Affaire Christian Labouysse – Coupable Claude Clément, pour être précis. Le meurtre de Christian Labouysse était prémédité. Reconnu coupable et condamné à 16 ans de prison pour les accusations portées contre lui. La cour d’assises de Toulouse a rendu sa décision peu après 18 heures. heure locale hier.
Après une longue et terrible journée, cette décision a laissé les victimes médusées, effrayées et sans doute déçues…
Claude Clément, 60 ans, a été reconnu coupable d’un crime qu’il n’a pas commis. A la veille de Noël 2004, un Varois, amoureux de Patricia, la première fille de la victime, débarque à Toulouse pour “terminer le boulot”. En utilisant ce terme, l’avocat général a martelé la culpabilité des prévenus, en précisant qu’ils étaient coupables.
Pour “discuter”, il a apporté un fusil et une arme de poing automatique, qui ont tous deux tiré huit coups. Un homme isolé rampe seul. Il ne réfléchissait pas ; il était simplement préoccupé par lui-même. “Il fallait finir le travail…”, explique le magistrat, accusé de préméditation et d’embuscade.
Claude Clément, vêtu d’un costume sombre bien coupé, n’a pas répondu. Trois copains de Christian Labouysse lui ont parlé ce matin après qu’on lui ait rappelé les faits une fois de plus. “C’était un chevalier, un seigneur”, ont déclaré ces gars, amis, collègues ou élèves de l’ex-soldat au passé militaire distingué.
Ils ont aussi dit : « Il ne méritait pas ça, de ne pas mourir comme ça. Une volonté d’écouter les arguments des parties devant le tribunal. La colère et la douleur remplissent l’air de cinq avocats distincts. C’est ce qui est arrivé au père. Pour réclamer de l’argent ? Le prix de la vie.
Me Le Bonjour prévient Adeline, la deuxième fille de la victime, que celle qu’il a rafistolée est obscène. Ils décrivent l’agonie de Patricia comme “complexe” et une “condition difficile à vivre” de la part de la fille qui voulait tant satisfaire son père.
“L’homme sans ombre, l’ami, le père, l’époux” c’est ainsi que Me Didier le définit. “L’ami que je garde dans mon cœur mais toi…” finit par sortir de la bouche de Catala. C’est un acte d’accusation implacable. Il était clair que vous cherchiez à extorquer de l’argent à la famille. Vous avez éliminé la personne qui vous a empêché de rencontrer Patricia.
Vous l’avez tué d’une manière sauvage et calculatrice. Patricia se tiendrait entre vous et Patricia si vous ne compreniez rien. Vous vous êtes débarrassé de lui d’une manière cruelle et impitoyable, sans tenir compte de ses sentiments.
Patricia se tiendrait entre vous et Patricia si vous ne compreniez rien. Vous l’avez tué d’une manière sauvage et calculatrice. Sans aucune connaissance de ce que vous dites.”
Mes Monier et Darribère, plus proches de l’action, ont cherché à humaniser Clément et à dissiper le mythe du tueur de sang-froid pour mieux le défendre. “Il est impossible de dissimuler la chronologie. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour récupérer ses pertes.
Il n’a même pas fait une brèche, et il a fait faillite. Sa famille, en particulier son lien frère-sœur, est une étude intéressante en soi. Enfin, les jurés ont pu entendre le message.
La décision de la cour d’assises s’écarte trop des réquisitions de l’avocat général pour être de peu de réconfort pour les victimes.
Me Le Bonjour, cependant, a été surpris par la décision. Me Catala partage ce sentiment. Seul le parquet est habilité à prendre une décision dans cette affaire. Selon Me Catala, la famille Labouysse « souhaite » que cela se produise.
Claude Clément, vêtu d’un costume sombre et d’une chemise blanche, apparaît presque ravissant dans le box. Il semble être un vieux sage, mais il fait simplement semblant de l’être. Il est assis les jambes croisées, les mains jointes et la tête baissée. Le 23 décembre 2004, Christian Labouysse est assassiné à Saint-Léon et risque désormais la prison à vie.
C’est l’heure de la polémique. Le jury composé de six hommes et trois femmes (Claude Clément, 60 ans) sera occupé jusqu’à ce soir par une affaire où le pire s’accumule progressivement dans ses pensées.
Aux dires de ses collègues, cet employé de la déchetterie était un avide collectionneur de bouteilles de shampoing aux trois quarts vides (une quinzaine !) et d’objets périmés qui étaient en principe destinés aux poubelles.
Avare C’est de Claude Clément dont tu parles ? Il est clair que l’homme se défend. Les experts dans le domaine de la psychiatrie, en revanche, le considèrent comme quelque peu inflexible. Et cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de questions financières. L’équivalent de 400 000 $ en monnaie d’avant 1965.
Patricia, la première fille de Christian Labouysse, est accusée de le lui avoir volé. Les traits de cette femme ont une ressemblance frappante avec ceux de son père. Elle hurle et hurle aux « aveux » de Clément, avec qui elle a eu une relation de 15 ans.
“J’ai été qualifié de voleur !?” J’ai intenté une action en justice. Aucune mesure n’a été prise par le procureur… Un « assentiment » du sud indique au voleur que même son avocat a reconnu qu’il était le coupable. Clément récupérera les fonds manquants.