Alicia Dauby Age – Téléfoot, la chaîne du football, fête actuellement ses deux mois d’existence. Pour le mettre dans un contexte plus personnel : pouvez-vous imaginer à quel point cela doit être excitant de faire partie de cette merveilleuse aventure dès le début ?
Oui, d’autant plus que c’était une première pour moi, car je n’avais jamais assisté au lancement d’une chaîne. Il est donc vrai qu’il s’agit d’une opportunité unique d’être impliqué dès le début d’un projet, avant même que la chaîne ne commence la production, et d’avoir un coup de main à chaque étape du processus, du concept à l’achèvement. .
Il y a eu un engagement de temps important, et je suis heureux d’annoncer que cela a porté ses fruits jusqu’à présent. Comme tant de choses se sont passées en seulement deux mois, nous avons pu être témoins du changement et du développement qui ont eu lieu. Personnellement, j’ai eu la chance d’apprendre beaucoup de choses nouvelles, notamment les nombreuses éditions, le plateau, et le bord du terrain de jeu. Par conséquent, il n’y a que de bonnes nouvelles à annoncer.
Comment vous, qui vivez ce voyage de l’intérieur, caractériseriez-vous les valeurs fondamentales qui animent la chaîne ?
Notre connexion avec les clubs est notre USP, je crois. C’est là que vous pouvez vous démarquer de la foule. Nous sommes proches des clubs ; nous sommes très souvent à l’intérieur d’eux; grâce notamment à l’émission de l’après-midi de Marina Lorenzo, on se retrouve “au coeur des clubs” (évidemment, c’était facile à dire…J).
Pouvoir discuter avec les joueurs et les entraîneurs avant et après les entraînements est un énorme avantage. En toute honnêteté, je ne peux penser qu’à une poignée de fois où j’aurais pu le voir auparavant. En un mot, c’est révolutionnaire.
Évidemment, il y a un besoin, et nous voudrions fournir des offres nouvelles directement du cœur. On met de plus en plus en place des reportages, des sujets, des chroniques où l’on est au cœur de l’entraînement, avec des séquences vraiment en live.
Il n’y a pas besoin de communication vocale; tout le monde peut entendre les consignes de l’entraîneur et les commentaires des joueurs. À mon avis, c’est assez intéressant. Vous avez commencé à l’évoquer, votre palette d’intervention est assez dispersée, assez vaste. Peut-être avez-vous la possibilité de reformuler la question.
Tout d’abord, je suis à peu près sûr que ma capacité d’adaptation est l’une des raisons pour lesquelles j’ai été embauché. Certainement un plus dans ce cas. En tant qu’assistante éditoriale, j’aide à l’élaboration et à la production d’émissions. Lors de la création de sujets, il y a aussi le bureau.
Ici, j’ai eu l’occasion d’en apprendre davantage sur l’équipe de terrain, et ce fut une expérience inoubliable pour moi. Travailler si étroitement avec les acteurs et la flore et la faune du terrain a constitué une opportunité d’apprentissage vraiment remarquable.
Ensuite, de temps en temps, je remplace Marine Marck le samedi soir pendant les codiffusions. Je la remplacerai sur le plateau du lundi au “Night Club” avec Pierre Nigay. J’ai également contribué des chroniques hebdomadaires à “Culture Foot”. Il y a une pléthore de rôles, et j’apprécie la variété. La liberté d’explorer plusieurs domaines d’intérêt sans être catalogué est une bénédiction.
C’est très diversifié, on l’a dit, mais ces casquettes différentes sont sans doute aussi très complémentaires & très enrichissantes ?
Oui bien sûr! C’est extrêmement enrichissant à tous les niveaux. Comme tu l’as dit, c’est fini. Pendant que je me prépare à animer un épisode, j’étudie ma culture et élargis mes horizons. De la même manière que j’ai besoin de savoir utiliser un logiciel pour créer des montages afin de préparer un épisode, il en va de même pour préparer ma chronique. De cette façon, j’ai une totale indépendance.
Tout se complète. Les recherches que je fais pour mes histoires et mes articles sont tout aussi utiles pour moi sur le terrain. Évidemment, cela m’aide à me sentir plus à l’aise avec l’antenne. Ainsi, tout répond bien et s’emboîte parfaitement. Même si je fais des choses très différentes, les tâches sont très complémentaires, ça permet de progresser et de se sentir de plus en plus à l’aise.
Après deux mois, vous avez eu amplement le temps de réfléchir à ce que vous avez appris et de l’appliquer aux décisions futures, n’est-ce pas ?
C’est ça! Nous savons tous que la première fois est la plus difficile ; après tout, la nouveauté s’estompe rapidement et personne n’aime admettre qu’il s’est trompé. Pour le coup, et j’en suis ravie, les retours que j’ai pu avoir évoquent une progression, que ce soit en plateau ou en bord de terrain.
C’est vrai qu’on s’améliore quand on nous donne l’opportunité de réessayer et quand la situation est traitée comme plus qu’un cas isolé. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut grandir dans une direction positive. Semaine après semaine, même sur le plan personnel, je me sens mieux et plus à l’aise.
C’est aussi évident de l’autre point de vue. Donc c’est une chance de répéter ces missions et ces rôles différents de façon régulière, c’est un bonheur de voir que l’on va dans le bon sens. C’est merveilleux d’entendre cela et surtout réconfortant.
On dit qu’il faudra faire une apparition dans le “Night Club” en fin de soirée, mais aussi dans “Cultural Foot” aux heures de grande écoute. Vous vous adaptez en fonction notamment de la tranche horaire, avec un public peut être différent ou disponible différemment ?
Même s’il est possible que je ne subisse pas de changements drastiques dans mon identité ou ma personnalité tout de suite, il est indéniable que différentes vibrations sont dans l’air. Je ne serai pas complètement identique au “Night Club”, bien qu’il y aura toujours le même niveau d’intensité.