Bob Marley Nantes – Bob Marley est décédé le 11 mai 1981, marquant 40 ans depuis sa mort.Daniel Nedzela, un producteur du Vanuatu, a gardé quelques souvenirs de l’expérience.Le premier concert jamais organisé dans l’espace d’exposition du parc de la Beaujoire affiche complet le matin du 2 juillet 1980, selon la mémoire du producteur nantien qui l’organise, Daniel Nedzela.
La scène de ce lieu, qui accueillera également des performances de Status Quo, Police et AC/DC, a été essayée par Supertramp un an plus tôt. Ce sera la seule et unique apparition occidentale de Bob Marley.Selon les souvenirs de Daniel Nedzela, les musiciens jamaïcains ont passé la nuit à l’hôtel Frantel.
Ensuite, quelqu’un de leur production m’a demandé si je pouvais organiser un match de football entre eux et le FCN le matin de l’événement. La rencontre a été organisée par Alain Garnier, journaliste à Presse Océan.
L’heure de rendez-vous prévue est 9 h ce matin-là. “J’avais un peu peur qu’ils ne partent pas à l’heure, alors je suis arrivé avec 45 minutes d’avance”, raconte Daniel Nedzela. Cela fait deux heures que je suis arrivé à l’hôtel et j’ai demandé au directeur s’il pouvait réveiller les musiciens qui s’exerçaient sur le parking.
Le producteur nantais décrit en riant la scène à l’intérieur du bus qui amène les Canaris à leur centre d’entraînement : “Tout le monde fume des gros pétos là-dedans et ils laissent les fenêtres fermées parce qu’ils adorent la clim.”
Je me souviens que le conducteur était un personnage louche qui dégageait de la fumée et était généralement désagréable à côtoyer. Il méritait vraiment de transpirer trois gallons.
Les Wailers s’affrontent tous dans la pelouse.
C’était un match difficile pour nous, expliquait récemment Gilles Rampillon. Score final : 4 buts pour les Canaris, 3 pour la bande de Marley. Alain Garnier poursuit : “Avec deux buts du petit Bob, qui s’est fait applaudir bruyamment pour avoir porté un bonnet blanc sur la tête comme s’il essayait de garder ses cheveux au chaud. Henri Michel remet au rasta-man un maillot de l’équipe pendant que ce dernier distribue enregistrements.
“Sur scène, Bob Marley a joué avec le maillot du FCN”, a poursuivi Daniel Nedzela. Il y avait beaucoup de fumée et tout le monde était assez timide et poli.Denis Bourdeau, journaliste de Presse Océan et l’un des 8 000 téléspectateurs de l’événement, révèle : « J’avais 15 ans et j’étais en famille. Je me souviens encore de l’air parfumé avec beaucoup d’affection.
Je me souviendrai à jamais de ce premier grand concert. Dans tout l’Occident, la seule représentation programmée de Bob Marley sera à Nantes à la Beaujoire. Le chanteur s’est rendu au centre d’entraînement du FC Nantes car il est un grand fan de football. Là, à la Jonelière, un match de football spontané a éclaté.
C’était moins d’un an avant sa mort. Célébration des 40 ans de la mort de Bob Marley le 11 mai 1981. Le chanteur est décédé le lendemain de l’élection de François Mitterrand à la présidence ; il avait 36 ans.
Lorsque cette photo a été prise en juillet 1980, le FC Nantes venait d’être sacré champion de France. Sur le terrain, Bob Marley, son chef, et trois de ses musiciens ont disputé une partie de cinq contre cinq sur un petit terrain tout en portant les maillots du FC Nantes. Et juste devant vous se trouvent l’ancien général de campagne Gilles Rampillon et quatre autres canaris.
Un match de football simple : Bob Marley était un joueur de football passionné et un fan de Pelé, et voir l’équipe locale avant un spectacle était une tradition pour les Wailers.Enfin, Bob Marley marque un doublé et quitte le match avec le maillot du fc Nantes alors que les Canaris s’imposent 4.3.
Après s’être produit hier soir à la Beaujoire, le chanteur a repris la route. Il avait déjà 36 ans. Il était une icône mondiale incontournable à l’époque. Il n’y a rien de tel maintenant. Lorsque Bob Marley était en ville pour la Coupe du monde 1980 à Nantes, il disputait un match amical contre l’équipe de France que Gilles Rampillon n’oubliera jamais.
Je pense qu’à ce moment, personne n’a pleinement réalisé l’importance de cette visite. C’est arrivé suite à un aiguillage de train au milieu de la Jonelière. On nous a demandé si nous serions prêts à jouer contre Bob Marley et son équipe. Le score était de 5-5. Bien qu’il se déroule sur un terrain miniature et utilise des buts miniatures, ce n’était pas une mêlée. C’était fantastique!
Au téléphone, on sent l’excitation de Gilles Rampillon à l’évocation de ce couple improbable. Il réanime pour nous les images encore figées de cette journée.Dimanche 2 juillet 1980. Bob Marley et les Wailers se produisent à la Beaujoire à Nantes.
Mais avant de pouvoir se produire sur scène, le musicien fanatique de football insiste pour rencontrer l’équipe de France de football championne du FCN.En conséquence, un match amical est mis en place entre ce qui ne peut être décrit que comme des stars.
Bob Marley avait une haute opinion du football et il affirmait que ce sport se justifiait par le sentiment de libération et d’innovation qu’il inspirait. Il jouait au football dans la rue avec ses copains tous les jours. Lorsqu’il a mis les pieds sur le terrain en tant que superstar mondiale, il était principalement motivé par le désir de jouer pour le plaisir. C’était un joueur vraiment direct.Ce jeu unique en son genre et inoubliable prouve, s’il en était besoin, l’attrait international du jeu.
Gilles Rampillon, ancien joueur du FC Nantes
Mais Bob Marley s’avère être un joueur talentueux malgré sa personnalité décontractée. Je me souviens très bien d’avoir participé à une expédition en montgolfière. En fait, le score final de 4-3 démontre que des efforts étaient nécessaires pour gagner.
Après 45 minutes de jeu, le Jamaïcain quittera le centre d’entraînement avec le maillot du club.Henri Michel et Bor Marley à Nantes, France, le 2 juillet 1980Le 2 juillet 1980, à la Jonelière, les pros reprennent l’entraînement avec une séance matinale classique composée d’exercices de jeu de jambes, d’endurance, de renforcement musculaire et d’élargissement, le tout dirigé par Jean Vincent.
Rien d’extraordinaire jusqu’à ce qu’un bus s’arrête à l’improviste, à bord duquel se trouvaient Bob Marley et les Wailers.Le groupe rastafarien est connu pour organiser des fêtes toute la nuit avant et après leurs performances, enregistrements et répétitions.
Jouer contre l’équipe professionnelle du coin de la rue sur la route est devenu presque une routine. Il y a deux façons de sortir de la misère socio-économique des ghettos de Kingston pour les jeunes de la ville : l’amour du basket ou la musique. Bob Marley est un passionné de football et un grand fan de Pelé et d’Oswaldo Ardilès, malgré le fait qu’il ait choisi une carrière dans la musique. Et c’est un excellent praticien. Alors affrontez le tenant du titre français le FC Nantes !
Après avoir été choqués dans la soumission, les Nantais acceptent de jouer un match de 45 minutes, cinq contre cinq, sur un terrain plat. Henri Michel, Loc Amisse, Gilles Rampillon, Bruno Baronchelli et Jean-Paul Bertrand-Demanes d’un côté, Bob Marley et quatre de ses Wailers, dont le chef, de l’autre.
Le combat devrait être injuste sur le papier, mais les Nantais sont dupés par le talent des musiciens jamaïcains. Ils ouvrent le score, Marley (portant le maillot numéro un au dos de son maillot) marque deux fois, et la foule jubilatoire et optimiste de Nantes l’emporte finalement par un score de quatre buts à trois.
Bertrand-Demanes monte dans le bus rasta quelques minutes plus tard, lorsqu’on lui présente une pile de disques personnalisés. A l’intérieur, hommes et femmes poilus lâchent de féroces pythons. De vraies sphères, pas seulement des sphères caricaturales.
Personne n’a oublié cet événement palpitant comme Jonelière. Ce mois-ci, 8 000 personnes ont afflué au parc des expositions de la Beaujoire. Au lieu de voir les Canaries jouer, ils sont allés voir Bob Marley et les Wailers, qui étaient en tournée à l’époque.
Bob Marley lui-même veut jouer contre les récents champions de France du FC Nantes avant même que le spectacle ne commence. L’arrière canari de l’époque raconte tout. Bob Marley se glisse dans le maillot des Canarios et donne le coup d’envoi d’un match de football intense de 45 minutes.
Un match à cinq contre cinq avec peu de buts marqués. Henri Michel, Loc Amisse, Gilles Rampillon, Bruno Baronchelli et Jean-Paul Bertrand-Demanes d’un côté, Bob et les Wailers de l’autre. En ce qui concerne la capacité de jeu de l’icône rastafarienne, Loc Amisse était beaucoup plus critique que quiconque.
Tout d’abord, laissez-moi vous raconter une histoire. Un souvenir… Il était impossible d’éviter d’aller au 56 Hope Road lors de vacances à Kingston en juin 1990.Une vieille maison coloniale où Bob avait vécu, pratiqué et enregistré ses derniers disques.
Les murs d’une grande pièce au deuxième étage étaient couverts de numéros de grands journaux du monde entier. Souvent, une grande photographie accompagnera un long titre proclamant la grandeur de Bob. Parmi eux, l’article de France Soir sur le concert de 1980 au Bourget.
Sentiments et remords. Nous avions déjà décidé de ne pas aller à ce concert avec les bros cet après-midi. Nous avons convenu que Bob reviendrait bientôt, et cette fois nous irions le voir en vrai. Cependant, Bob n’est jamais revenu.
Nulle part en Europe, pas même en France, le 2 juillet 1980, Bob et ses potes des Wailers affrontent Michel, Bertrand-Demanes, Rampillon, Baronchelli et Amisse du bien plus grand FC Nantes. Bob Marley et les Wailers, qui étaient en tournée en France, devaient donner un concert live au Parc des Expos de Nantes le 2 juillet.La veille du spectacle, la direction des Wailers a contacté les champions de France du FC Nantes pour disputer un match amical contre les pros locaux.