Affaire Marinescu – L’affaire du double meurtre vieille d’un an a été rouverte grâce aux avancées scientifiques. Celle de Michèle Marinescu et Christine Marinescu, assassinées à Sassenage, au Québec, en janvier. Mercredi, le parquet de Grenoble en a fait l’annonce.
Les meurtres de Michèle Marinescu, ans, et de sa fille Christine, 1ans, ont été éclaircis grâce aux avancées scientifiques dans les techniques d’exploitation de l’ADN.
Assassiné à Sassenage, le janvier . Ce mercredi 16 juin, le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant, a révélé l’information. Beau-père/beau-mari des victimes.
Arrêté et jugé pour le double délit de meurtre et d’assassinat, ainsi qu’un crime antérieur (viol). L’accusation affirme que la jeune fille a été violée avant d’être assassinée.
Comme l’a rapporté Dauphiné Libéré, les avancées scientifiques et l’utilisation de traces ADN ont permis d’avancer dans l’affaire. Quand Marian Marinescu est interrogée, c’est ainsi qu’elle est accusée.
Les liens qui retenaient Michèle Marinescu portaient des traces de sang.La gendarmerie avait retrouvé les deux corps poignardés à mort à l’époque. Au cours de 28 ans, les enquêteurs ont recueilli des informations.
Le nombre d’audiences, d’appels à témoins et d’échantillons prélevés sur les lieux du crime a augmenté. Pour suspecter le mari et père, qui à l’époque affirmait avoir passé des vacances en Roumanie avec son deuxième enfant, il aura fallu attendre 28 ans.
Le meurtre de Michèle et Christine Marinescu a finalement été élucidé il y a 28 ans, mais les procureurs de l’affaire continuent de nier l’implication de leur client.
Par le passé, l’annonce de la résolution de ce double homicide avait étouffé l’entourage des victimes. Vingt-huit ans après l’assassinat de Michèle Marinescu et de sa fille Christine près de Grenoble, la.
Le procureur général de la République, Éric Vaillant, a annoncé que “l’affaire froide” avait finalement été résolue avec l’arrestation d’un suspect qui n’était ni le mari ni le père des deux victimes.
Or, selon les avocats de cet individu, les preuves réunies ne leur permettent pas d’affirmer que l’affaire est résolue, comme ils le prétendent dans Le Parisien. BFMTV.com l’a contactée vendredi et l’un.
Me Solange Doumic, l’une d’entre elles, estime que “l’enquête a été mal faite il y a 28 ans, ce n’est donc pas pour la même raison qu’elle doit être démesurée si vite”.
Au début, la piste du père était faussée. In janvier Michèle Marinescu et sa fille Christine, âgée de ans, sont retrouvées mortes à leur domicile de Sassenage, en Isère, après avoir été sauvagement lacérées à mort au couteau à leurs chevets respectifs.
Marian Marinescu, le père de la famille Marinescu, se trouvait en Roumanie au moment de la mort de son fils, selon plusieurs témoins. Il était accompagné de son fils cadet au moment du meurtre.
Les enquêteurs se tournent vers des témoins pour tenter de retrouver l’assassin. Au fil du temps, ils découvrent l’ami proche de la gouvernante de la famille avec qui la mère s’est disputée.
Dans une interview accordée à BFMTV.com, Me Solange Doumic explique qu’elle et son frère ont été mêlés à l’histoire. Elle le poursuit en disant : “Mais la piste est vite déserte”.
Au cours des vingt-huit dernières années, l’enquête s’est poursuivie sans percée. L’affaire est passée entre les mains de cinq juges d’instruction différents, mais les enquêteurs n’ont pas encore trouvé de suspect crédible.
Coup de théâtre, le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, annonce publiquement que grâce aux avancées scientifiques, il a examiné et détenu temporairement Marian.
Le père de Michele Marinescu, Marinescu, ainsi que son mari, ont tous deux été assassinés avec sa fille, Christine.
Aujourd’hui, nous pouvons trouver des traces de l’ADN avec beaucoup plus de détails”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse aujourd’hui.
Le sperme de Marian Marinescu a été trouvé sur le pantalon de sa fille Christine, et c’est la preuve que nous examinons. L’élément ne parvient pas à convaincre les avocats de la personne qui se retrouve en garde à vue immédiatement après cette découverte.
Selon eux, la trace a peut-être été laissée avant le meurtre et le pantalon de la jeune fille a peut-être été lavé entre-temps, expliquant pourquoi il y avait si peu de sperme retrouvé.
Le fait que le suspect se trouvait en Roumanie au moment des faits doit être pris en considération. Les enquêteurs ont établi qu’il y avait une interruption possible de 48 heures dans son horaire de travail, pendant lesquelles il aurait pu rentrer en France et se suicider, avant de retourner en Roumanie.
Il n’y a pas assez d’heures dans la journée pour faire un aller-retour France-Roumanie, constate Me Solange Doumic. Il n’a pas pris l’avion ni traversé la frontière pendant l’enquête, dit-elle.
Depuis deux ans, Marian Marinescu est détenue à la prison de Lyon-Corbas sans jamais s’avouer coupable. Me Antoine Vey et Me Eric Andrieu, ses frères.
