Affaire Tony Meilhon – Pour l’enlèvement puis le meurtre de Laetitia Perrais en janvier 2011 à Pornic, la cour d’assises de Loire-Atlantique a condamné Tony Meilhon à la prison à vie assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. Le prévenu, âgé de 33 ans et aux antécédents criminels, envisage de faire appel.
Tony Meilhon a été reconnu coupable de l’enlèvement et du meurtre de Laetitia Perrais aux alentours de Pornic en janvier 2011 et a été condamné à la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans par la cour d’assises de Loire-Atlantique. Récidiviste d’une trentaine d’années, l’accusé va faire appel.
En criminel sans peur, sans pitié et sans bornes, Tony Meilhon, l’assassin de la petite Latitia, a surjoué son personnage au point de commettre les pires atrocités imaginables. Pièces de portrait créées à partir de son procès. Les “créatures redoutables” n’existent que dans la littérature jeunesse. Ainsi, Tony Meilhon n’est pas un “monstre”, comme certains l’ont prétendu.
Le nom même l’irrite. Mais il a continué à travailler pour construire cette réputation à un niveau diabolique. Ça tombe juste : en 2011, même Nicolas Sarkozy, président de la République, qui aurait dû être au-dessus du conflit de par sa position, monte sur le ring pour résumer : « Notre mission est de préserver la société de ces monstres .” Entre Pornic et La Bernerie-en-Retz, la police a interpellé Tony Meilhon, 31 ans, pour le meurtre de Latitia Perrais, 15 ans.
Tony Meilhon, un jeune homme soudain devenu adulte, est capable de commettre des actes horrifiants. Sa nature audacieuse est le moteur de sa frénésie criminelle. Son taux de testostérone est très élevé, ce qui le rend extrêmement agressif. La salle d’audience est sa scène; c’est un mégalo, plein de vie et d’intelligence, qui se complaît dans le pire. Lorsqu’il doit affronter un juge ou le grand public, il ne rate jamais une occasion d’alimenter la machine à haine.
Avant la catastrophe de Pornic, il avait été condamné une dizaine de fois à l’âge de 27 ans. Il s’était plaint à de nombreuses reprises de la nourriture de la prison, s’était vanté de sa capacité d’influence sur les psychiatres, avait affirmé qu’il pouvait « enfumer les gendarmes » et “manger toutes les drogues.” Dans la maison d’arrêt, il a passé des mois et des années, alors il soigne aussi son apparence, passant d’une queue de cheval à une tête rasée et gonflant sur l’équipement en fonte.
Les condamnations pénales comprenaient le vol à main armée, les voies de fait et les coups et blessures, et il a été condamné.C’est un procès atypique qui s’est déroulé au palais de justice de Nantes le 22 mai 2013. Pour le meurtre et le démembrement de Latitia Perrais près de Pornic, Tony Meilhon a été condamné à la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de 22 ans de liberté surveillée (Loire -Atlantique).
Au total, 44 coups de couteau ont été trouvés dans le corps de la jeune femme avant qu’elle ne soit découpée en morceaux et jetée dans deux lacs séparés. L’accusé avait accueilli le jugement avec un bonheur apparent, ayant réclamé la perpétuité depuis le début du procès. Pourtant, dès le départ, Tony Meilhon a vigoureusement contesté les preuves retenues contre lui. C’était un accident dans son esprit ; il avait simplement renversé le scooter transportant la jeune fille qui aurait été tuée sur le coup.
Ensuite, il l’aurait poignardée pour que cela ressemble à un meurtre afin de couvrir ses traces. Un certain “Mr X” aura plus tard l’idée de démembrer le corps “comme Dexter” d’une série télévisée américaine sur un tueur en série. Tony Meilhon avait interjeté appel de la décision du tribunal. C’est pourquoi le 26 octobre 2015, il était de retour devant le tribunal pour défendre sa version de l’histoire.
Pourtant, le verdict était le même qu’avant. Lors du deuxième procès, le procureur a été cité par nos amis de France Info comme disant : “Ce n’est pas un meurtre, c’est un massacre”. Plusieurs grèves de la faim et une grève de la soif figuraient parmi les manifestations organisées par Tony Meilhon contre ses conditions de détention dans l’année qui a suivi sa condamnation. L’Express affirme qu’il a mis le feu à sa cellule de la prison de Condé-sur-Sarthe pour attirer l’attention sur la discrimination dont il est victime de la part de ses codétenus.
Je ne serais pas ici si j’avais été bien soigné. Il a dit à la foule : « Je n’ai pas accès au travail ni à quoi que ce soit d’autre. Tony Meilhon a été condamné à payer au système pénitentiaire 4420 euros pour réparer sa cellule. Lundi, Tony Meilhon a été condamné à la prison à vie à Rennes (Ille-et-Vilaine), assortie d’une période de sûreté de 22 ans, pour le meurtre et le démembrement de.
Malgré la demande de l’avocat général Stéphane Cantero d’être placé dans un établissement pénitentiaire sécurisé à l’issue de sa condamnation lundi à Rennes, il n’a pas été placé dans un tel établissement comme ce fut le cas en première instance à Nantes (Loire-Atlantique) en 2013.
Tony Meilhon, tout en discutant plusieurs minutes avec ses avocats dans le box des accusés après l’annonce de cette décision, a souri à plusieurs reprises.L’accusé avait eu l’occasion de faire une déclaration finale plus tôt dans la journée, et il a dit : « J’ai commis l’irréparable, sûrement, et quoi que vous décidiez, rien ne sera réparé.
Quand il est sorti, il était tout autant une menace pour lui-même que pour les autres, a-t-il dit. Tony Meilhon, cependant, a toujours nié toute responsabilité dans le démembrement et a refusé d’être condamné pour le crime. Je ferais un pourvoi en cassation si j’étais reconnu coupable de démembrement.
