
Affaire Lola Suspect Photo – Son compte TikTok désormais désactivé : une montre chantante, dansante, joyeuse. Tout au long du mois d’octobre, Dahbia B., la principale suspecte du meurtre bizarre de la jeune Lola, a mis en ligne un certain nombre de vidéos sur cette application populaire auprès des jeunes.
La section “description” de son profil comporte plusieurs symboles, dont un tigre, une draperie noire, une tête coupée et la lettre “DZ”, qui correspond à la prononciation de l’Algérie en arabe.
Avant que Lola ne décède le 14 octobre, sa dernière vidéo a été mise en ligne le 10. Là, une femme de 24 ans est allongée sur un lit en écoutant de la pop espagnole. Diverses parties de son visage sont filtrées avec le mot “mignon” (mignon en anglais, NDLR).
Cette jeune brune au nez aquilin apparaît coquette et maquillée dans ses vidéos, qu’elle porte une robe ou des collants. Une vidéo, mise en ligne le 5 octobre, montre Lola marchant dans le hall de l’immeuble où elle réside. C’est une majorité, ou la pluma.
Dahbia B. a été arrêtée et inculpée de meurtre et d’agression avec torture et barbarie sur un mineur de moins de 15 ans lundi. En France, ce meurtre a suscité de vives émotions. Les parents de Lola, 12 ans, ont été accueillis mardi par le président Emmanuel Macron, qui leur a promis “tout son soutien”.
Dahbia B., née en Algérie au printemps 1998, est entrée légalement en France en 2016 avec un visa étudiant. En 2018, elle sollicite l’assistance de la police après avoir été victime de violences conjugales. Dans un aéroport français le 21 août, elle s’est vu refuser l’entrée en raison de l’absence de visa valide et a reçu une sommation de quitter le pays.
Sans antécédents criminels, elle a été libérée avec 30 jours pour rendre à l’Algérie son ancienne gloire. Dahbia B. affirme détenir un certificat de capacité professionnelle dans les établissements de restauration sur le pouce.
n’a pas de logement, pas de travail et pas d’argent au moment de son interrogatoire. Elle vivait chez une amie en région parisienne et séjournait chez sa sœur, qui a 26 ans et habite le même immeuble que la famille de Lola, à l’occasion.
Sa sœur a fait une déclaration aux enquêteurs sur la vie chaotique de cadette de sa sœur. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a déclaré que tout au long de la période de surveillance du suspect, elle avait entendu “des déclarations vagues” qui “oscillaient entre la reconnaissance et la contestation des faits”.
Dahbia B. est de retour sur ses pieds après avoir détaillé la séquence des événements qui ont conduit à la mort de Lola et son voyage avec la banque qui a réenterré son corps. Selon un document examiné par l’AFP, elle a affirmé avoir “raconté un rêve, pas la réalité” et qu’elle “a pu se défendre d’une attaque au couteau en disant qu’elle avait été attaquée par un fantôme”.
Elle a déclaré aux enquêteurs qui lui ont montré des photos du corps de Lola : “Cela ne me fait ni chaud ni froid.” Dire quelque chose comme “Moi aussi, j’ai été battu et j’ai vu mes parents mourir devant moi” est une expression courante chez les survivants d’abus dans l’enfance. L’expression “facilité inaudible dans l’acte” apparaît également dans un document.
La jeune femme avait des problèmes de santé mentale, mais après une première évaluation, il a été déterminé qu’elle n’était pas en “danger psychologique imminent” et elle a été autorisée à être interrogée.
De plus, elle est peu connue des hôpitaux psychiatriques parisiens. Plusieurs évaluations psychiatriques seront effectuées pendant la formation pour déterminer si elle souffre ou non de problèmes de santé mentale et si son jugement a été compromis ou non de quelque manière que ce soit lors de la transition vers l’acte.
Dans une interview accordée à BFM TV, l’ex-meilleure amie de Dahbia B. explique que le comportement de la jeune femme a changé il y a une dizaine de jours. Elle parlait toute seule et avait un peu “perdu la balle”. Mohamed se souvient que Dahbia B. “parlait entre ses lèvres”, et il affirme que ce fut le tournant de la conversion de Dahbia B. à la religion.
Elle a récemment recommencé à fréquenter l’église. Je l’ai vu dessiner un triangle sur son stylet avec son œil, raconte le jeune homme choqué. Elle est “tout à fait charmante, très belle, mignonne, gentille… Quand il s’est rendu compte que c’était elle, il s’est “brisé en mille morceaux”, comme il le dit.
Voici ce que l’on sait trois jours après la découverte du corps sans vie d’une lycéenne parisienne de 12 ans prénommée Lola dans un centre commercial le 17 octobre : une femme de 24 ans et un homme de 43 ans ont été interpellés pour interrogatoire et détention ce jour-là.
La maman de Lola a appelé le commissariat un vendredi après-midi pour signaler que sa fille n’était pas rentrée au collège qu’elle fréquente dans le 19e arrondissement, qui n’est pas trop loin de chez eux.
Selon un communiqué du parquet de Paris, Laure Beccuau, “le père de l’enfant regardait vers 15h15 des photos du système de vidéosurveillance de l’immeuble ; il a vu sa fille. Le procureur poursuit, “Puis cette même femme ressort de l’immeuble vers 17 h avec de lourds bagages.”
Vers 23 h 15, un homme d’une quarantaine d’années a retrouvé le corps de l’enfant dans une armoire à roulettes en plastique laissée dans la cour intérieure de l’immeuble.
