Benedicte Martin Jeune

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Benedicte Martin Jeune – L’auteur Bénédicte Martin affirme que le producteur de TF1 Patrick Poivre d’Arvor l’a agressée sexuellement en 2003 dans les locaux de la chaîne. Il a été démontré qu’elle a été “la” complicité active “de l’industrie éditoriale et le “mode de fonctionnement systématique” de l’ancien animateur.

Ce manteau d’anonymat me fait trembler dans mes bottes”, raconte l’écrivaine Bénédicte Martin, qui a également porté plainte contre l’ancien journaliste Patrick Poivre d’Arvor, comme elle l’a révélé à franceinfo le 20 septembre, corroborant un reportage de Libération.

Elle l’accuse de l’avoir agressée sexuellement dans son bureau de TF1 en 2003 et dénonce la « complicité active du monde de l’édition ». “J’ai porté plainte contre Patrick le 12 septembre après des mois de réflexion et de colère qu’il se promène toujours dans un beau costume malgré le fait que des dizaines de femmes ont porté plainte contre lui ou témoigné de ses actes”, dit-elle.

Il pense toujours qu’il est inaccessible, ne s’excuse pas pour ses actions et continue de se plaindre de ses victimes.La journaliste a également porté plainte pour attirer l’attention sur les victimes en disant : « Nous ne sommes pas que des plaintes ; nous sommes des femmes, des sœurs, des mères, des filles, des gens qui vont travailler tous les jours, et nous devons faire face au traumatisme que PPDA nous a imposé. »

Elle décrit comment l’animateur de l’émission littéraire française Vol de nuit l’a invitée à son émission, JT de TF1, après qu’elle soit apparue dans son émission pour discuter de la sortie du premier livre du jeune auteur, Warm Up, en 2003. Très vite, je me rends compte que je suis pris au piège, je suis dans une sorte de situation compromettante. Il devrait y avoir un défilé de femmes, se dit-elle après avoir appris que les employés de la chaîne l’appellent par d’autres noms que le sien.

moment-là que les bureaux de TF1 deviennent le plus visiblement visibles. Je regarde comme d’autres s’en vont un par un, et puis je me retrouve seul avec le gars qui se présente ivre et commence à faire la fête ” s’en souvient bien; se souvient-elle.Nous sommes tombés sur le tapis et je me disputais avec moi-même alors qu’il essayait de mettre ses mains sur ma jupe en remontant ma jupe et baissant mon col.”

“Ici, je me suis menti et j’ai dit:” Pas moi! Je ne serai pas blessé ! Je n’en veux pas ! » Alors j’ai fermement repoussé son visage avec ma main et j’ai fait semblant de ne pas voir ce qui se passait. Je lui ai dit : « Patrick, nous méritons mieux que ça ; nous méritons quelque chose de bien plus beau que cela. »

Il se leva, alla derrière son bureau, sortit un carnet, me dit la date, et c’est alors que j’attrapai mon sac, mis mon manteau et me précipitai dans le couloir aussi vite que possible. que je pouvais de peur d’être attrapé par lui.

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Après cela, elle essaie d’en discuter avec son éditeur, Frédéric Beigbeder, alors en poste chez Flammarion. Ils étaient trop préoccupés par leurs propres problèmes pour remarquer que quelque chose n’allait pas”, insiste-t-elle.Mon attaché de presse développera davantage, mais on m’a dit que PPDA est un rite de passage nécessaire pour tout jeune auteur connaissant un succès précoce”.

Et ainsi Bénédicte Martin “condamne fermement la complicité de l’industrie de l’édition”, une “coterie d’intouchables qui trouvent tout OK et sont profondément sexistes”.La jeune auteure a “mis un petit mouchoir dessus et a continué d’avancer comme ça”, malgré le fait que tout le monde autour d’elle sous-estime la force avec laquelle elle écrit. “Je pensais que nous pouvions continuer à vivre, continuer à nous pousser, mais la vérité est que nous ne pouvons pas continuer avec de la pâte émiettée”, dit-elle maintenant.

Après avoir attendu encore dix-neuf ans, le 12 septembre de cette année, elle a décidé de porter plainte, malgré le fait que les événements qu’elle rapporte sont des exigences légales. “J’ai ressenti une sorte de soulagement. Enfin, une audience. Enfin, j’ai l’impression d’être entendu.Au cours des 19 dernières années, j’ai porté la main de Patrick dans la mienne, et aujourd’hui, cette main a finalement été retirée.”

L’auteur estime que “la place de PPDA est dans un tribunal”, faisant écho aux sentiments des nombreuses femmes qui ont témoigné contre lui. Elle est heureuse que les juges d’instruction examinent si ou si les actions de l’ancien journaliste avaient un schéma de gravité.

Si ce trait pouvait être établi sur la base d’un événement extrajudiciaire, il pourrait être utilisé pour contourner l’exigence légale de preuve prescriptive et rendre un verdict dans des cas tels que l’agression de 1993 rapportée par la journaliste Hélène Devynck, l’agression de 2004 rapportée par l’auteur Florence Porcel, et l’agression de 2003 rapportée par Bénédicte Martin.

Selon lui, le sérieux du personnage saute aux yeux. Je crois que PPDA est un délinquant en série qui a maintenu un schéma systématique de violence pendant près de trois décennies.

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