans plus tôt dans leur domicile de Thorigné-sur-Dué, dans la Sarthe.
C’est pourquoi il a décidé de rompre son silence, dit-il. “Mon objectif n’est pas de régler mes finances ou de voir le gouvernement ou ses agents punis. Ce qui m’importe, c’est que le ou les coupables soient traduits en justice.”
Dans le même ordre d’idées, Dany Leprince sortira mercredi un livre sur son calvaire judiciaire et son passage en prison jusqu’à sa libération conditionnelle en 2012.J’ai 65 ans, et le temps m’a trop pris. Je compte bien profiter des années qu’il me reste à vivre”, confie-t-il au Parisien.
Celui que, selon lui, la justice lui vole depuis un bon bout de temps déjà, un thème qui résonne dans ses écrits et sert même de sous-titre à son livre, Ils ont volé ma vie. Le suicide de sa mère en 2007 est invoqué, et il tire d’ailleurs : “Ils ont volé ma vie, et ils ont tué ma mère. Je ne leur pardonnerai jamais.”
Dans une interview accordée à un journal français, il identifie quelques-unes des personnes qui composent ce “ils”: “Aux gendarmes, à la juge d’instruction de l’époque, Céline Brunetière, au procureur Jean-Claude Thin…” Car Dany Leprince a beaucoup à dire sur la procédure concernant le, lui qui a été condamné sur la base d’aveux – rétractés au bout de quelques jours – et des témoignages où l’ont accablé sa femme de l’époque et sa fille aînée .
“J’ai été reconnu coupable sans aucune preuve tangible, sur la base d’aveux forcés qui ne correspondent même pas aux faits, et sur des témoignages qui ont radicalement changé au fil du temps, se contredisant les uns les autres et mes aveux. L’enquête policière a été bâclée et sans but » Ainsi, a plaidé Dany Leprince.
Selon lui, les investigations ont pourtant mis à jour des éléments susceptibles de faire la lumière sur ce massacre où seule a réchappé une petite fille, âgée de deux ans en ce fatidique 4 septembre 1994.
“Bien que mon propre ADN n’ait jamais été détecté, celui d’un homme non identifié a été trouvé dans plusieurs échantillons testés par des experts. Il y avait des preuves d’une paire de Doc Martens, taille 41, sur les lieux du crime… seulement je portais une taille 44. Et dans une carrière près de Thorigné-sur-Dué deux ans après mon procès, un couteau de boucher marqué du mot « Leprince » a été découvert », à nu.
La question devient alors ce qui a pu le faire avouer si rapidement. Sa vision du monde extérieur est renforcée par les plantes qu’il cultive dans sa tour de guet “Pour l’instant, je suis dans un état de calme résignation. Pour ma vie, je ne me souviens plus si c’est le jour ou la nuit.” Il affirme avoir été insulté, avoir entendu son adolescent sangloter et avoir subi les menaces des enquêteurs qui prétendaient envoyer ses filles à l’assistance publique. Il y a une fissure dans sa voix.”
Je suis au bout du rouleau, donc je ne fais que répéter textuellement les paroles du gendarme. J’ai tué Christian parce qu’il ne voulait pas me prêter d’argent”, explique-t-il tristement; “le piège se referme sur moi maintenant.” “. Ce piège, affirme-t-il, lui a été tendu par la loi : “Pour moi, la description de poste d’un juge comprenait à la fois l’enseignement et la punition.
Je savais qu’il ne resterait aucune trace de moi parce que je n’en étais pas responsable. Ma découverte d’une justice accusatrice, impitoyable est venue plus tard ». En l’état actuel des choses, il risque près de vingt ans de prison. À huis clos, il raconte son quotidien : « Au début, tout mon emploi du temps consistait en un balade rapide de deux heures. Parce que j’étais isolé, je n’ai vu personne. Afin de maintenir mon emprise, je me suis enfermé dans un taureau”.
A la fin, il se tourne vers l’extérieur : « J’ai aussi écrit. J’ai envoyé quinze mille lettres en recommandé à l’Élysée. Ne comprennent pas les lettres adressées au juge d’instruction, à la Chambre, au Sénat, aux conseillers régionaux, etc “.
Cela signifie que Dany Leprince est perpétuellement au milieu d’une sorte d’enquête. Il s’agit de votre deuxième requête, et le tribunal l’examine pour d’éventuelles modifications. Dans sa maison du Lot-et-Garonne, où il vit avec sa femme Anie (ils se sont mariés en 2018), le jeune retraité attend les résultats.
Dany Leprince, qui a été reconnu coupable du meurtre de son frère, de sa belle soeur et de ses deux nièces en 1994 dans la Sarthe, a écrit un livre dans lequel il décrit, pour la première fois, “l’acharnement judiciaire” qu’il a enduré et son désir de faire refaire son procès. A 65 ans, il écrit avec l’écrivain Bernard Nicolas dans “Ils ont volé ma vie”, dont la sortie est prévue le 16 novembre, que “Seuls ceux qui ont ressenti.