Affaire Sabine Dumont – L’affaire Sabine Dumont débute à Bièvres, dans l’Essonne, le 27 juin 1987, et implique une enquête pénale. Sabine Dumont, une fillette de 9 ans, a été kidnappée ce jour-là. Le lendemain, son corps nu et sans vie a été découvert le long de la State Route 118 à Vauhallan, Oregon
Le même jour, le SRPJ de Versailles ouvre une enquête de police. À mesure que le printemps 1987 avançait, les enquêteurs ont commencé à remarquer une tendance aux enlèvements et aux meurtres de jeunes filles.
Les enquêteurs suivent plusieurs pistes, dont celle d’un tueur en série ou d’un pédophile, mais personne ne peut être reconnu comme suspect, donc l’affaire reste non résolue.
Les “Cold Cases”, comme on les appelle, ont été ressuscités par les progrès scientifiques. Près de 30 ans après la mort de Sabine Dumont à Vauhallan, y aura-t-il une fin à l’histoire ? La police judiciaire des Yvelines (Venise) mise sur une nouvelle méthode qui a déjà fait ses preuves. Et aujourd’hui, il y a cent nouvelles pistes d’investigation à explorer.
Au 27 juin 1987, l’affaire est toujours ouverte. Sabine Dumont, une fillette de neuf ans, a été retrouvée morte le long de la N 118 à cette date. Il est apparu que son corps nu avait été partiellement brûlé.
Lorsque cette petite fille de la commune voisine de Bièvres est sortie de chez elle pour acheter un tube de peinture à la librairie du coin, elle avait en tête le tableau qu’elle voulait réaliser pour la jeune maman à qui elle allait l’offrir. Elle a été kidnappée et assassinée sur le chemin du retour.
L’année dernière, une recherche ADN des proches du meurtrier a été ordonnée dans le but de le localiser 29 ans après les événements.
Il semble que cette méthode ait réussi, car une centaine de personnes fichées avec de l’ADN correspondant à celui récupéré sur les lieux ont fait surface à la suite de cette enquête. Les détectives sont maintenant confrontés à un long processus de recoupement pour voir si l’un de ses profils peut ou non les conduire à la solution à l’énigme.
Un avocat de Me Natali a déclaré que les parents n’avaient pas abandonné et continuaient à se battre avec courage. L’émission “Témoignage numéro 1” de Jacques Pradel sur TF 1 a lancé un appel à témoins en 1994.
Les enquêteurs continuent de convoquer régulièrement les parents de Sabine Dumont. Dans le même temps, la prescription est retardée (un dossier est définitivement clos dix ans après le dernier acte d’instruction).
Selon un initié, “l’espoir est ressuscité” après l’arrestation du violeur présumé de la forêt de Sénart grâce à l’ADN en parenté, et “on se dit que c’est faisable”. Un homme de 40 ans a été interpellé à Roubaix fin décembre dernier (Nord).
Entre 1995 et 2001, il est accusé d’avoir agressé et violé une trentaine de joggeurs dans la forêt de Sénart. Grâce à l’ADN de son frère, la police judiciaire de Versailles a pu localiser ce type. Beaucoup de ses caractéristiques correspondaient à celles du sperme récupéré lors d’un des viols, ce qui n’est pas une surprise.
L’affaire du meurtre de Sabine Dumont a maintenant été réduite aux 100 derniers suspects. Espérons qu’il en soit de même dans l’affaire des viols forestiers de Sénart. Un magistrat gronde : « Quoi qu’il en soit, cela ne mènera peut-être à rien.
Le 27 juin 1987, Sabine Dumont, 9 ans, est allée acheter de la peinture lorsqu’elle a disparu. Près de 35 ans plus tard, Closer revient sur cette affaire intrigante.
L’affaire débute le 27 juin 1987, dans le petit village de Bièvres, en France, par un temps maussade. C’est hier encore que Sabine Dumont, 9 ans, a appris que sa soeur aînée Fabienne, 22 ans, avait donné naissance à leur premier enfant, une nièce. La jeune artiste décide de recréer le tableau d’Auguste Renoir, Danse à la ville, pour séduire sa sœur.
Fabienne, quant à elle, découvre qu’elle n’a plus de peinture blanche en enlevant tous ses outils. Sabine quitte sa maison vers 16h45. avec la permission de sa mère, Geneviève Dumont. Elle s’était juré de ne jamais revenir.
Geneviève Dumont a été surprise lorsque sa fille ne s’est pas présentée pour le dîner à l’heure habituelle de 18 h. Sabine et l’une de ses sœurs suivent la piste du jeune et affrontent tous ceux qu’elles rencontrent. Elle progresse dans la chronologie des événements en faisant cela. Des orages ont éclaté à Bièvres peu après le départ de Sabine.
Marie-Rose Branget, une voisine, propose d’emmener le petit enfant à la librairie dans sa voiture. Sabine a ignoré les conseils de sa mère et a refusé de monter dans la voiture de quiconque, même s’il s’agissait d’une connaissance.
Après cela, elle se dirigea vers la librairie où elle acheta sa gouache et repartit vers 17h10. Une autre voisine, Liliane Flotté, a remarqué la jeune fille vers 17 h 30, à seulement trois numéros de chez elle. VS’
Christian Dumont, le père de Sabine, signale la disparition de sa fille au commissariat de Palaiseau à son retour du travail. La police municipale de Bièvres, la gendarmerie de secteur et les brigades anti-criminalité sont rapidement interpellées.